Fraternité Matin du 14/11/2024 , magazine presse
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Français
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2024
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Publié par
Date de parution
14 novembre 2024
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
6 Mo
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Cohésion sociale
Le nouvel archevêque chez Henriette Diabaté Du jeudi 14 au dimanche 17 novembre 2024 / N° 17 964 www.fratmat.infoPrix: 300 Fcfa Cedeao : 450 Fcfa France: 1,70 € P. 7 PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALES COP 29 /Richesse verte de l’Afrique Le plaidoyer de
Tiémoko Meyliet Koné La Côte d’Ivoire se positionne sur le PHOTO : PRÉSIDmENCEarché international du carbone Pp. 2-3 Présidentielle 2025 Des chèques à 238 agriculteurs / Beugré Mambé “ Notre pays doit devenirLe Forum des houphouétistesP. 6 champion d’Afrique propose Ouattara en agriculture ”P. 4Le Ppa-CI plaide pour Gbagbo à la CeiFélix Anoblé, président du FH. Lutte contre la fraude dans le secteur du gaz P. 11 Bientôt une campagne de sensibilisation et de répression
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N ation
Richesse verte de l’Afrique
Du Jeudi 14 au Dimanche 17 novembre 2024
Tiémoko Meyliet Koné plaide pour sa prise en compte dans les Pib
Le vice-Président de la République de Côte d’Ivoire a déploré le fait que la richesse verte, souvent sous-évaluée, soit réduite à des chiffres qui ne rendent justice ni à sa valeur réelle ni à son rôle fondamental dans l’équilibre de l’environnement. e vice-Président de la Ré-(Bad) et la Banque mondiale,Selon lui, mesurer et valoriser publique de Côte d’Ivoire,dans la mise en œuvre desla richesse verte des pays afri-Tiémoko Meyliet Koné, astratégies africaines de valori-cains est un moyen essentiel L pris part, mercredi 13 no-sation du capital naturel. Dansde lutter contre les change-vembre, à une rencontrece cadre, il a évoqué l’expé-ments climatiques et la dé-de haut niveau consacrée àrience de la Côte d’Ivoire qui agradation de l’environnement. la réévaluation du capital na-renforcé sa gouvernance clima-Abondant dans le même sens turel et à la comptabilisationtique et lancé un projet nova-que le vice-Président ivoirien, de la richesse verte des paysteur de valorisation des créditsle Chef de l’État congolais a africains. Cette rencontre s’estcarbone, en collaboration avecsouligné que l’intégration de la tenue à Bakou, en Azerbaïdjan,le Fonds de partenariat pour levaleur du capital naturel dans en marge du Sommet mondialcarbone forestier de la Banqueles comptes nationaux permet-sur le climat. Elle a réuni plu-mondiale. Toujours, selon lui, cetra de renforcer la résilience sieurs Chefs d’État et de gou-projet a déjà généré des retom-des économies africaines vernement africains ainsi quebées positives tangibles pourface aux enjeux climatiques et des responsables d’organisa-les populations ivoiriennes.d’améliorer la gouvernance des tions internationales et s’est dé-Enfin, le vice-Président a évo-ressources naturelles. roulée sous la coprésidence duqué l’importance du mécanismeCette rencontre de Baku a été Président de la République dudes crédits carbone, un outil of-l’occasion de réaffirmer la né-Congo, Denis Sassou NGues-frant d’importantes opportunitéscessité d’adopter une vision so et du président de la Banqueà l’Afrique.audacieuse et inclusive d’un africaine de développementEn effet, dira-t-il, la vente deavenir plus vert et plus durable. (Bad), Akinwumi Adessina.crédits carbone permet nonLes échanges ont permis de Lors de son discours, leseulement de monétiser la ri-renforcer la coopération inter-vice-Président ivoirien a plaidéchesse verte du continent, maisnationale dans la valorisation PHOTO : PRÉSIDENCE