La formule gagnante du séjour en immersion aux ÉtatsUnis SKEMA / APHEC
À l’école de l’innovation
Écoles d'ingénieurs : fusionner ou ne pas fusionner ?
« Seuls les frais de scolarité peuvent compenser les baisses de ressources »
OCTOBRE 2017|N° 10
PAROLE DE PROF
É C ON OM I Q U E S & C OM M E RC I A L E S
D O S S I E R
Une étudiante de l’ESC Clermont
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L’ESSENTIEL DU SUP|PRÉPAS
PAROLE DE PROF
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Choc des cultures et enrichissement linguistique : La formule gagnante du séjour en immersion aux États-Unis SKEMA / APHEC
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À quoi pourra ressembler APB2 ? Au vu des délais – APB devait rouvrir vers le 20 janvier 2018 on voit mal le MESRI abandonner purement et simplement la plateforme actuelle et prendre le risque de lancer un logiciel qui ne fonctionne pas. Sans compter qu’il y a peu de chances qu’une loi précisant ce que seront les fameux « prérequis » (ou quel que soit le nom qu’on leur donnera) soit adoptée d’ici janvier. Cela alors que Frédérique Vidal promet que les familles seront informées des nouvelles procédures d’ici les vacances de la Toussaint. Ce seront sans doute encore les mêmes équipes qui devront une fois de plus repositionner leur logiciel quitte à ce qu’il soit enfin intégré au sein du ministère l’année prochaine. Cette année on lui trouvera bien un nouveau nom. Démarrant peutêtre plus tard dans l’année APB sera de plus «adossée à un comité d’éthique qui inclura des scientifiques de haut niveau» promet la ministre. Oui mais pour faire quoi exactement ? On imagine mal chaque université prendre le temps d’examiner chaque candidature comme on le fait en classe préparatoire. On en restera donc à un fonctionnement algorithmique auquel on tentera de donner un peu d’humanités. Mais comment feraton pour y intégrer un Olivier Rollot zeste de sélection ? ■ Rédacteur en chef
« L’Essentiel du Sup - Prépas »est une pubîcatîon du groupe | | 21 rue Saînt-Augustîn75002 Parîs Directeur de la publication :Sébastîen Vîvîer-Lîrîmont | Rédacteur en chef :Oîvîer Rooto.rollot@headwayadvisory.comResponsable commerciale :Fanny Boe du Chomont| f.boleduchomont@headwayadvisory.com- 01 71 18 22 62
ENTRETIEN
l fallait bien un boucémissaire à tous les errements de la rentrée universitaire – à I la fermeture du site APB il restait encore 3 729 bacheliers sans orientation – et ce fut admissionpostbac. «Les trois derniers mois ont mis en évidence toutes les limites de notre procédure d’accès à l’enseignement supérieur qui s’identifie, désormais, dans l’esprit de tous, à la plateforme APB», analysait ainsi la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Frédérique Vidal, à l’occasion de sa conférence de presse de rentrée, le 28 septembre. Le même jour, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) enfonce le clou en demandant au MESRI de« cesser de prendre des décisions concernant des personnes sur le seul fondement d’un algorithme et fasse preuve de plus de transparence ».
Réussir sa rentrée Les événements étudiants La patte des incubateurs Rendre les professeurs innovants
Comment l’innovation est favorisée dans les écoles
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SommOCTOBaRE 2i017r|N°e10
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DÉBAT
Entretien avec Jean-Philippe Denis (Fondation nationale pour l'enseignement de la gestion des entreprises) : «Seuls les frais de scolarité peuvent compenser les baisses de ressources des écoles de commerce»
EDITO
DOSSIER
Les ESSENTIEL DU MOIS
Petit rappel historique. Admissionpostbac a été créé par le professeur Bernard Koehert au sein de l’INP Toulouse au début des années 2000. Il s’agissait au début de permettre le dépôt d’un dossier unique de candidature aux écoles d’ingénieur avec intégration à bac+2. En 2001, le ministère de l’Éducation nationale étend le système aux admissions en classes préparatoires. Puis en 2003, le ministère fait développer un système qui intègre toutes les formations et facilite le passage vers le supérieur. Au bout de neuf ans quasiment toutes les formations disponibles sont sur APB avec toujours plus de fonctionnalités pour permettre notamment, sinon de sélectionner, du moins de prévenir les candidats que leurs choix d’orientation ne sont pas forcément judicieux. En 2016 tous les futurs bacheliers généraux doivent choisir une filière « libre », c’estàdire relativement ouverte, dans leur académie. Aujourd'hui toujours sous la direction de Bernard Koehret, pourtant retraité, huit informaticiens de l’INP Toulouse travaillent à plein temps à la gestion et l’entretien du site APB.
Écoles d'ingénieurs : fusionner ou ne pas fusionner ?
