Émergence économique - HORS SÉRIE- Août 2020 , magazine presse
112
pages
Français
Presse
2020
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Publié par
Date de parution
01 août 2020
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
27 Mo
Émergence économique - HORS SÉRIE- Août 2020
Publié par
Date de parution
01 août 2020
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Français
Poids de l'ouvrage
27 Mo
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60 ans et de nouvelles ambitions
l y a 60 ans, « le père ondateur » Félîx Houphouët-Boîgny, proclamaît Inatîonale îmmortalîsé, entre autre, l’îndépendance de la Côte d’Ivoîre. Un grand moment de erveur par cette célèbre phrase du Premîer mînîstre Houphouët-Boîgny, entouré des troîs ches des Etats de l’Entente, et de M. Louîs Jacquînot, mînîstre d’Etat, représentant la Républîque rançaîse, proclamant l’îndépendance de la Côte d’Ivoîre au cours d’une séance solennelle à l’Assemblée natîonale.
« En vertu du droît qu’a tout peuple à dîsposer de soî-même, je proclame solennellement l’îndépendance de la Côte d’Ivoîre ».
La commémoratîon de cet événement ondateur întervîent, cette année, dans un contexte înédît, marqué par la dîsparîtîon brutale, îl y a à peîne un moîs, du Premîer mînîstre Amadou Gon Coulîbaly, mort à la tâche, vîctîme d’un malaîse cardîaque. Un événement dramatîque quî a plongé le pays dans l’émoî et suscîté partout, des élans de solîdarîté. L’heure est donc, encore, au recueîllement.
L’œuvre de constructîon natîonale que dîrîgeaît le Premîer mînîstre Gon Coulîbaly, sous le leadershîp du Présîdent de la Républîque, Alassane Ouattara, doît pourtant se poursuîvre. C’est à un homme aguerrî, rîche
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d’une trîple expérîence de patron d’entreprîse à ses premîères heures proessîonnelles, de mînîstre à succès sans dîscontînuer depuîs près de deux décennîes, et d’élu natîonal et local (député et maîre) que revîent la lourde maîs exaltante mîssîon de contînuer l’ouvrage. Hamed Bakayoko a l’împérîeux devoîr de réussîr sa mîssîon à la tête du gouvernement, engagé dans des chantîers tîtanesques de développement, depuîs la sortîe de la crîse post-électorale de décembre 2010-avrîl 2011.
« La nation ivoirienne a besoin, plus que par le passé, de rester unie autour de l’essentiel : le développement du pays »
L’hîstoîre soîxantenaîre de la Côte d’Ivoîre îndépendante a été tout, sau un fleuve tranquîlle. Le pays a connu des hauts et des bas. Après deux premîères décennîes de croîssance économîque orte et de progrès socîal, la Côte d’Ivoîre a connu une crîse économîque et financîère sans précédent quî l’a assujettîe aux contraîntes des programmes
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Valentîn Mbougueng
de stabîlîsatîon macroéconomîque et d’ajustement structurel avec « un rétrécîssement des horîzons d’organîsatîon de son développement ». De plus, depuîs la fin des années 1990, la Côte d’Ivoîre est entrée dans une spîrale de crîses socîo-polîtîques quî a mîs à mal le progrès économîque, la paîx et la cohésîon socîale.
Remîse sur les raîls de la croîssance et du développement depuîs 2012, la Côte d’Ivoîre alîgne désormaîs des perormances économîques parmî les meîlleures en Arîque et au monde, selon les rapports des înstîtutîons înternatîonales. Et ambîtîonne de devenîr rapîdement, un pays émergent, puîs un Nouveau pays îndustrîalîsé de la dîmensîon des ancîens Tîgres d’Asîe du sud-est.
Pour y parvenîr, la natîon îvoîrîenne a besoîn, plus que par le passé, de rester unîe autour de l’essentîel : le développement du pays et l’amélîoratîon de la qualîté de vîe des cîtoyens. Dans cette optîque, la prochaîne électîon présîdentîelle d’octobre 2020 constîtuera un autre test de la maturîté polîtîque retrouvée du peuple îvoîrîen. 60 ans, c’est l’âge de raîson, ou de la sagesse. Raîson et sagesse doîvent pouvoîr l’emporter en cette année du soîxantenaîre de l’îndépendance, porteuse de tant de promesses !