pour la prise en compte de laaussi d’influencer le prix de ladu capital naturel africain, un richesse verte dans les calculs réduite à des chiffres qui ne Côte d’Ivoire à promouvoir la ciers adaptés aux spécificitéstonne de carbone et de mieuxenjeu décisif pour le développe-économiques des pays afri-vision de l’Union africaine en rendent justice ni à sa valeur des économies africaines. Cescontrôler l’évaluation de sonment durable du continent. Les cains. Selon lui, il est primor-réelle ni à son rôle fondamen-matière de développement du-outils seront essentiels pourpotentiel. Aussi a-t-il appeléconclusions de cette réunion dial de refléter le capital naturel tal dans l’équilibre de l’environ-rable et plaidé pour l’élabora-mobiliser les investissementsles pays africains à exploiterdevraient contribuer à orienter dans le Produit intérieur brut nement. Soulignant qu’il est tion de stratégies ambitieuses nécessaires et valoriser le ca-pleinement ce mécanisme, afinles politiques climatiques et (Pib) des nations pour mesurer vital de revoir les mécanismes visant à valoriser et à monéti-pital naturel auprès des acteursd’en tirer profit et d’apporter deséconomiques en Afrique, avec plus précisément cette richesse économiques actuels, afin de ser la richesse verte à l’échelle économiques internationaux, asolutions concrètes aux défisl’ambition de bâtir une écono-et mieux l’intégrer dans les po-mieux valoriser ce capital na-expliqué l’autorité ivoirienne.continentale. Il a proposé, en climatiques mondiaux.mie verte, inclusive et résiliente litiques de développement éco-outre, une évaluation exhausturel, véritable levier pour un -Auparavant, le vice-Président aQuant au Président de la Ré-face aux défis mondiaux nomique. développement durable. tive des ressources naturellesrelevé le rôle déterminant despublique du Congo, Denis Sas-Tiémoko Meyliet Koné a déplo-Par ailleurs, le représentant du de chaque pays africain, toutpartenaires techniques et finan-sou NGuesso, il a rappelé lesDAVID YA ré le fait que la richesse verte, Président Ouattara à la Cop 29 en soulignant l’importance deciers, notamment la Banqueobjectifs de l’Union africaineENVOYÉ SPÉCIAL souvent sous-évaluée, soit a réaffirmé l’engagement de la créer des instruments finan-africaine de développementdans cette initiative ambitieuse.À BAKU, AZERBAÏDJAN
Financement de l’adaptation au changement climatique La Côte d’Ivoire se positionne sur le marché international du carbone a question du financement tiques doit devenir une priorité appel à une large gamme de notables ont été réalisées, de de l’adaptation face aux dans nos actes », a insisté le partenaires : gouvernements, nombreux pays en développe-changements climatiques ministre. Qui a rappelé que les secteur privé, institutions finan-ment continuent de faire face roLcessaires à la mise en œuvre deproche doit se traduire par des plus les économies, menaçant nde de haut niveau, qui s’est était au cœur des dis-impacts des changements cli-cières internationales et com-à des difficultés majeures pour cussions, lors de la table matiques fragilisent de plus en munautés locales. Cette ap-accéder aux financements né-tenue, hier, dans le cadre de ainsi les processus de dévelop-mécanismes de financement leurs Plans nationaux d’adapta-la Cop 29, en Azerbaïdjan. Un pement. durables et novateurs tels que tion (Pna). Le rapport 2023 du événement majeur de l’agenda Il a affirmé que le financement les fonds nationaux pour l’adap-Programme des Nations unies des Chefs d’État et de gouver-tation, les obligations vertes, les de l’adaptation devenait une « pour l’environnement (Pnue) nement des pays signataires de nécessité absolue ». Un appel mécanismes de prêts à impact sur les écarts d’adaptation a, l’Accord de Paris. Cet échange pressant a donc