Fraternité Matin du 20/06/2024 , magazine presse

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20 juin 2024

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Français

Poids de l'ouvrage

7 Mo

Jeudi 20 juin 2024 / N° 17 841 www.fratmat.infoPrix: 300 Fcfa  Cedeao : 450 Fcfa  France: 1,70 € PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALES
Pôle industriel de Pk 108 (N’Douci) P. 12
La Chine décaisse
305 milliards de FCfa
Économie, diplomatie, sécurité, politique sociale
Comment Ouattara a mis
la barre hautP. 4
Qualité du poisson et de la viande sur le marché
Sidi Touré :“ Nous appliquons un PHOTO : PRÉSIDENCE Sénatcontrôle rigoureux ’’ Pp. 2-3PHOTO :BOSSON HONORÉ La Côte d’Ivoire consomme près de 650 000 tonnes de 19 lois examinées à la première session poissons pour 100 000 tonnes de production nationale Kandia Camara :« La Côte d’Ivoire Un marché de plus de 500 000 tonnes à capter se porte à merveille » P. 5
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L’ invité des rédactions
Jeudi 20 juin 2024
La Côte d’Ivoire autosuîsante en ressources animales et halieutiques
Sidi Touré :‘‘ Nous allons y arriver dans quelques années ’’
Le ministre des Ressources animales et halieutiques était l’Invité de la tribune d’échanges de Fraternité Matin, le 13 juin dernier. Première partie des débats avec les journalistes. kina Faso et la Guinée sontd’origine animale. Automatila pêche industrielle qui se -en crise. Ce sont ces payspratique avec des chalutiersquement c’est diagnostiqué qui nous approvisionnent enayant une grande capacité. pour voir s’il n’y a pas des protéines animales. Donc En moyenne, par an, nous germes non propices à la ces circuits d’approvisionne3 000 embarcations en - avons consommation. Nos services ment se retrouvent aussitôtce qui concerne la pêche ar- vétérinaires très compétents perturbés. D’où les appels tisanale. Il y a très peu d’Ivoi-couvrent toute l’étendue du importants que nous lançons riens dans cette pêche, ce quiterritoire pour veiller à la sé-au privé à investir dans lesest un peu dommage. Pourcurité de ce que les Ivoiriens ressources animales et ha-consomment. Au-delà desaccompagner le secteur de la lieutiques. Parce que nousports d’entrée sur les marpêche artisanale, nous avons -devons le faire. Nous n’avons procédé à la réalisation d’in-chés, un contrôle est fait pas le choix que d’aller vers frastructures structurantes dans les différents lieux de cet objectif. Parce que les pour répondre à l’une des vente pour s’assurer de la populations doivent consom- problématiques majeures de qualité des produits mis à la mer. C’est un cri du cœur. ce type de pêche : les pertesconsommation. Générale-Mais globalement aussi, unepost capture. Elles repré-ment, dans les périodes de volonté afchée du gouverenviron 40 % pour- sentent grande consommation, nous nement d’aboutir à cette au-lançons des campagnes d’inle pêcheur. C’est pour éviter -tosufsance. Et je pense queces pertes que nous avonsformation et de sensibilisation nous allons y arriver dans mis en place des dispositifs des populations à l’effet de quelques années, parce questructurels adaptés appelés savoir choisir leurs poissons. des efforts sont en train d’être des débarcadères. Il y en ici Nos femmes et mamans faits, d’être multipliés. à Abidjan, notamment celui savent le faire. Globalement, de Locodjro et à Sassandra. le système de contrôle des Pêche artisanale, îabilitéLe débarcadère permet aussidenrées animales est très du poisson vendu sur lede faire le suivi sanitaire desbien suivi. Nos vétérinaires marché, quantité de pois-poissons débarqués avecfont un excellent travail et son et de viande exportéeveillent au grain.des vétérinaires. Mais il n’y a chaque année...pas que les débarcadères où les analyses de vétérinaires100 000 tonnes de pois-Dans notre approche et notre sont faites sur les poissons,sons produites, 650 000 nomenclature, nous avons cela est fait aussi aux postestonnes consommées catégorisé la pêche en plu-d’entrée, notamment au port, sieurs natures de pêcherie : à l’aéroport et sur les voies Chaque année, la Côte la pêche artisanale, celle faiteroutières.d’Ivoire consomme près de avec les petites pirogues, Même à l’aéroport ou sur les650 000 tonnes de poissons. Le ministre Sidi Touré a répondu sans faux-fuyant… la pêche semi-industrielle voies routières, nous dispo-Dans ces 650 000 tonnes, qui utilise des instruments sons de services vétérinairesnous n’en produisons que Politique de productionavait produit d’excellents réen France. Nous ne- tamment un peu modernes tels quequi font systématiquementtrès peu. À peine 100 000 des aliments de bétail, desultats. C’est d’ailleurs de cet pouvions pas faire l’économie des pirogues motoriséesla revue de tout ce qui va àtonnes venant de