130
pages
Français
Ebooks
2022
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Publié par
Date de parution
03 janvier 2022
Nombre de lectures
26
EAN13
9781094354910
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
3 Mo
Publié par
Date de parution
03 janvier 2022
Nombre de lectures
26
EAN13
9781094354910
Langue
Français
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3 Mo
OBSÉDÉ PAR LA RAGE
(Un thriller à suspense de Sadie Price - Tome 2)
R y l i e D a r k
Rylie Dark
La jeune auteur Rylie Dark créatrice de la saga de THRILLERS À SUSPENS DE SADIE PRICE FBI, comprenant trois tomes (pour l’instant) et de la saga de THRILLERS À SUSPENS DE CARLY SEE FBI, comprenant trois tomes (pour l’instant).
Une lectrice avide et une fan incontestée de mystères et thrillers, Rylie adore avoir de vos nouvelles, alors n’hésitez pas à visiter www.ryliedark.com pour en apprendre plus et rester en contact.
Copyright © 2021 by Rylie Dark. Tous droits réservés. Sauf autorisation selon Copyright Act de 1976 des U.S.A., cette publication ne peut être reproduite, distribuée ou transmise par quelque moyen que ce soit, stockée sur une base de données ou stockage de données sans permission préalable de l'auteur. Cet ebook est destiné à un usage strictement personnel. Cet ebook ne peut être vendu ou cédé à des tiers. Vous souhaitez partager ce livre avec un tiers, nous vous remercions d'en acheter un exemplaire. Vous lisez ce livre sans l'avoir acheté, ce livre n'a pas été acheté pour votre propre utilisation, retournez-le et acheter votre propre exemplaire. Merci de respecter le dur labeur de cet auteur. Il s'agit d'une œuvre de fiction. Les noms, personnages, sociétés, organisations, lieux, évènements ou incidents sont issus de l'imagination de l'auteur et/ou utilisés en tant que fiction. Toute ressemblance avec des personnes actuelles, vivantes ou décédées, serait purement fortuite. Photo de couverture Copyright Cinect sous licence Shutterstock.com.
LIVRES PAR RYLIE DARK
UN THRILLER À SUSPENSE DE SADIE PRICE
OBSÉDÉ PAR LE MEURTRE (Livre#1)
OBSÉDÉ PAR LA RAGE (Livre #2)
TABLE DES MATIÈRES
CHAPITRE UN
CHAPITRE DEUX
CHAPITRE TROIS
CHAPITRE QUATRE
CHAPITRE CINQ
CHAPITRE SIX
CHAPITRE SEPT
CHAPITRE HUIT
CHAPITRE NEUF
CHAPITRE DIX
CHAPITRE ONZE
CHAPITRE DOUZE
CHAPITRE TREIZE
CHAPITRE QUATORZE
CHAPITRE QUINZE
CHAPITRE SEIZE
CHAPITRE DIX-SEPT
CHAPITRE DIX-HUIT
CHAPITRE DIX-NEUF
CHAPITRE VINGT
CHAPITRE VINGT-ET-UN
CHAPITRE VINGT-DEUX
CHAPITRE VINGT-TROIS
CHAPITRE VINGT-QUATRE
CHAPITRE VINGT-CINQ
CHAPITRE VINGT-SIX
CHAPITRE VINGT-SEPT
CHAPITRE VINGT-HUIT
CHAPITRE VINGT-NEUF
CHAPITRE TRENTE
CHAPITRE TRENTE-ET-UN
CHAPITRE TRENTE-DEUX
CHAPITRE TRENTE-TROIS
CHAPITRE UN
- Voyons voir ce que nous avons là, murmura Raul en s’approchant de la cale.
Il entendait les crabes se déplacer à l’intérieur. Il avait vu de sacrés spécimens cette saison. Aux pattes aussi longues que les bras d’un enfant et aux pinces dont il ne valait mieux pas s’approcher. Ils avaient des allures presque préhistoriques.
Le pêcheur ouvrit la trappe qui menait à sa cale avec un petit sourire. Jusqu’ici, la récolte de l’hiver avait été bonne. Gagner sa vie comme pêcheur de crustacés n’était pas toujours facile. Mais Raul devait avoir une bonne étoile, car récemment, l’océan avait été plus que généreux.
Ce serait un bon Noël. Il pourrait peut-être même s’accorder quelques journées de congés. Sa femme en serait ravie. Les pêcheurs ne comptaient pas leurs heures et pouvaient travailler pendant des jours, voire des semaines. Elle l’accusait souvent de préférer la mer et son bateau à la compagnie de sa femme. Étonnamment, il n’était pas certain qu’elle ait tort. La pêche aux crabes faisait partie de lui en dépit du froid, de l’obscurité et du danger constant. Certaines saisons, un pêcheur mourait par semaine pouvait mourir. Pourtant, son activité lui manquait en plein été.