P A R I S | N A N T E S | B E I J I N G | S H E N Z H E N
LEARN CREATE # SUCCEED
e 6 au SIGEM depuis 2002
OUVERTURE ET DOUBLE-COMPETENCE 269 UNIVERSITÉS PARTENAIRES ACCOMPAGNEMENT CARRIÈRE INDIVIDUALISÉ 3 PÔLES DE SPÉCIALISATION :FINANCE - MARKETING -MANAGEMENT RÉSEAU ÉCOLE DE PLUS DE 23 000 DIPLÔMÉS
INNOVATIVELEADERS FOR A RESPONSIBLE WORLD
w w w . a u d e n c i a . c o m
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EN BREF
→NOMINATIONS
Henry Buzy-Cazauxa été nommé dîrecteur généra de ’ISC Parîs et prendra ses fonctîons e 16 octobre 2017. Membre du conseî d'admînîstra-tîon et trésorîer de ’ISC depuîs pusîeurs années, Henry Buzy-Cazaux est un spécîaîste de ’îmmobîîer. I a été déégué généra de a Fnaîm et présîde aujourd'huî 'Instîtut du management des servîces îmmobîîers. Ancîen éève de 'Ecoe normae d'înstîtuteur, passé ensuîte par 'agrégatîon de phîosophîe puîs 'ESSEC, î a d'abord enseîgné, avant d'întégrer a Mîssîon întermînîstérîee de utte contre 'îettrîsme. I a ensuîte été e proche coaborateur de Françoîs Bayrou, aors mînîstre de 'Éducatîon natîonae, avant de conseîer Pîerre Méhaîgnerîe, mînîstre de 'Equîpement, des Transports, du Logement, du Tourîsme et de 'Aménagement du terrîtoîre.
Pascal Vidala été nommé dîrecteur des programmes de KEDGE Busîness Schoo. Précédemment dîrecteur des programmes Undergraduate & Postgraduate de SKEMA Busîness Schoo, Pasca Vîda a été doyen de a facuté de Ceram Busîness Schoo de 2005 à 2008, puîs doyen assocîé pour e déveoppement înternatîona de SKEMA de 2008 à 2010, poste pour eque î a notamment été doyen du campus amérîcaîn à ’ouverture de ceuî-cî à Raeîgh (Caroîne du Nord). I est tîtuaîre d’un doctorat en Scîences de Gestîon (Systèmes d’Informatîon)de ’Unîversîté Aîx-Marseîe III.
L’ESSENTIEL DU MOIS
Un nouveau modèle économique pour ESCP Europe
En passe de prendre le statut d’établissement d’enseignement er supérieur consulaire (EESC) le 1 janvier 2018, ESCP Europe va peu à peu dégager les ressources nécessaires à sa totale indépendance de la CCI Paris IledeFrance.
ous avons trouvé notre « N mode de financement par nos activités, la fonda tion ou encore le développe ment des chaires. Nous proposons aujourd'hui tous les niveaux LMD, du bache lor aux MBA ou aux PhD, tout en étant reconnus par différents systèmes d’ensei gnement supérieur européens», explique le directeur d’ESCP Europe, Frank Bournois. Au total le budget d’ESCP Europe passera de 84 M€à aujourd'hui 125 M€en 2022, la Fondation apportant de l’ordre de 7 à 8 % des ressources (3 à 4 % aujourd'hui), les finan cements européens de 1 à 2 %, l’executive education (17 M€aujourd'hui et 25 M€en 2022). Dans ce cadre la chambre de commerce et d’industrie Paris Ilede
France restera l’actionnaire de référence avec une dota tion d’équilibre qui passera des alentours de 10 M€à zéro en 2022. Les frais de scolarité en représenteront toujours les deux tiers (avec une augmentation de 2 % par an) alors que la part de la taxe d’apprentissage variera en fonction des législations sachant que la part du barème devrait disparaître totalement.
:Plus de places en prépas Alors que la priorité reste au développement du bachelor il reçoit 290 étudiants (125 à Paris et 165 à Londres) dont seulement 25 % sont français – le programme MIM (PGE) va proposer quinze places de plus aux élèves issus de classes préparatoires en 2018. «C’est un signal fort que nous sou haitons envoyer en direction des classes préparatoires : le bachelor n’est pas une voie de contournement de la prépa. Il n’y aura pas d’entrée des titulaires de bachelor dans le PGE car ils émettent largement le souhait d’aller travailler en entreprise ou d’aller suivre un master ailleurs», assure Frank Bournois. «Pour les étudiants le choix entre le bache lor et le PGE se fait sur la dimension internationale : estce qu’on veut vivre cette dimension tout de suite après le bac ou attendre deux ans de plus ? Nous proposons une alterna tive unique aux étudiants qui souhaitent partir à l’étranger en proposant d’étudier dans plusieurs pays au sein du même programme», note le directeur académique et des relations Internationales,Léon Laulusa.■
Faites partie du groupe ! Plus 2 places au classement SIGEM 2017.Augmentation de la barre d’admissibilité.