été lancé à et les financements basés sur quant à lui, estimé que les be-a réuni des acteurs clés de la l’action face à des événements les services écosystémiques. soins de financement des pays lutte contre le changement cli-climatiques de plus en plus ex-en développement seraient 10« L’augmentation significative matique. Bien que le vice-Pré-trêmes qui mettent en péril la de ces financements renforce-à 18 fois supérieurs aux flux sident de la République de Côte résilience des pays vulnérables. ra notre capacité à mettre en financiers publics actuels, un d’Ivoire, Tiémoko Meyliet Koné, En Côte d’Ivoire, des mesures œuvre des initiatives résilientes chiffre largement supérieur aux ait été invité à prendre la parole concrètes ont déjà été prises et ambitieuses », a-t-il précisé, prévisions précédentes. lors de cette rencontre, c’est pour répondre à cette urgence, tout en insistant sur l’impor-Pour la Côte d’Ivoire, il est donc Jacques Assahoré Konan, ministre de l’Environnement, du Développe-son représentant, Jacques As-tance de garantir la transpaa souligné le représentant de -nécessaire de combler ce défi-ment durable et de la Transition écologique.PHOTO : D. YA) sahoré Konan, ministre de l’En-cit financier, afin que les paysrence et l’efficience du marché Tiémoko Meyliet Koné. Le pays vironnement, du Développe-a renforcé sa gouvernance cli-té de prendre part activement des financements verts pour en diale, a exploré des solutions vulnérables puissent mettre en ment durable et de la Transition matique en créant une commis-innovantes pour financer cette optimiser l’impact. L’appel de la aux efforts mondiaux pour le œuvre des stratégies d’adap-écologique, qui a porté la voix sion nationale sur le change-adaptation. « Nous sommes climat s’inscrit dans un objectif Côte d’Ivoire intervient dans un tation efficaces. Cela passe de la Côte d’Ivoire. Dans son ment climatique et en adoptant prêts à rejoindre le marché in-non seulement par des financontexte mondial où les progrès plus large de renforcement de -discours, il a souligné l’urgence une loi sur le climat. La mise ternational du carbone, avec la résilience face aux impacts en matière d’adaptation restent cements accrus, mais aussi par de renforcer les mécanismes en place d’un bureau du mar-des réductions d’émissions la mise en place de plans biendu changement climatique. insuffisants. Le bilan mondial de financiers en faveur de l’adap-de haute intégrité », a ajouté ché du carbone a également Le ministre ivoirien a aussi plai-structurés et de capacités techl’Accord de Paris, publié lors de -tation climatique, en particulier marqué une étape importante, Jacques Assahoré Konan, sou-niques renforcéesdé pour une approche intégrée la Cop 28 à Dubaï aux Émirats pour les pays en développe-tandis qu’une table ronde orga-arabes unis, a révélé que les eflignant l’engagement de la Côte et inclusive du financement -ment. « Le monde se trouve à nisée en juillet 2024 avec des d’Ivoire en faveur de solutions de l’adaptation. Pour garantir forts actuels ne permettent pasDAVID YAun moment charnière où l’adap-une efficacité maximale, il a de répondre à l’objectif mondialpartenaires au développement, durables et de la préservation ENVOYÉ SPÉCIAL tation aux changements clima-dont le Fmi et la Banque mon-des écosystèmes. Cette volon-d’adaptation. Si des avancéessouligné la nécessité de faire À BAKU, AZERBAÏDJAN
Du Jeudi 14 au Dimanche 17 novembre 2024
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Adaptation au changement climatique
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La Banque africaine de développement lance un nouveau mécanisme de Inancement
Le ministre ivoirien de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Assahoré Konan Jacques, a salué l’initiative de la Bad.