Mais il ne rajeunissait pas. Le froid commençait à s’infiltrer dans ses os et y rester, ce qui ne lui arrivait pas lorsqu’il était plus jeune. Les gens disaient que les pêcheurs finissaient diminués. L’océan s’emparait d’eux d’une façon ou d’une autre, impossible d’y échapper éternellement. Il pourrait être l’exception. Peut-être qu’avec assez de prises comme celle-ci, il pourrait partir plus tôt à la retraite. Déménager loin de l’Alaska glacée et partir plus au sud dans un endroit chaud. Alors, sa femme se remettrait à lui sourire comme lors de leur jeunesse. Elle l’accepterait peut-être de nouveau dans son lit s’il n’empestait pas tout le temps le crabe.
Il se berçait sûrement d’illusions, mais c’était une idée plaisante.
Raul sifflait en triant les crustacés, ravi d’apercevoir quelques crabes royaux rouges d’un bon gabarit. Les Kamchatkas comme les appelaient les autochtones : d’imposantes créatures presque dangereuses qui pouvaient avoir une envergure d’un mètre environ. Leurs pinces semblaient tout droit sorties d’un cauchemar et pouvaient faire beaucoup de dégâts si vous n’étiez pas prudent.
En plus des crabes royaux, il y avait une bonne quantité de dorés et de bleus. Ils ne se revendaient pas aussi cher que les rouges, mais il en tirerait tout de même un bon prix. Il pouvait aussi apercevoir quelques bernards-l’hermite plus petits. Ceux-là finiraient dans son congélateur pour être mangés durant les prochains mois.
Raul sifflait encore lorsqu’il remarqua quelque chose d’inhabituel.
Quelque chose qui lui coupa le souffle.
Ça dépassait de la masse de crustacés. Pâle, marron avec une chair bien trop molle pour être une patte de crabe… Alors qu’il approchait sa découverte de lui, il vit le moignon à vif au bout de la multitude de petites morsures. Même avant de remonter le reste, il sentit l’horreur l’envahir et un cri se former dans sa gorge.
C’était un corps.
Enfin, si l'on pouvait encore le qualifier ainsi, tellement il avait été dévoré. Le dernier repas des crabes avait été fastueux.
Tandis que la longue chevelure brune apparaissait, il laissa échapper un gémissement de ses lèvres sèches. C’était la seule partie du cadavre que les crabes n’avaient pas touchée. Raul avait les mains moites et pouvait sentir les gouttes de sueur froide perler sur tout son corps. Il devrait en rester là et appeler la police, se dit-il. Les laisser se débrouiller. C’était trop pour lui. Pourtant, il continua à tirer le cadavre alors que la crainte de ce qu’il était sur le point de voir montait en lui.
Ne regarde pas le visage, ne regarde pas le visage.
Mais dans le mouvement, le cadavre se retourna sur lui-même. Presque contre sa volonté, le regard de Raul fut attiré par ce qui avait autrefois été un visage de femme. Désormais, ce n’était plus qu’un amas de tissus et d’os.
Il hurla.
CHAPITRE DEUX
Son père lui claqua la porte au nez si fort que l’agent spécial Price grimaça face au bruit.
Sadie s’attendait à cette réaction. C’était l’une des nombreuses raisons pour lesquelles elle avait été déterminée lors de son retour en Alaska à éviter à tout prix de croiser son père. Elle ne s’attendait à rien d’autre qu’à se faire congédier par le vieil homme. Ce vieux bâtard l’avait rejetée toute sa vie.
Sadie n’était pas venue ici pour des retrouvailles larmoyantes. Non, elle était venue pour obtenir des réponses sur la mort de sa sœur. Le meurtre de sa sœur.
Mais ce n’était pas la déception amère provoquée par l’absence de réponse qui lui fit monter les larmes aux yeux. Elle les essuya furieusement avec le dos de son gant, essayant de se convaincre que c’était le froid qui la faisait pleurer, rien d’autre.
La neige tombait doucement autour d’elle. La tempête s’était calmée, mais la radio avait annoncé qu’il ne s’agissait que d’une brève accalmie. Sadie baissa son écharpe et inspira profondément. La température négative de l’air menaça de lui geler les poumons, mais la douleur fut presque bienvenue. Ce n’était rien comparé à celle de son cœur. Pourquoi avait-elle osé penser qu’il ne pouvait plus l’atteindre ?
Noël approchait, mais il n’y avait aucune trace de guirlande ou de décoration devant le chalet de son père. C’était devenu un ermite d’après ce qu’elle avait entendu : un vieil alcoolique solitaire. Sa femme morte d’un cancer, sa fille préférée assassinée et son autre fille devenue une étrangère. On était loin de la famille heureuse. Sadie et son père ne se parlaient plus pour une bonne raison.
Elle se souvenait de plusieurs Noël où elle avait prié pour que son père l’ignore au moins aussi fort qu’elle avait prié pour qu’il l’aime.
*
- Papa, non ! Elle ne le pensait pas, supplia Jessica.
Leur père courait vers Sadie, tenant à la main le fusil qu’il avait décroché du manteau de la cheminée. Ce ne serait pas la première fois qu’il l