P R O G R A M M E G R A N D E É C O L E●D I P L Ô M E V I S É B A C + 5●G R A D E D E M A S T E R
Pionnière dans l’âme, l’EM NORMANDIE n’a cessé de se réinventer pour offrir aux étudiants une vision d’avenir, en adéquation avec les attentes du monde de l’entreprise. Sur les campus de Caen, Le Havre, Paris, Dublin et Oxford, enseignants-chercheurs et entreprises échangent ainsi pour former des managers multi-fonctionnels, capables de créer, s’exporter, se différencier, rebondir, réussir… Et surtout conquérir chaque opportunité que leur réserve l’avenir.
em-normandie.fr
Programme Grande Ecole en Formation Initiale.
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L’ESPRIT DE CONQUÊTE
CAEN●LE HAVRE●PARIS●DUBLIN●OXFORD
L’ESSENTIEL DU MOIS
Forte progression des effectifs dans l’enseignement supérieur
Le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation vient de livrer sa note de rentrée sur les effectifs dans l’enseignement supérieur en 20162017. 2 609 700 étaient inscrits soit une hausse de 2,3 % par rapport à 20152016 (1,8% hors double inscription des étudiants en CPGE) soit 44 800 étudiants supplémentaires.
a part de l’universitéatteint 62,2 % soit une pro L gression de 1,9 % par rapport à 20152016 et de 1,1 % (+16 600 étudiants) hors CPGE. Le nombre d’étu diants préparant un DUT, un BTS et en prépa reste quant à lui quasi inchangé. Les filières qui portent la progression des effectifs sont avant tout les écoles et d’abord celles de de commerce, gestion et comptabilité qui ont connu une hausse de +11,8 % qui prolonge une tendance de fond (+ 7,1 % en moyenne annuelle entre 2000 et 2016). Les formations d’ingénieurs restent également très dynamiques avec une hausse de 7,1 % à l’université et de 4,2 % en dehors (+ 3,3 % par an en moyenne an nuelle entre 2000 et 2016 hors universités). Un contexte dans lequel l’enseignement privé progresse
de 5,3 % pour rassembler 475 000 étudiants en 2016 2017 (soit 18,2 % des effectifs de l’enseignement supé rieur). La croissance dans l'enseignement public est plus modérée : + 1,7 % (1,0 % hors doubles inscrip tions). Hors doubles inscriptions en CPGE, les effectifs aug mentent par rapport à 20152016 dans toutes les aca démies sauf à AixMarseille, en Martinique et Guade loupe. Ils croissent de façon importante dans les académies de Guyane (+ 11,3 %), La Réunion (+ 3,5 %), Lyon (+3,1 %) et Strasbourg (+ 3,1 %). Présence importante des grandes écoles oblige seuls 51 % des étudiants parisiens sont inscrits à l’université, ■ contre 62 % pour la moyenne métropolitaine.
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EN BREF
→HEC lance des doubles diplômes avec quatre grandes business schools Aux côtés de a FGV Escoa de Admînîstração de Empresas (São Pauo), Hong Kong Unîversîty of Scîence and Technoogy Busîness Schoo (HKUST), Sauder Schoo of Busîness Unîversîty of Brîtîsh Coumbîa et Yae Schoo of Management, HEC Parîs ance un portefeuîe de doubes dîpômes de nîveau master (M2M). Des dîpômés de bacheor ou de îcence auront aînsî a possîbîîté d’obtenîr deux dîpômes nîveau master en étudîant sur deux contînents pendant deux ans. Les étudîants quî auront choîsî ’un des troîs programmes M2M proposés par HEC Parîs seront à a foîs dîpômés du master în management Grande Écoe et du master de ’écoe partenaîre. Sîx parcours sont possîbes : FGV-Yae, HEC-FGV, HEC-HKUST, HEC-Yae, HKUST-Yae et Sauder-Yae. • Les cînq étabîssements sont membres duGlobal Network for Advanced Management, un réseau d’écoes de management de poînte.
→23 % d’étudiants en plus à l’EM Normandie Après une hausse de 15 % de ses effectîfs en formatîon înîtîae dîpômante en 2016, 'EM Normandîe approche cette foîs es 23 % avec pus de 1200 nouveaux étudîants. Le tout avec 'ouverture d'un nouveau sîte à Dubîn, un nouveau campus à Oxford 2 et 1300 m suppémentaîres à Parîs ou sont accueîîs 630 étudîants înscrîts dans e PGE, es MS et MSc.