la pêche poisson et de volaillehéritage que sort notre patri- de cette volonté sur le plan d’une certaine taille et qui l’alimentation. Ce qu’on ap- normale et semi-industrielle. moine de ranchs et de sta-plus, malheunational. En -vont beaucoup plus loin et pelle les denrées animales etLa pêche ordinaire dans Pour ce qui concerne la coo- tions. Notamment le Centrereusement, le Mali, le Bur-pération avec le ministèrenational ovin, le ranch de la d’État, ministère de l’Agricul- Marahoué... Toutes ces ins-ture, du Développement ruraltallations avaient commencé et des Productions vivrières à produire des résultats et relativement à la productionnous étions en train d’at-de maïs, il faut dire que le peu teindre cette autosufsance. de maïs qui existe est destinéMalheureusement, il y a eu à la consommation humaine. les ajustements structurels Notamment pour la confec-et la fermeture de cette im-tion du kabato (mets ivoirien)portante société d’État. Ce et la pâtisserie de façon gé-qui a conduit à la désorgani-nérale. Nous escomptons sation de ce mécanisme et qu’une partie de ce qui sera les priorités de l’État se sont produit grâce aux surfaces orientées vers d’autres spé-emblavées et mise à la dis-culations. En l’occurrence, position des producteurs de les cultures de rente telles maïs et de soja – en interac-que le café et le cacao. La tion avec le ministère d’État,partie animalière a manqué ministère de l’Agriculture - d’accompagnement. Et puis, sera réservée à l’alimentation il y a eu la volonté politique du bétail. Et nous espéronsde laisser la chance aux pays que cela va impacter signi-de l’hinterland d’avoir des cativement les coûts. sources de revenus dans Effectivement, la volonté l’élevage de façon générale. des gouvernants de par-La réalité s’impose à nous venir à l’autosufsance en aujourd’hui. Notamment ressources animales et ha- avec la crise de Covid-19 et lieutiques est afchée depuis les frontières fermées, nous 1960. Cette volonté devenaitavons compris qu’il faut pro-effective en termes d’autosuf- duire localement ce que nous sance de la production ani- consommons. Tout le monde malière. Vous vous souvenezs’en est rendu compte. D’où PHOTOS : HONORÉ BOSSON de la défunte Sodepra qui des grandes initiatives de …aux questions des journalistes du quotidien gouvernemental… avait été mise en place et quisouveraineté alimentaire, no-
Jeudi 20 juin 2024
nos élevages traditionnels d’aquaculture se situe entre 5 000 et 10 000 tonnes. Ce qui représente en moyenne 350 milliards de F Cfa de ressources pour importer du poisson congelé et nourrir les Ivoiriens. Nous sommes certainement le premier pays à importer du poisson. Ce n’est pas normal. C’est ce paradigme qu’il faut chan-ger. C’est pour cela que nous avons créé des projets struc-turants qui visent à mettre à la disposition des Ivoiriens un modèle. Nous expérimentons le mécanisme et nous créons un écosystème autour de cela, à savoir des zones de développement aquacoles durables. Dans les domaines de l’alimentation, du froid, du transport et de la commercia-lisation. Mais il est important de mettre de l’argent dans toute la chaîne de valeur du poisson. Aujourd’hui, ce mo-dèle existe et c’est cela que nous vendons aux popula-tions, an qu’elles puissent s’intéresser et investir. Et cela commence à produire ses effets, puisqu’il y a beau-coup d’intérêt à investir dans l’alimentation. Aujourd’hui à Taabo, il y a des usines qui sont en train d’être instal-lées, en vue de la production d’alevins. Il y avait déjà des centres d’alevinages natio-naux. Faire de l’alevinage rapporte beaucoup d’argent, donc le secteur privé com-mence à s’y intéresser. Nous les encourageons à y aller. Il faut faire attention aux fake news qui existent sur les réseaux sociaux. Du fait des mauvaises pratiques de pêche, des poissons avaient disparu de nos assiettes. C’est d’ailleurs ce qui a justié que nous avons mis en place, depuis l’année dernière, le mécanisme de fermeture des pêches. Un constat a été fait. Après un mois de ferme-ture pour la pêche artisanale et deux mois pour la pêche semi industrielle, nous avons constaté une augmentation de la disponibilité des pois-sons. Ce qui nous a encou-ragés à demander au gou-vernement la reconduite de cette mesure, cette année. D’ailleurs, le texte a été adop-té en Conseil des ministres du 12 juin 2024 et fera l’objet d’une communication excep-tionnelle. Au-delà de la ferme-ture qui a eu lieu uniquement dans la zone maritime, l’an-née dernière, nous passons, cette année, à la fermeture de la pêche dans les eaux conti-nentales. Nous allons choisir deux lacs et deux lagunes. La lagune Aby et Kossou, an de tester, cette année, la viabilité de ce mécanisme, avant de le généraliser en 2025 sur toutes les eaux sur le plan national.