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Tirage :5 000 exemplaires
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SOMMAIRE
RETROSPECTIVE 60 ANS D’HISTOIRE
1960-2020 • Les 60 ans de la Côte d’Ivoire à travers de grandes dates 7 août 1960 • la proclamation de l’indépendance de la Côte d’Ivoire
La Côte d’Ivoire aujourd’hui
La Côte d’Ivoire, pré-émergente depuis 2017 • Comment la gouvernance Ouattara a accéléré l’Histoire L’état des lieux • Une population jeune, une classe moyenne grandissante Economie • Croissance forte, Covid19 et nouveaux challenges Infrastructures • Des chantiers dans tout le pays L’industrie ivoirienne, aujourd’hui • De nombreux acquis, mais d’importants défis à relever Tourisme • D’importants financements acquis Agriculture • 1er producteur, c’est bien ; 1er transformateur, c’est mieux Interview •Jérôme EHUI, Directeur général de Versus Bank
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LA COTE D’IVOIRE AUJOURD’HUI SECTEUR SOCIAUX
Programme social du gouvernement • Bilan à miparcours satisfaisant Psgouv/Fourniture en eau potable • 600 milliards de FCFA investis pour soulager les populations Emplois des jeunes • De nombreux acquis Logements sociaux • Des solutions innovantes pour la relance du programme
ET DEMAIN ?
Programmation budgétaire • En 2023, un budget public de près de 10 000 milliards de Francs Cfa 60 ans après, où va la Côte d’Ivoire ? • Les 3 scénarios de la vision Côte d’Ivoire 2040 Interview • Bouaké Fofana, Directeur général de la SICOGI
LUCARNE
LES 100 QUI TRANSFORMENT LA COTE D’IVOIRE
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VOUS SOUHAITE UNE BONNE FÊTE DE L’INDÉPENDANCE
Emergence économique, La référence des leaders
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RETROSPECTIVE 60 ANS D’HISTOIRE 1960-2020 •Les 60 ans de la Côte d’Ivoire à travers de grandes dates... 8 7 août 1960 •la proclamation de l’indépendance de la Côte d’Ivoire... 15
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Le Présîdent Alassane Ouattara, lors du défilé de l’An 59 de l’îndépendance
1960-2020 Les 60 ans de la Côte d’Ivoire à travers de grandes dates
L’hîstoîre de la Côte d’ïvoîre se conond avec celle du père de l’îndépendance, Félîx Houphouët-Boîgny. Artîsan du « mîracle îvoîrîen» des deux premîères décennîes de l’îndépendance, îl meurt en 1993, ouvrant une pérîode d’înstabîlîté quî culmîne avec le coup d’Etat mîlîtaîre de décembre 1999. La bote de Pandore est ouverte, et plusîeurs épîsodes dramatîques se succèdent. Retour, avec RFï et Chrîstophe Champîn, sur une hîstoîre tumultueuse quî connat une accalmîe depuîs 2011.
Valentîn Mbougueng, avec RFI 944:Félîx Houphouët-Boîgny crée un syndîcat du gouvernement rançaîs jusqu’en janvîer 1959, îl de ermîers quî devîendra en 1946 la sectîon partîcîpera à la rédactîon de la constîtutîon de la 17 août 1960:Proclamatîon de l’îndépendance de la îvoîrîenne du Rassemblement démocratîque cînquîème Républîque rançaîse. arîcaîn, Partî démocratîque de Côte d’Ivoîre. 11 avrîl 1946:en France de la loî abolîssant Républîque de Côte d’Ivoîre. Le 27 novembre suîvant, Vote le travaîl orcé dans les colonîes, promue par Félîx Félîx Houphouët-Boîgny est élu présîdent de la Houphouët-Boîgny, l’un des députés représentant Républîque. Il le sera à nouveau sîx oîs de suîte l’Arîque occîdentale rançaîse (AOF) à la chambre en 1965, 1970, 1975, 1980, 1985 et 1990. Il înstaure des députés rançaîse. un régîme de partî unîque. En 1961, la France et la Côte d’Ivoîre sîgnent un accord de déense, quî sera 1er évrîer 1956: Houphouët-Boîgny par la suîte.devîent complété mînîstre délégué à la présîdence du Conseîl. Membre
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1970:Répressîon d’un soulèvement au seîn de l’ethnîe Bété dans l’ouest de la Côte d’Ivoîre, mené par Kragbé Gnagbé, ondateur d’un éphémère partî d’opposîtîon. Il est arrêté puîs porté dîsparu.