ans le cadre de la lutte contre le changement climatique, la Banque D africaine de dévelop-pement (Bad) a lancé, hier, à la Cop 29, un nouveau mécanisme financier. Il s’agit de «La fenêtre d’action clima-tique». Cette initiative vise à renforcer la résilience des po-pulations africaines face aux impacts du changement cli-matique, en offrant un finan-cement endogène conçu et géré par une institution mul-tilatérale africaine. Les pays bénéficiaires de ce fonds, dont la Côte d’Ivoire, se ré-jouissent de cette avancée significative. Lors de cette cérémonie, le ministre ivoirien de l’Environ-nement, du Développement durable et de la Transition écologique, Assahoré Konan Jacques, a salué cette initia-tive. Il a rappelé que la Côte d’Ivoire, avec un financement de plus de 7 milliards de dol-lars, figure parmi les premiers bénéficiaires. « Ce fonds sera dédié au financement de la résilience de nos populations. Des projets spécifiques ont déjà été identifiés et nous sommes confiants que cet
outil sera essentiel pour at-teindre nos objectifs d’adap-tation », a-t-il déclaré. Il a insisté sur la nécessité de ne pas répéter les erreurs des fonds climatiques pré-cédents, tout en soulignant les défis rencontrés par des mécanismes de financement similaires, dont le Fonds vert pour le climat. « La mobili-sation des ressources reste difficile et il est essentiel que la Bad prenne en compte les obstacles rencontrés par d’autres fonds », a-t-il ajouté. Il a également appelé à une gestion plus flexible et plus centrée sur les besoins réels des pays africains. Un aspect important de cette initiative réside dans le fait que les pays africains sont désor-mais maîtres du processus. Contrairement aux grands fonds internationaux où ils ne sont pas toujours en mesure de choisir les projets ou les partenaires, ce nouveau mé-canisme de la Bad permet aux États africains de définir leurs priorités et de sélectionner les projets qu’ils jugent les plus pertinents. Cette approche décentralisée répond à une demande de longue date des
Le ministre ivoirien de l’Environnement, du Développement du-rable et de la Transition écologique, Assahoré Konan Jacques.
pays du continent qui souhai-taient avoir plus de contrôle sur les financements destinés à la lutte contre le change-ment climatique. Max-André Irina Fontaine, ministre de l’Environnement et du Développement durable de Madagascar, a également exprimé sa satisfaction quant à la création de ce fonds. Il a rappelé le poids de l’engage-ment des pays africains dans la lutte contre le changement climatique et précisé que ce mécanisme leur permet de concrétiser leurs propres vi-sions de développement du-rable. « C’est une véritable avancée, car ce sont les Afri-cains qui sont au volant de ce fonds. C’est à nous de choisir les projets que nous voulons financer et les partenaires avec lesquels nous voulons travailler », a-t-il déclaré. À Madagascar, par exemple, le financement accordé per-mettra de soutenir des pro-jets comme la création de concessions écotouristiques dans les aires protégées, une initiative portée par Madagas-car national parks. Ce projet s’inscrit dans les efforts du pays pour combiner préser-
vation de l’environnement et développement économique durable. Il a également ap-pelé à la multiplication des fonds pour soutenir des pro-jets à plus grande échelle. « Nous sommes satisfaits de ce mécanisme, mais il faut que l’on puisse avoir encore plus de ressources pour financer d’autres projets d’envergure », a-t-il ajouté. Les parte-naires internationaux, tels que le Royaume-Uni et l’Alle-magne, ont été félicités pour leur soutien à cette initiative, permettant aux pays africains de disposer des moyens né-cessaires pour renforcer leur résilience face aux change-ments climatiques. Alors que le continent continue de se battre contre les effets du réchauffement climatique, la mise en place de fonds cli-matiques endogènes pourrait être annonciatrice d’une nou-velle manière dont les finan-cements sont alloués, gérés et utilisés pour protéger les populations vulnérables et soutenir un développement durable en Afrique DAVID YAENVOYÉ SPÉCIAL À BAKU, AZERBAÏDJAN
