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Publié par
Publié le
01 décembre 1996
Nombre de lectures
19
Licence :
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
5 Mo
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Sommaire
INTRODUCTION
Partie I : Le suivi quantitatif des emplois se concentre sur le court
terme
1.-Les insuffisances des systèmesd’information...
1.1 - L absence d’approche globale pour la fonction publique
.
’
1.2.- La qualité inégale des outils dont disposent les ministères
2.- ...n’interdisent pas un suivi des effectifs globalement satisfaisant sur le
court terme
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2.1.- Des modes de suivi hétérogènes9
2.2.- Une capacité réelle de connaissance des évolutionsà deux amoins de . n s10
Partie II : Une gestion qui s’attache à répartir plus qu’à p r é v o i r
1.- Une approche dégradée de la gestion prévisionnelle
2.- Les outils se sont adaptés à cette situation
2.1.- Les barèmes de charges révisés ou abandonnés
2.2.- Des indicateurs de référence pour répartir les emplois budgétaires
2.3.- Qui comportent cependant des limites
3.- Une gestion de l’emploi qui demeure l’apanage des administrations
centrales
3.1.- Si les progrès de la déconcentration des actes de gestion sont certains
3 . 2 . - . . . i l s n e concernent pas les mesures relatives à la gestion
des emplois
Partie 3 : La prévisionà exceptionnelle reste termemoyen et long
1.- Les obstacles pour définir une programmation fiable des effectifs
1.1.- L’incertitude sur les charges : les difficultés pour anticiper s u r
l’évolution des activités
1.2.- L’incertitude sur les emplois : les effets de la régulation budgétaire
annuelle
2.- Des enjeux essentiels ne sont pas pris en compte
2.1.- En termes d’emplois : l’absence de gestion des pyramides des âges
2.2.- En termes de métiers : pas de dépassement des logiques de corps
La documentation Française : La gestion prévisionnel:p noitcn euqilbu de eestiers dans la fopmolsie ted sém
constats et propositions à partir de l’étude de cinq ministères
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3.- La prévision à moyen et long terme reste donc cantonnée aux cadres supérieurs, aux
ministères comportant de très forts effectifs et aux opérations ponctuelles liées à une
réforme 39
3.1.- L a plupart des administrations ont une gestion de leurs cadres supérieures
fondée sur l’analyse de leur potentiel plus que sur leurs besoins39
3.2.- Les très gros ministères sont contraints à une gestion prévisionnelle du fait du
volume de leurs effectifs41
3.3.- La mise en place d’actions ponctuelles de gestion prévisionnelle liées à des
réformes structurelles43
Partie IV : Recommandations
44
1.- Il est nécessaire d’affirmer la spécificité des outils de gestion prévisionnelle de chacun
des ministères, tout en renforçant les outils statistiques communs 45
2.- La mission préconise en revanche le développement d’une logique contractuelle propre
à chacune des administrations 48
2.1.- Le développement de contrats entre le budget et chacun des ministères est
souhaitable4 9
2.2.- Et doit s’accompagner d’une négociation entre l’administration centrale des
ministères et leurs services déconcentrés51
2.3.- La contractualisation suppose le développement d’un outil de contrôle
de l’activité 52
3.- Une plus grande fluidité des emplois entre ministères est souhaitable
53
3.1.- U n e plus grande fluidité des emplois élargit les possibilités de gestion
prévisionnelle53
3.2.- Elle suppose la création de passerelles entre services54
3.3.- Et le renforcement d’outils statistiques d’analyse communs55
ANNEXES
La documentation Française : La gestion prévisionneliers méts la danlpio smed se ste :ueoitcnof qilbup ndee
constats et propositions à partir de l’étude de cinq ministères
Introduction
-1
-
La documentation Française : La gestion prévisionnelpme siolesed uqilbup : e la danstionfonced se tre sémit
constats et propositions à partir de l’étude de cinq ministères
Par lettre de mission en date du 11 juillet 1996,le publique, de Fonction laministre de
la réforme del’Etatdemandé à cinq inspections générales (Inspectionet de la décentralisation a
générale des Finances, Inspection générale de l’administration, Inspection générale des Affaires
sociales, Inspection générale de l’administration de l’Education nationale. Conseil général des
Ponts et Chaussées) de recenserlessystèmes de gestion prévisionnelle des emplois et des
métiers dont se sont dotés les ministères,d’enévaluerlesrésultats et de proposer en tant que de
besoin les mesures utiles à l’amélioration des dispositifs existants. La coordination des travaux
était confiée àl’IGAS;lerapport delamission était souhaité pour la fin de l’année19961.
La mission ainsi constituées’estlivrée à un examen des travaux déjà effectués sur ce
thème. Elle a constaté que, suite aux recommandations de rapports du Commissariat au Plan2,
trois rapports ont été remis sur ce sujet par, ou à la demande delaDirection générale de
l’administrationetde la fonction publique3 et 1990 respectivement de d’entre eux, datés. Deux
de 1993, sont consacrésàun recensement des systèmes de connaissance et de prévision des
emploiset dansdes métierslafonction publique,etcontiennent diverses recommandations pour
l’échange,lesuiviet ledéveloppement de ces systèmes. Le troisième rapportaété consacré à
l’élaborationd’un partir des outils àguide méthodologique,etconcepts développés dansle
secteur des entreprises,etdes expérienceslesplus avancées réalisées danslesecteur public".
Auvu déjà effectués,des travauxlamissionachoisi de renoncerà unrecensement
exhaustif des systèmesde dansgestion prévisionnelle tousles travail aurait étéministères. Ce
detoutes façons impossibleàréaliser dansles
délais requis :il
La documentation Française : La gestion prévisionnelois empldes e publique : snaf altcno noi det mesieét drs
constats et propositions à partir de l’étude de cinq ministères
l
ui a semblé de surcroît que si
un tel recensement apparaissait nécessaire àl’issuede ce premier rapport,ilpourrait être
effectué, comme cela avait été le cas dans les rapports précédemment cités, par voie de
questionnaire adressé à toutes les administrations par la Direction générale de l’administration
et de la fonction publique. Ce questionnaire pouvant être calqué d’ailleurs sur celuiqu’actsnotiur
la mission dans le but de procéderàses investigations propres1.
L’apport spécifiqued’untravail conjoint de cinq inspections générales -quin’estpas
chose courante...- est apparu se situer ailleurs que dans un recensement lourd préalable. La
demande de cette mission, telle qu’elle nous fut explicitée parlaDirection générale de
l’administration et de la fonction publique et parleimssCmotraaià laréforme de l’Etat,
correspondait à un souci d’impulser rapidement une dynamique d’extension à l’ensemble dela
fonction publique dela desgestion prévisionnelle emplois. Dans ce contexte,lamission a
considéréqu’àpartir delabonne connaissancequ’avaitchacune des inspections delasituation
dans les cinq ministères auxquels elles étaient rattachées, elle pourrait se livreràun diagnostic
plus approfondi, plus fiable, surlessystèmes existants. Etqu’àpartir de cette connaissance,
partagée, reliée danslamesure du possible aux caractéristiques d’une administration que les
inspections sont bien placées pour connaître (son histoire, sa culture,lanature de ses
attributions,latailleet larépartition de ses effectifs,la desplus ou moins grande technicité
métiers...).ilserait possible d’éclairerles d’établir situation, etdifférences deundiagnostic
commun susceptible de présenter une valeur ajoutée par rapport aux travaux antérieurs tout en
suggérant des modalités de relance réalistes.
Tels furent les choix qui commandèrent les