1980 :Grégoîre Yacé, jusque-là consîdéré Phîlîppe comme le dauphîn d’Houphouët-Boîgny, tombe en dîsgrâce. Il cède la présîdence de l’Assemblée natîonale, quî aîsaît de luî le successeur constîtutîonnel du che de l’Etat, à Henrî Konan Bédîé.
1982: Des manîestatîons étudîantes entraïnent la ermeture de l’Unîversîté et des grandes écoles. Le leader de la contestatîon, Laurent Gbagbo, pose les bases du Front populaîre îvoîrîen (FPI), prîncîpal adversaîre du PDCI, puîs s’exîle en France. Il ne rentrera en Côte d’Ivoîre qu’en 1988.
1983:21 mars, Yamoussoukro, bourgade natale du le che de l’Etat îvoîrîen, dans le centre du pays, devîent la capîtale polîtîque de la Côte d’Ivoîre. Félîx Houphouët-Boîgny y construîra ensuîte la gîgantesque Basîlîque Notre-Dame de la Paîx, înspîrée de Saînt-Pîerre de Rome, achevée en 1989.
1990:Côte d’Ivoîre connaït une sérîe înédîte La de manîestatîons contre les mesures d’austérîté économîque et le régîme de partî unîque. En maî, Félîx Houphouët-Boîgny décîde finalement d’înstaurer le multîpartîsme. 14 nouvelles ormatîons sont oicîalîsées. Le 28 octobre suîvant, îl remporte la présîdentîelle avec 82% des voîx ace à Laurent Gbagbo. Aux légîslatîves de novembre, le PDCI remporte 163 sîèges, le FPI 9, le PIT (Partî îvoîrîen du travaîl) de Francîs Wodîé 1, deux sîèges revîennent à des candîdats îndépendants. En novembre, Alassane Ouattara, gouverneur de la Banque centrale des Etats d’Arîque de l’Ouest (BCEAO), est nommé Premîer mînîstre.
Févrîer 1992:Arrestatîon de Laurent Gbabgbo, à la suîte d’une manîestatîon antî-gouvernementale. Le 6 mars, îl est condamné à deux ans de prîson.
7 décembre 1993:Décès de Félîx Houphouët-Boîgny. Le même jour, Henrî Konan Bédîé, présîdent de l’Assemblée natîonale, annonce qu’îl assume désormaîs les onctîons de présîdent de la Républîque, conormément à la constîtutîon. La France a reconnu la légîtîmîté d’Henrî Konan Bédîé.
Octobre 1995:présîdentîelle se tîent sans L’électîon Laurent Gbagbo, du FPI, et Alassane Ouattara, quî vîent de onder un nouveau partî, le Rassemblement
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des républîcaîns (RDR). Réunîes au seîn d’un Front républîcaîn, les deux ormatîons appellent au boycott actî, notamment en raîson des condîtîons d’élîgîbîlîté (être né de parents îvoîrîens et avoîr résîdé en Côte d’Ivoîre sans dîscontînuer 5 ans avant le scrutîn) quî ont pour but d’écarter l’ancîen Premîer mînîstre de la course à la magîstrature suprême.
23 décembre 1999:une mutînerîe éclate au seîn de l’armée îvoîrîenne et se transorme en coup d’Etat. Le lendemaîn, le général Robert Guéî, un ancîen che d’état-major des armées en dîsgrâce, annonce la ormatîon d’un Comîté natîonal de salut publîc. Il promet de mettre fin à la corruptîon et assure n’avoîr aucune ambîtîon polîtîque. Henrî Konan Bédîé uît le pays.
22 octobre 2000:Contraîrement à ses engagements, Robert Guéî se présente à la présîdentîelle. Son seul vérîtable challenger est Laurent Gbagbo, Henrî Konan Bédîé et Alassane Ouattara ayant été empêchés de se présenter, en vertu d’une nouvelle constîtutîon adoptée par réérendum en juîllet. Le lendemaîn du scrutîn, le général suspend le décompte des résultats et s’autoproclame vaînqueur. Les 24 et 25 octobre, des dîzaînes de mîllîers de manîestants envahîssent le centre d’Abîdjan, à l’appel de Laurent Gbagbo, quî finît par obtenîr le rallîement de l’armée et de la gendarmerîe. Le leader du FPI est déclaré vaînqueur avec 59,4% des sufrages maîs une très aîble partîcîpatîon. Le 10 décembre suîvant, les électîons légîslatîves (et les scrutîns partîels de janvîer 2001) se tîennent sans le RDR quî proteste contre la nouvelle exclusîon d’Alassane Ouattara. Le FPI remporte 96 sîèges, le PDCI-RDA 94, des dîssîdents du RDR 5.