Protection des forêts La Côte d’Ivoire partage son expérience à la Cop 29 aurent Tchagba, ministre événements de haut niveau ment, ambitionne de reboiser ces initiatives visent à lutter des Eaux et Forêts, qui ont permis de maintenirenviron 100 000 hectares », a efficacement contre la défo-a pris la parole, le 12 no- la dynamique et de renforcerénuméré le ministre. restation et à garantir l’accès L vembre, lors du Sommet les actions globales contre la Malgré ces avancées, il a de nos commodités agricoles de haut niveau sur lesque des défis dedéforestation. reconnu -et forestières au marché eu-forêts de la Cop 29, pour faireLa Côte d’Ivoire, sous le leanotamment en- meurent, ropéen », a-t-il indiqué. part des efforts et initiatives dership du Président Alas-matière de financement, de l’État de Côte d’Ivoire danssane Ouattara, est fermement pour mettre en œuvre cesLes ambitions de la Côte la lutte contre la déforestationpolitiques ambitieuses. Parengagée dans cette cause. d’Ivoire sont élevées et pour la préservation de Ainsi, plusieurs initiatives ont conséquent, il a lancé un l’environnement. Le thème deété lancées pour renforcer appel aux partenaires tech-À l’horizon 2030, le pays cette session, «Les dirigeants la gestion durable des forêtsentend être un modèle deniques et financiers, aux protègent les forêts pour leet améliorer la gouvernanceforestière durable,institutions financières et gestion climat, la vie et les moyens dedu secteur. Selon lui, parmiaux acteurs internationaux,contribuant de manière signi-subsistance», lui a permis depour accompagner la Côte les mesures phares, figure ficative à la préservation de la rappeler les engagements du la politique de préservation,d’Ivoire dans ses efforts debiodiversité et à la lutte contre pays dans la gestion durablede réhabilitation et d’exten- reconquête de son couvertle changement climatique. Le des forêts et la lutte contre les sion des forêts adoptée en forestier et pour renforcer saministre a conclu en réaffir-effets du changement clima-2018 qui prévoit de couvrircontribution à la lutte contremant l’engagement du pays à tique. 20% du territoire national en la crise climatique mondiale.jouer pleinement sa part dans Dans son discours, Laurentforêt d’ici 2030. Elle vise éga-« Par ailleurs, la Côte d’Ivoirela protection des forêts, tout Tchagba a souligné l’impor-lement à garantir, d’ici 2045, se prépare activement à l’engarantissant des moyens- en tance de la collaboration in-l’approvisionnement durabletrée en vigueur de la nouvelle de subsistance durables aux ternationale, en particulier au du marché en produits fo-réglementation de l’Ue surcommunautés locales qui dé-sein du Partenariat des diri-restiers de qualité. De mêmependent directement des res-la déforestation importée, en geants pour les forêts et le cli-que l’Initiative cacao et forêts,développant des outils desources forestières. mat (Fclp). Cette coalition qui signée en 2017 entre la Côtetraçabilité adaptés pour leCet engagement de l’écono-regroupe 32 gouvernementsd’Ivoire, le Ghana et une trende certaines spécula-- suivi mie la plus forte de l’Uemoa Laurent Tchagba, ministre des Eaux et Forêts de Côte d’Ivoire. et l’Union européenne (Ue) taine d’entreprises du secteurtions, notamment le cacao ets’inscrit dans une dynamique vise à stopper et inverser lale bois. C’est dans ce cadrecacao-chocolat. Cet accord a internationale de lutte contre en février 2024, qui vise à perte des forêts d’ici 2030, pour objectif d’éliminer la dé- diale, prévoit la création dequ’en 2023, le pays a produitla déforestation et de mobili-éradiquer le commerce illé-tout en garantissant un déve- forestation dans les chaînesplus de 300 000 hectares de la nouvelle carte d’occupaglobale pour la protec-- sation gal de bois et à améliorer la loppement durable. d’approvisionnement du ca-plantations agroforestières, tion tion des écosystèmes vitauxdes sols pour l’année gouvernance dans le secteur Le ministre a rappelé que, cao, un produit phare pour tandis que le Programme depour la planète et les généra2020. En outre, notre pays a -forestier. Le Projet d’inves-depuis la Cop 26, des pro-l’économie ivoirienne. L’Acdurable des fo-- restauration démarré le processus d’acfutures- tions tissement forestier, phase 2, grès notables ont été réali- cord de partenariat volontairerêts, financé par la Banquetualisation des limites de plus financé par la Banque mon-sés, notamment grâce à deseuropéenne d’investisse(Apv-Flegt), signé avec l’Ue, -de 70 forêts classées. ToutesD. YA