→2 600 étudiants à BSB Burgundy Schoo of Busîness (BSB) compte aujourd’huî près de 2600 éèves tous programmes confondus. La nouvee promotîon du PGE compte aînsî 225 éèves de CPGE (40 de pus que ’an dernîer) aors que 345 éèves rejoîgnent e programme vîa e Concours Passeree. En bacheor, 202 éèves entrent en premîère année sur es campus de Dîjon et Lyon (15 % de pus que ’an dernîer). Près de 75 % de a nouvee promotîon est înscrîte en iîère angophone et suîvra donc ’întégraîté des cours en angaîs. Au tota, e programme compte aujourd’huî près de 600 éèves. Quant aux éèves înternatîonaux, îs sont 250 de 67 natîonaîtés à rejoîndre es dîfférents programmes de ’Écoe. Sur toute ’année, îs seront pus de 550 sur e campus.
EN BREF
→Neoma BS fait ses « Starting Days » Les écoes de management cherchent de pus en pus à dynamîser a rentrée de a ère 1 année de eur Programme Grande Écoe. NEOMA BS eur a proposé cette année de démarrer eur cursus par un sémînaîre de créatîon de produît/ entreprîse întîtué « Startîng Days ». Des groupes de 15 étudîants, encadrés par des professeurs et des coachs, doîvent faîre appe à eurs connaîssances transversaes pour îmagîner et préparer e ancement d’un produît ou servîce de A à Z. Cette année, NEOMA BS a choîsî d’orîenter es thématîques de ces journées vers es JO 2024 et es Jeux Paraympîques.
→L’Edhec en mode social et solidaire L’Edhec ne veut pas être que « ’écoe de a inance ». Une récente étude de son Edhec NewGen Taent Centre conirme d’aîeurs a percée de 'économîe socîae et soîdaîre, un secteur cîbé en 2017 par 23 % des étudîants françaîs (contre 14 % en 2014). Pour répondre à a demande croîssante des étudîants et des entreprîses, 'Edhec éargît donc cette année sa gamme de certîicats en créant « Expora 2 – Sus-taînabe Innovatîon ». Pour a premîère édîtîon, î sera ouvert à 30 étudîants quî travaîeront par exempe à « îdentîier un modèe économîque înnovant permettant de générer des revenus à court terme autour du busîness des véhîcues éectrîques ».
→139 997 élèves-ingénieurs 139997 éèves-îngénîeurs ont été recensés en 2016-2017 seon es dernîers chîffres pubîés par a Cdei, soît une croîssance annuee des effectîfs de 4,1 %, bîen supérîeure à a hausse reevée pour ’ensembe des étudîants dans es étabîssements d’ESR (+ 1,8 %). Cette progressîon est d’abord e faît des écoes d’îngénîeurs prîvées, quî ont enregîstré une hausse de 7,7 % de eurs effectîfs. En tous es effectîfs des écoes françaîses d’îngénîeurs ont trîpé depuîs 1990. D’îcî 2025 ce sont encore un pus de 20 % suppémentaîres quî devraîent y être reçus.
→Les CCI encore lourdement ponctionnées ? Ce ne seraîent pas moîns de 37 mîîons que ’État pourraît ne pas verser en 2018 à a chambre de commerce et d’îndustrîe Parîs Ie-de-France seon Les Echos. En tout a « taxe sur es fraîs de chambre » qu’ees touchent pour eurs fraîs de fonctîonnement pourraît en effet être ponctîonnée de 150 mîîons d’euros en 2018, soît une baîsse de 17 % quî en suît bîen d’autres (en queques années es dotatîons sont passées de 1,4 mîîard à 900 M€). Questîon : comment es CCI pourront-ees contînuer à soutenîr toutes eurs écoes ?