Des produits nuisibles, cause de la récente mort des poissons à Abidjan
La problématique de la mor-
L’ invité des rédactions
…sous le regard de ses collaborateurs et assistants.(PHOTO : HONORÉ BOSSON)
talité des poissons est un phénomène annuel de façon générale. Cela se déroule dans des périodes bien pré-cises : la saison des pluies. Dès qu’elle commence, il y a des espèces spéciques qui sont concernées. Surtout les tilapias qui sont des espèces qui ont besoin de beaucoup d’oxygène dans l’eau pour résister. Malheureusement, au cours de ces périodes plu-viales, il y a des éboulements et de la boue. Également, certaines usines déversent de façon anarchique des produits nuisibles dans les eaux. Et ces déversements vont alimenter les algues qui vont proliférer dans nos eaux et entrer en compétition avec les poissons, quant à l’ab-sorption de l’oxygène à un moment donné. C’est pour-quoi, il reste très peu d’oxy-gène pour les poissons. Et quand vous mettez la sai-son des pluies où il y a des retournements de la vase de fond qui remonte, avec le fait que cela brouille un peu l’atmosphère dans l’eau, le poisson ne peut pas résister et on a une forte mortalité. Et cela, je le dis sans prendre en compte les périodes où il y a des maladies particulières. En revanche, il n’empêche que les services vétérinaires, dès que la constatation est faite, la première des réac-tions est de prendre des spé-cimens et aussitôt faire l’ana-lyse dans les laboratoires agréés nationaux et interna-tionaux, an de s’assurer de la qualité du poisson. Parce que nos parents souvent ne regardent pas cela. Pour eux, c’est une aubaine d’avoir du poisson sans se fatiguer et ils le consomment directe-ment. C’est souvent inscrit, interdiction de consommer et de pêcher dès que ce phé-nomène est constaté. On fait l’analyse et si c’est bon pour
la consommation, on interdit, quand bien même on sait qu’il sera consommé. Cela permet de préserver les populations. C’est ce qui a été fait comme démarche, lorsque du côté de Port-Bouët, ces derniers mois, on a constaté une mortalité de poissons due à ces nombreux phénomènes, sans oublier tout ce qui a été déversé dans la lagune. C’est d’ailleurs pour cela que le mi-nistre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique a fortement fait la mobilisation à l’effet d’inviter les populations à ne pas déverser n’importe quoi dans la lagune. Car ce n’est pas bon, ce n’est pas adapté. La lagune n’est pas un déversoir. Il y a des voies, des circuits appropriés pour orienter les déchets des mé-nages. Ce n’est pas dans la lagune qu’ils doivent se re-trouver.
Un dispositif satellitaire de surveillance contre la pêche illégale
Effectivement par le passé, il y avait cette constatation de pêche illégale dans nos diffé-rentes eaux, ce qui a amené le gouvernement à autoriser la mise en place d’un système de surveillance satellitaire. Aujourd’hui, nous disposons d’un dispositif qui permet de tracer les différentes activi-tés de pêche dans nos eaux. Et même votre bateau peut se retrouver aujourd’hui à Grand-Lahou, même si vous ne l’avez pas signalé, nous pouvons remonter le temps à travers cette observation pour savoir d’où il vient pour arri-ver à Grand-Lahou, qu’est-ce qu’il a fait pendant tout ce par-cours, où il s’est arrêté pour pêcher. On a cette capacité de remonter le temps à travers la visualisation satellitaire. Ce qui nous a permis, l’année der-
nière, d’intercepter un bateau qui a été sanctionné. L’année d’avant, nous en avons arrê-tés deux. Cette année, on n’a pas eu d’observation, parce que la sanction a payé. On a de moins en moins d’infrac-tions ofciellement identiées. Cependant, nous veillons au grain à travers le dispositif de surveillance de la pêche.