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Projet de développement des chaînes de valeur vivrières
Plus de 8 milliards de F Cfa remis à 238 acteurs pour accroître la production agricole Le Premier ministre, Robert Beugré Mambé a invité, hier à Yamoussoukro, les jeunes à s’intéresser à l’agriculture. e Premier ministre, Ro-buer à assurer l’approvi-innovants et savamment bert Beugré Mambé,sionnement en quantité etétudiés. Pour revenir à la ministre des Sports et1re cohorte, les chèquesen qualité des marchés sont L du Cadre de vie, a pré-ont été remis en aoûtvisibles à travers plusieurs sidé, le 13 novembre,initiatives. Notamment le2023, à 109 acteurs dont à l’hôtel Président de Ya-Projet de production alimen- 41 femmes et 50 jeunes moussoukro, la cérémonietaire d’urgence financé par hommes, pour un montant de remise de chèques àla Bad pour 170 milliardscumulé d’environ 5 milliards 238 bénéficiaires du Fondsde F Cfa ainsi que le Pro- de F Cfa, en vue de la mise à coûts partagés du Pro-en œuvre de sous-projetsjet de développement des jet de développement deschaînes de valeur vivrièresinnovants, structurants et chaînes de valeur vivrières(Pdc2v) pour un investisse-transformationnels. « En (Pdc2v). Au total, ce sontment de 143 milliards de la faisant la part belle aux des chèques d’une valeurfemmes et aux jeunes, leBad. Ce dernier projet, ob- de 8,401 milliards qui ontjet de la cérémonie, œuvre,Pdc2v s’inscrit parfaitement été remis à cette deuxièmeselon lui, pour la création dedans la vision du Chef de cohorte d’acteurs du secteurla richesse, pour la création l’État», a souligné le mi-agricole de Côte d’Ivoire.nistre d’État Adjoumani.d’emplois, pour la mise en Soit 64 producteurs de ma-place d’un cadre d’émula- Et d’ajouter qu’un lien est nioc, 78 du secteur maraî-tion d’acteurs performants, établi entre les projets fi-cher et 96 aquaculteurs. Surpour le développement de nancés, la commercialisa-un total de 3 640 dossiersPme agricoles compétitives tion, la distribution et même de candidature, ce sont 238ainsi que pour la structura-le transport vers les zones acteurs qui ont été retenusde consommation. «Je suistion du marché des produits après une sélection des plusvivriers, pour le renforce-heureux de vous confirmer rigoureuses, notamment 98ment du professionnalismeque nous avons des solu-jeunes et 107 femmes.des acteurs et, surtout, pour tions réalistes, vraies, des Avec ces bénéficiaires, «laLe chef du gouvernement a remis les clés de 3 véhicules de type 4x4 et de 15 motos au patron deressources financières etl’amélioration du finance- Côte d’Ivoire doit devenirl’Anader, en vue d’un meilleur encadrement des acteurs.ment agricole resté un vé-une équipe prête à vous championne d’Afrique dansritable frein à l’éclosion duaccompagner pour votre l’environnement en réalisant hommage à la Banque mon-ké pendant plusieurs se-tous les secteurs agricoles»,secteur depuis longtemps.intégration dans l’agricultu-une agriculture durable, ré- diale, à travers sa représen- maines. a souhaité le Premier mi-« La mise en œuvre dure, une agriculture de préci-siliente et une agriculturetante en Côte d’Ivoire, quinistre. À travers cinq mes-Fonds à coûts partagés du sion, moderne et prospère», capable de se renouveler œuvre pour le bien-être et leKobenan Kouassi Adjoumani sages forts, Beugré MambéPdc2v réaffirme l’orienta- a-t-il rassuré. Il en a profité d’année en année ; la volon- rayonnement de l’agricultu-salue l’action du Président a partagé les attentes dution du Programme natio-pour exhorter tous ceux té de la Côte d’Ivoire d’êtrere ivoirienne sous toutes sesOuattara Président Alassane Ouat-nal d’investissement de 2e qui veulent exercer dans le à nouveau championneformes. Car arrivée le 12 no-tara vis-à-vis du mondegénération, le Pnia 