L’ESSENTIEL DU MOIS
Delphine Manceau fait sa rentrée à Neoma BS
Au côté du président de l’école, Yves Bénard, Delphine Manceau (@delphmanceau) faisait le 20 septembre sa première conférence de presse en tant que directrice générale de l’école. L’occasion pour elle de présenter le travail de ses nouvelles équipes tout autant que son «enthousiasme pour son nouveau poste». lors que l’adoption du statut d’établissement d’ensei A gnement supérieur consulaire (EESC) a été reportée er au 1 janvier 2018, n’y seront pas inclus les bâtiments «en raison de l’importance des frais de reconstruction des campus» annonce Yves Bénard. 50 M€ vont ainsi être investis pour construire de nouveaux locaux à Reims dans le cadre d’une SCI dont l’EESC sera actionnaire aux côtés des deux chambres de commerce et d’industrie et d’actionnaires comme la Caisse des Dépôts. Côté nouveauté c’est le lancement à la rentrée 2018 du nouveau Global BBA en 4 ans (qui regroupe les actuels Le tout avec un recrutement international facilité par le BSc in international business en 4 ans et BBS en 3 ans) Brexit. «Nous bénéficions de flux post Brexit tant pour les qui occupe les équipes. 100 % en anglais il comprendraétudiants que pour les professeurs qui, pour beaucoup, un ou deux semestres à l’international avec différentsauraient d’abord pensé au RoyaumeUni auparavant et parcours dont un parcours association dont l’emploi dunous rejoignent en pensant notamment à la pérennité des temps sera aménagé pour permettre aux étudiants definancements européens de leurs laboratoires», souligne prendre des responsabilités. Delphine Manceau. ■ →ivédlaoVriatiosentpréodeaMenihpleDednubuTYorsuueance
Une nouvelle identité visuelle pour l'ICN
Pour accompagner sa première rentrée sur le campus Artem, ICN Business School se dote d’une nouvelle identité visuelle au « design vintage ». L’école a confié la réalisation de sa nouvelle charte graphique ainsi que la réflexion autour de sa signature de marque à l’agence de conseil et de communication "C’est qui Maurice ?", basée dans le Grand Est, en « cohérence avec l’ancrage territorial historique d’ICN ». La nouvelle identité se propose « d'unir 2 mondes : le patrimoine, le savoir et la sagesse d'un côté, l'ouverture au monde, ■ aux jeunes et à l'avenir d'un autre côté ».
Le tirage au sort est illégal ! Le MESRI fait appel…
Circulaire d’avril 2017 le légitimant ou pas, le tribunal administratif de Bordeaux a jugé illégal le tirage au sort dans un jugement du 21 septembre. Le motif : une simple circulaire ne peut prétendre avoir une telle importance réglementaire. L’université de Bordeaux a indiqué qu’elle se soumettrait à la décision. «Nous sommes est face à une formidable hypocrisie de la part de tout le monde. Quelles que soient les décisions de justice, on ne pourra jamais accueillir 2 000 étudiants en première année de Staps. Et ça n'a pas de sens que ceux qui viennent soient tirés au sort», déclare le président de l’université, Manuel Tunon de Lara.
Dans le même temps la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a décidé de se pourvoir en cassation devant le Conseil d’État au motif que les «ordonnances s’écartent de la décision rendue le 2 juin 2017 par le Conseil d’État». La plus haute juridiction administrative, également saisie par voie de référé, avait alors rejeté deux requêtes tendant à la suspension de la circulaire du 24 avril 2017, qui contestait directement le recours au tirage au sort afin de permettre l’affectation des candidats dans les filières en tension, conformément à l’article L. 6123 du Code de l’éducation. ■
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Classement du FTin masters in management: pourquoi les écoles françaises décrochent
Le Financial Times a significativement modifié la méthodologie de son classement des masters in management cette année en collectant des informations sur le premier emploi des jeunes diplômés. L’objectif : mieux analyser la progression de leur rémunération pendant les trois premières années de leur carrière. Une démarche qui permet aux business schools britanniques de progresser largement au détriment de la plupart de leurs consoeurs du continent, notamment françaises. n tiers des business schools britanniques gagne cette année U cinq places quand les deux tiers de leurs homologues françaises en perdent cinq et plus ! La City University gagne par exemple 20 places et l’Imperial College six (mais aussi HEC Lausanne onze). La méthodologie favorise en effet paradoxalement les écoles dont les diplômés débutent leur carrière à un niveau de rémunération peu élevé mais qui progressent beaucoup ensuite. Ce qui est le cas des business schools britanniques avec en moyenne 62 % d’aug mentation de leurs diplômés en 3 ans contre 45 % pour les Fran çaises… alors qu’elles proposent un salaire de seulement 55 000 $ en moyenne contre 64 000 $ pour les françaises. Mais peuton vrai ment croire que les salaires des jeunes diplômés augmentent de
80 %, voire 100 %, en trois ans à la sortie de certaines écoles ? Beaucoup s’interrogent sur la pertinence d’un critère qui a pris cette année une importance particulière au détriment du point fort des business schools françaises qu’est leur ouverture internationale.
:Les business schools françaises défavorisées. Si elles dominent toujours le classement avec 24 programmes classés (18 pour les Britanniques), les business schools françaises connaissent de sérieux revers. À l’exception d’HEC, toujours bien e ancrée à sa 2 place, et de Kedge (qui progresse de deux places à e la 51 ) toutes les autres baissent cette année. Si la chute est limitée e pour l’Essec (2 places à la 5 ) ou ESCP Europe (2 places égale e ment à la 6 ), l’addition est particulièrement salée pour Grenoble EM et Rennes SB qui perdent toutes deux vingt places et se retrouvent e e respectivement au 33 et 55 rang. Enfin ParisDauphine entre à la e 68 place. Comme depuis sept ans le classement reste dominé par Saint Gallen et est également marqué par la remontée de l’IE business school (quatre places de gagnées en un an et sept en deux pour e e atteindre le podium), la London BS (4 ) ou l’Esade (8 ) alors que le e e Cems revient dans le classement à la 9 place (mais il était 5 lors de son précédent classement, en 2015). En se classant tout de suite à e la 41 place la Frankfurt School of Finance and Management réalise ■ la meilleure entrée.