Industrie thonière
Elle n’est pas reluisante. Nous avons 3 ou 4 acteurs majeurs et malheureuse-ment, un acteur est en train de faire faillite et cela crée des situations assez parti-culières dans l’emploi des femmes, parce qu’elles sont les plus actives dans cette industrie. Nous sommes en train d’aider cette entreprise à avoir un repreneur pour sau-vegarder les emplois. Nous lui avons accordé toutes les facilités pour qu’elle puisse survivre an de pouvoir pré-server les emplois. Nous tra-vaillons à cela, malheureu-sement, c’est une situation que nous constatons. Mais cela ne met pas en péril toute l’industrie thonière en Côte d’Ivoire. Je rappelle que notre pays est le premier port tho-nier d’Afrique, justement par l’activité de ces différentes entreprises. Et un marché perdu ou un acteur qui dispa-raît, c’est dans l’ordre normal des choses, dans ce secteur industriel. Forcément donc, les autres acteurs vont se bonier et prendre le relais, c’est la loi du marché de fa-çon générale. Mais ce serait vraiment dommage que des emplois soient perdus. Nous travaillons avec les chefs de cette entreprise pour que l’investisseur initial ne se re-tire pas brusquement, car c’est ce qui est en train de se passer. C’est un choix straté-gique de l’investisseur initial.
Et nous faisons le nécessaire pour rattraper le coup.
Approvisionnement du marché en faux thon
C’est très complexe à dire, en réalité. Nous entendons dire qu’il y a des embarcations des Chinois et autres étrangers dans nos différentes eaux. Mais dans le fond, administra-tivement, ce n’est pas correct de le dire. Parce que quand ces navires viennent pêcher en Côte d’Ivoire, ils prennent le pavillon ivoirien et de-viennent des embarcations de nationalité ivoirienne. C’est un peu ça le paradoxe. Même si, à l’origine, ces embarcations viennent d’autres pays, dès l’instant où elles battent pa-villon ivoirien, elles exercent en tant que navires ivoiriens. Il y a beaucoup d’amalgames qui sont faits dans l’apprécia-tion des choses. Cela dit, en réalité, la Côte d’Ivoire n’a pas de flotte nationale dans ce commerce malheureuse-ment. Par le passé, il y en a eu, à l’instar de Sivomar qui a fait faillite. Depuis lors, il y a eu des tentatives qui n’ont pas véritablement abouti. Il y a quelques petites embarca-tions, mais elles ne sont pas signicatives pour marquer le coup. Sur le faux thon, appelé encore poisson garba de fa-çon générale, la livraison, la production et la disponibilité sont constantes sur le mar-ché. Aujourd’hui, ce produit a tellement pris de la valeur qu’il y a une tentation à la suren-chère. Et cette habitude ali-mentaire se propage dans la sous-région. Ce poisson était rejeté en mer ou réutilisé pour l’alimentation du bétail, mais beaucoup de gens voient qu’il y a une valeur ajoutée, grâce aux habitudes alimen-taires ivoiriennes qui ont été communiquées dans d’autres pays.
3
L’État aux côtés des entre-prises du secteur
Permettez-moi de revenir sur la question de l’usine que vous avez évoquée tout à l’heure. Pour cette usine, concrètement, ce sont 1 000 emplois qui sont menacés, dont 90% concernent les femmes. La situation dure de-puis 3 mois. En attendant de trouver une issue heureuse, vous avez évoqué deux pos-sibilités : faire en sorte que l’investisseur ne se retire pas brutalement ou faire en sorte que de nouveaux investis-seurs intègrent le capital de l’entreprise pour préserver les emplois. Les salariés qui sont en détresse, en ce moment, veulent savoir si l’État va s’engager lui-même, puisque que vous dites que la Côte d’Ivoire est le pre-mier port thonier de l’Afrique de l’Ouest. Qu’est-ce qui fait que les investisseurs sont ré-ticents et pourquoi l’État n’in-tervient-il pas directement ? Je vais commencer par cette dernière question. Je ne veux pas nommer l’entreprise en question, au risque que les différents points de conance qu’elle a s’effritent et que cela accélère sa dégringolade. C’est pour ça que nous n’en parlons pas beaucoup. Mais nous travaillons à l’effet de pouvoir amortir la chute et nous assurer surtout du re-bondissement de cette entre-prise. Ce n’est pas le rôle de l’État de s’investir dans le sec-teur de la production. Cela, nous tenons à le souligner. Le rôle de l’État, de façon géné-rale et structurellement, c’est de créer les conditions pour laprospérité des initiatives privées et faire en sorte que le secteur privé ne voie pas en lui un concurrent. Ce secteur est déjà très concurrentiel. Il y a 2, 3, ou 4 acteurs majeurs qui se font la concurrence en permanence, l’État ne peut pas venir se mettre en compé-tition avec les 3 autres
RETRANSCRIPTION : HERVÉ ADOU PATRICK N’GUESSAN DRAMOUS YÉTI BAMBA ABOUBAKAR FAUSTIN ÉHOUMAN SABINE KOUAKOU FATOU SYLLA FRANCK YÉO ÉMELINE PÉHÉ ANGE AKPA CÉLESTE KOLIA MELEDJE TRÉSORE ÉDOUARD KOUDOU MORIBA SANOGO KANATÉ MAMADOU COMPTE RENDU :CASIMIR DJÉZOU ET GERMAIN GABO COORDINATION :DAVID YA
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