2, d’ap-secteur agricole à soumis-d’Afrique dans tous les do-vembre, elle a tenu à effec-Le ministre d’État, ministre agricole. Il s’agit d’uneporter une solution directe à sionner massivement à ce maines agricoles». Il a aussituer le déplacement pour lade l’Agriculture, du Déve-forte production de culturesla problématique du finan- fonds qui dispose encore engagé les bénéficiaires àprésente cérémonie. Au direloppement rural et des Pro-vivrières et de produitscement du sous-secteurde ressources. « L’enregis-atteindre les objectifs visésdu chef du gouvernement, leductions vivrières a saisi aquacoles en Côte d’Ivoirevivrier», a relevé le ministre trement et la sélection se par le Chef de l’Etat. « La défi majeur qui reste à rele-cette tribune pour relever pour le bien-être des popu-d’État Adjoumani. Avant de poursuivent. L’État a mis Côte d’Ivoire doit être cham-ver dans le secteur agricole,les efforts inlassables du lations ; l’approvisionnementpréciser aux acteurs quedes fonds à votre disposi-pionne d’Afrique de l’agri- c’est celui de la conserva-Président Alassane Ouat-en grande quantité des mar-le Pnia 2 consacre plus detion, une opportunité unique culture partout et en tout tion sur une longue duréetara pour garantir la sécu-chés en produits vivriers età saisir. Tâchez d’en faire40 milliards de F Cfa à la temps», a-t-il lancé. Ajoutantdes productions vivrières.rité et la souveraineté ali-aquacoles ; la réduction dumise en œuvre d’actionsbon usage» a-t-il conclu. qu’il est légitime de rêver, C’est pourquoi il s’est réjouimentaires des populations coût de la vie à partir desde financement au profit du eu égard au dynamisme du de la mise au point par desivoiriennes. Ces efforts qui marchés grâce aux produc-sous-secteur vivrier, avecN. CÉLESTIN secteur agricole. Le Premieracteurs, d’une technologievisent à accroître le volume tions ; la préservation dedes outils interconnectés, ministre a, en outre, renduvisant à conserver l’attié-de la production et à contri-
Prévision trimestrielle du Pib Des cadres de la Dge en formation ne vingtaine de cadres en 2022.plus récente que le cadrage de la Direction géné-Au cours de la rencontre, lesmacroéconomique pluriannuel rale de l’économieparticipants ont été formés, suret plus cohérente d’une part et U (Dge) prennent part, du la base de données d’indica- complète que celle délivrée par 11 au 15 novembre, à teurs conjoncturels, à la priseles statistiques et indicateurs Grand-Bassam, à un atelier deconjoncturels d’autre part.en main et à l’utilisation du formation sur le modèle actua- modèle actualisé de prévision En outre, cela permet de ré-lisé de prévision trimestrielle trimestrielle du Pib et à la ges-pondre à l’exigence d’une du Produit intérieur brut (Pib)tion de la maquette d’une note politique conjoncturelle plus de la Côte d’Ivoire, selon le d’analyse des fluctuations duvigoureuse et reposant sur Système de comptabilité natio-une exploitation et une analysePib trimestriel et au calendrier nale 2028. y afférent.systématique de l’information La cérémonie d’ouverture a été Il a souligné que le ministère statistique disponible. « Au re-présidée, le 12 novembre, parde l’Économie, du Plan et dugard des capacités de cet outil, Sansan Hien, directeur géné-Développement a initié, par le il paraît donc impératif pour la ral adjoint de l’économie. Il a biais de la Dge, l’actualisation Dge, en charge de la gestion indiqué que cet atelier s’inscrit du Modèle de prévision trimes- macroéconomique, de procé-dans la vision de la Dge de ren- trielle du Pib de la Côte d’Ivoire,der au renforcement des ca-forcer les outils de pilotage deselon le Snc 2008, dans l’op-pacités de son personnel pour l’économie ivoirienne. Qui, en tique de la modernisation desune meilleure utilisation », a fait 2023, a affiché une croissanceoutils de gestion macroécono-remarquer Sansan Hien. La rencontre a permis aux participants de se former à la prise en main du modèle actualisé de solide avec un taux du Pib réelmique. Cela permet de fournir C. DJEZOU prévision trimestrielle du Produit intérieur brut. (Photo : Dr) atteignant 6,5%, contre 6,2% une information infra-annuelle INFOS : SERCOM