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EN BREF
→ESCP Europe crée un centre d’excellence du management interculturel Le campus de Berîn de ESCP Europe vîent de ancer un Centre d’exceence du management întercuture quî a pour objectîf « d’assocîer e déveoppement des compétences întercuturees avec des projets de recherche académîque orîentés vers a pratîque, en encourageant es coaboratîons à travers un réseau de scîentîiques, d’entreprîses et d’organîsatîons ».
• Le Centre d’exceence du management întercuture accueîe 18 professeurs étabîs sur tous es campus du réseau ESCP Europe.
Clémence VIDIER-FAURE Toutes ces expériences m’ont donné le goût du défi Riche de l’expérience en marketing relationnel acquise chez Canal+ en césure puis en alternance, elle entre chez Michelin pour de la vente terrain dans un univers 100 % masculin, où elle évolue avec une agilité très vite remarquée. Propulsée au sein de la Direction de la Communication et des Marques, elle côtoie le plus haut niveau du Groupe, mais très vite le marketing (sa spécialisation initiale) lui manque. Sa dextérité avec les chiffres lui ouvre alors les portes d’un métier mêlant faculté d’analyse, prospective et stratégie. Aujourd’hui Business Intelligence Manager,cette championne de la mobilitémultiplie également les performances en course de fond.
Martin BOSSU Travailler dans sa passion n’a pas de prix Passionné du volant, sa spécialisation en marketing automobile lui donne l’opportunité de travailler dans le domaine de ses rêves. Après un semestre à Dublin Business School en marketing/communication, il affûte son savoir-faire opérationnel et cumule les expériences terrain au sein de Mercedes et BMW. Passé successivement par leurs services commercial, marketing, événementiel en stage puis en alternance, il est recruté dès sa sortie de l’École comme Aftersales Marketing Specialist chez BMW France. Pionnier de l’automobile de demain, il est aujourd’hui au cœur de l’innovation en tant que responsable régional au sein de BMWi, le concept de mobilité 100 % électrique de la marque.
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D O S S I E R
Innovation : le nouveau maître mot des écoles
Dans un monde multipolaire, en évolution constante, la capacité d’innovation est de plus en plus la caractéristique principale que les entreprises recherchent chez les diplômés. Mais comment l’enseignement supérieur peutil rendre les étudiants innovants ? Illustrations par les exemples.
La rentrée des nouveaux étudiants d’Audencia est ponctuée par plusieurs événements dont un exercice collectif d’innovation qui se conclut par une présentation du projet sur scène.
Depuis trois ans la rentrée des étudiants d’Audencia tout juste sortis de leur classe prépa se fait sous le signe de l’innovation managériale. L’idée des « Audencia Talents » : répondre aux défis des entreprises pendant deux jours et présenter ses idées sur scène.
eur idée : des croquettes pour chats siglés Alain Ducasse L présentées dans des machines style Nespresso dont ils ont fabriqué un prototype (en carton). Le tout présenté sous forme de sketch aux 350 autres étudiants qui faisaient leur première rentrée à Audencia BS. Pendant les deux jours qui suivent leur rentrée, les étudiants de première année d’Audencia BS sont appelés à répondre aux défis que leur présente une dizaine entreprises présentes. Mars Petcare, la filiale du géant alimen taire Mars spécialisée dans la nourriture pour animaux, voulait justement « lancer une nouvelle marque premium ». Pas de quoi désarçonner Blandine, tout juste issues d’une khâgne, et Lucille, d’une prépa ECS et toute leur équipe : «Nous savions que nous allions vite être mis dans le bain du travail en groupe comme de l’oral et cela s’est très bien passé avec d’autres élèves que nous ne connaissions absolument pas. Avec un vrai esprit de camaraderie !».
:Des entreprises motivées
Les entreprises sont très demandeuses de cette rencontre avec des étudiants tout juste sortis de leur classe préparatoire ou arrivés en admission sur titre après un premier diplôme. «Nos nouveaux étudiants ne pensaient pas pouvoir être opérationnels aussi vite sur des sujets qui ne requièrent pas de compétences techniques pointues», explique la directrice des études, Claude Lombard. «Ils comprennent qu’on peut avancer avec d’autres formes d’apprentissage que celles auxquelles ils étaient habi tués jusqu’ici», confirme Daniel Scott Evans, le directeur des programmes. Et les sujets peuvent être très divers. Et loin des préoccupations quotidiennes des étudiants. Victor et Mathieu ont travaillé à la création d’un mixte intergénérationnel pour l’entreprise de mai sons de retraite Le Noble Age : «Il fallait réfléchir à améliorer l’ambiance et à rendre plus attrayants les nombreux métiers. Ce que nous avons tenté de faire en n’ayant pas peur d’avoir des idées originales, de se lâcher pour aller de l’avant».
:Les 6 règles de la créativité
Chaque groupe d’étudiants est soutenu par un coach qui les fait travailler dans ce qu’on appelle le « design thinking ». «Les étudiants sont très scolaires, avec des schémas linéaires, à nous de leur insuffler de nouvelles techniques par l’empathie, la créa tivité, le travail collectif, leur faire comprendre comment il faut intégrer des utilisateurs pour créer de l’usage et de l’innova
D O S S I E R
La rentrée des étudiants de Skema BS s’est faite cette année sous la forme d’un défi multicampus retransmis à distance.
tion», confie le responsable des 18 coachs, le designer Thomas Dupeyrat. Différer le jugement, favoriser les idées folles, capi taliser sur les idées folles, laisser la parole à celui dont c’est le tour de s’exprimer, penser « oui et » plutôt qu’un « oui mais » qui veut surtout dire « non », faire parfois le deuil de ses idées, sont les six règles que les coachs insufflent aux étudiants pendant les deux jours de la formation. En amont ces coachs ont travaillé avec les entreprises pour dé finir des thèmes de réflexion accessibles et réalisables dans un temps défini. «Dans le cadre de ce qu’on appelle le "challenge based learning" le temps limité est un facteur clé de la réus site. Nos étudiants doivent produire des livrables dans un temps défini avec des ressources que nous mettons à leur disposi tion 24 h sur 24», commente Daniel Scott Evans pour lequel «l’innovation naît d’abord de la responsabilisation des étudiants visàvis de leur apprentissage en leur apprenant à apprendre par euxmêmes».
:Le pitch final
Les deux jours de travail débouchent sur une présentation sur une scène bâtie dans le gymnase de l’école. Assis par groupes arborant chacun le teeshirt propre à leur défi les équipes se succèdent. Pour L’Oréal certains ont construit en carton des machines à distribuer les cosmétiques dans les aéroports, Lucille est un chat amateur des croquettes Ducasse, Victor et Mathieu des retraités très convaincants. Les idées du groupe missionné par SaintGobain sont particulièrement innovantes avec l’idée de créer un concours des « constructeurs de l’extrême » et un « SaintGobus » pour les y emmener qui a beaucoup séduit les responsables de l’entreprise venus assister au pitch final. «Nous apprenons à nos étudiants à s’ouvrir aux autres pour faire ensuite la différence en termes d’adaptabilité et d’agilité», souligne Françoise Marcus, la directrice des relations entre prises et diplômés de l’école pour laquelle «il s’agit également d’organiser des moments forts avec les étudiants qui vont créer un lien pérenne entre les étudiants et l’école».■
L’ESSENTIEL DU SUP|PRÉPAS
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OCTOBRE 2017|N°10
→Skema a fait sa rentrée en mode hackathon Cette année, pus de 8 000 étudîants de SKEMA Busîness Schoo ont faît eur rentrée dans 'un des 6 campus (Suzhou, Raeîgh, Beo Horîzonte, Lîe, Parîs et Sophîa-Antîpoîs) înterconnectés. Poînt d'orgue : un déi créatîf pour créer une offre de servîce înnovante dans troîs secteurs : edtechs, smartcîty et cyber-sécurîté, en duo avec es éèves îngénîeurs de 'ESIEA et de 'Unîversîté de Nîce Sophîa Antîpoîs. Puîs es 1 000 prîmo entrants du PGE ont prîs part à un déi créatîf mutî-campus en format hackathon durant eque îs devaîent coaborer et co-construîre des soutîons înnovantes en réponse à des besoîns rées des terrîtoîres avec es étudîants de ’ESIEA. Regroupés par équîpes, es étudîants devaîent notamment produîre un cîp vîdéo coaboratîf sur 'appî ChewChunk depuîs eur smartphone puîs 'upoader sur 'appî.
Course Croisière Edhec, 4L Trophy, Altigliss… les événements étudiants prennent une place de plus en plus importante dans les cursus des écoles de management. Mais qu’apportentils vraiment ?
e e Triathlon Audencia fêtait cette année sa 30 édition et L recevait cette annéeprès de6 900 participants, dont les tout meilleurs triathlètes du monde dans une « Poursuite élite » inter nationale, et plus de 150 000 spectateurs. Le tout encadré par 400 étudiants d'Audencia BS. «Chaque année nous laissons les clés de La Baule à Audencia et nous ne pouvons que nous en féliciter», se réjouit le maire de la ville, Yves Métaireau, venu remettre quelquesuns des trophées.
:Apprentissage par la pratique
«Diriger une association c’est un véritable apprentissage du management par la pratique avec une équipe de 24 étudiants qu’il faut gérer de novembre à septembre pendant 2 h à 2 h 30 par jour», confie Jérémy Paillusson, qui dirige l’association Triathlon Audencia La Baule. «Nous sommes soixante étudiants mobilisés pendant un an pour préparer l’événement», explique de son côté Marvin Blandin, qui présidait en 2016 l’association étudiante de Grenoble EM organisatrice d’Altigliss, la Coupe du monde étudiante de ski qui regroupe chaque année 1 000 étu diants, 45 établissements et 10 pays autour de 20 épreuves sportives à Val d’Isère. L’un comme l’autre ont «mis leur vie de côté pendant presque un an pour préparer l’événement». Tout juste sortis de prépas les responsables des postes clés (président, trésorier, respon sable communication…) doivent en effet gérer un budget qui dépasse les 1,3 M€le Triathlon Audencia La Baule et pour 750 000€ pour Altigliss. Les deux tiers du budget d’Altigliss proviennent des étudiants participants et un tiers de sponsors chaque année plus nombreux, KPMG, Société Générale, Lidl, etc., venus se présenter aux étudiants. Du côté du Triathlon Au dencia il s’agit d’abord pour les entreprises présentes de fédérer leur personnel en envoyant des équipes qui peuvent se relayer (le premier nage, le deuxième pédale, le troisième court) lors de triathlons « trirelais ». Pour les deux responsables associatifs la bonne gestion des relations avec ces sponsors est primordiale. «Je prends per sonnellement en charge la recherche des partenaires (SNCF, Airbus, Cap Gemini, etc.) sachant que certaines ne font que faire participer leurs personnels quand d’autres sont présentes tous les jours, comme Huewei, pour nouer des contacts avec les étudiants», remarque Jérémy Paillusson. À charge également pour leurs équipes d’étudiants de nouer les contacts avec les agents municipaux des deux mairies qui
prennent en charge la sécurité de l’événement. «Nous nous assurons chaque nuit que tous les étudiants ont bien réintégré leurs chambres et faisons des patrouilles avec la police munici pale», rappelle Marvin Blandin. À La Baule les 400 bénévoles de l’école donnent un coup de main décisif pendant les trois jours que dure l’événement.
:Quel encadrement de l’école ?
Ces associations sont plus ou moins autonomes. «Pendant l’an née, nous leur demandons juste de valider régulièrement leurs comptes mais sinon nous n’intervenons pas. C’est leur projet, leur responsabilité», explique JeanFrançois Fiorina, le directeur adjoint de Grenoble EM, très «fier» de ses étudiants et de leur «maturité». L’encadrement est plus important à Audencia où le responsable de la «discipline sport», Hervé Delaunay, forme chaque année la nouvelle équipe : «C’est l’équipe de l’année précédente qui choisit la nouvelle et je n’interviens qu’en bout de course, en novembre quand il faut élire le président, les deux secrétaires et le trésorier. Ce sont tous des passionnés qui ont été bénévoles que je vois très régulièrement jusqu’en janvier où ils sont totalement opérationnels». Passionné de triathlon qui compte même «faire carrière dans l’organisation d’événements sportifs» Jérémy Paillusson a lar gement choisi Audencia dans l’espoir de l’organiser. Lui comme pour tous les autres membres des associations «sait que sur un CV cela fait la différence d’avoir participé à un événement d’une ■ telle ampleur» selon les mots d’Hervé Delaunay. >>>suite page 12
→Intégré dans le cursus Sauf pendant et es dîx jours quî précèdent ’événement, es étudîants d'Audencîa împîqués dans 'assocîatîon ne bénéicîent d'aucune décharge de cours maîs chacun peut vaîder jusqu’à 6 crédîts (sur es 60 crédîts qu'on peut obtenîr par an dans son cursus) vîa un dossîer de vaorîsatîon des acquîs întra-scoaîres. A Grenobe EM ’expérîence entre dans e cadre d’un « parcours entrepreneur assocîatîf » quî permet aux membres cés des dîfférentes assocîatîons de ’écoe de consacrer, pendant un semestre, tous eurs après-mîdîs à a réaîsatîon d’un projet. En amont, îs suîvent une formatîon de 15 jours au moment de eur prîse de fonctîon pour devenîr de « vérîtabes managers opératîonnes » sur des compétences essentîees (trésorerîe, gestîon de conlîts, coachîng, harcèement, etc.).
Chaque année les étudiants de Grenoble EM organisent avec Altigliss, la Coupe du monde étudiante de ski, à Val d’Isère.