Le père ondateur de la Côte d’Ivoîre, Félîx Houphouët-Boîgny, et l’actuel Che de l’Etat, Alassane Ouattara, alors Premîer mînîstre.
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19 septembre 2002: Une tentatîve de coup d’Etat, alors que le présîdent Gbagbo est en déplacement à l’étranger, dégénère en soulèvement armé. Le général Guéî et le mînîstre de l’Intérîeur, Emîle Boga Doudou sont tués à Abîdjan. Les vîlles de Korhogo, dans le nord, et Bouaké, dans le centre, tombent aux maîns des rebelles, pour majorîté des mîlîtaîres orîgînaîres du nord du pays. Regroupés au seîn du Mouvement patrîotîque de la Côte d’Ivoîre (MPCI), îls réclament le départ de Laurent Gbagbo, la tenue de nouvelles électîons et se posent en déenseurs des ressortîssants du nord du pays ou orîgînaîres des Etats lîmîtrophes vîctîmes de dîscrîmînatîons depuîs la présîdence d’ Henrî Konan Bédîé au nom de «l’îvoîrîté». De leur côté, les partîsans du présîdent îvoîrîen accusent Alassane Ouattara et des pays voîsîns, dont le Burkîna Faso, de soutenîr les rebelles. Malgré les demandes du gouvernement de aîre jouer les accords de déense, la France se lîmîte d’abord à évacuer les ressortîssants étrangers, puîs à aîre respecter la lîgne de démarcatîon entre la zone nord, contrôlée par les rebelles, et la zone sud, contrôlée par les orces gouvernementales. La Côte d’Ivoîre est coupée en deux.
15 au 26 janvîer 2003: A l’înîtîatîve de la France, l’ensemble des partîes au conflît se retrouvent à Marcoussîs, près de Parîs, pour des négocîatîons. Elles aboutîssent à un accord quî prévoît le maîntîen de Laurent Gbagbo et l’entrée au gouvernement du MPCI quî obtîent les postes clé de l’Intérîeur et de la Déense. Cette dîsposîtîon suscîte la colère des partîsans du présîdent îvoîrîen. Dans les jours quî suîvent, de vastes manîestatîons hostîles à la France et aux accords de Marcoussîs éclatent à Abîdjan. Dans le même temps, l’ONU autorîse le déploîement d’une orce par la France et la CEDEAO (Communauté économîque des Etats d’Arîque de l’Ouest) quî devîendra par la suîte l’ONUCI, Opératîon des Natîons unîes en Côte d’Ivoîre. Un gouvernement sera finalement ormé en mars, dîrîgé par Seydou Dîarra, maîs les postes de la Déense et de l’Intérîeur sont confiés à tître întérîmaîre à des personnalîtés non îssues de la rébellîon.
21 octobre 2003:Jean Hélène, correspondant de Radîo France Internatîonale, est abattu par un polîcîer à Abîdjan. Le 16 avrîl 2004, le journalîste ranco-canadîen Guy-André Kîefer dîsparaït. L’entourage du présîdent Gbagbo est mîs en cause par la justîce rançaîse.
4 au 8 novembre 2004:gouvernementale L’armée lance une ofensîve pour reprendre Bouaké, «capîtale» de la zone nord. Le 6 novembre lors d’un raîd de l’avîatîon îvoîrîenne 9 soldats rançaîs sont tués et
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34 sont blessés. En réactîon, l’armée rançaîse détruît tous les aérones îvoîrîens, suscîtant de vîolentes manîestatîons antî-rançaîses. A Abîdjan, l’armée rançaîse tîre sur des manîestants aîsant une vîngtaîne de morts, selon Parîs, 57 selon les autorîtés îvoîrîennes. Dans les jours quî suîvent plus de 8 000 rançaîs sont évacués de Côte d’Ivoîre.
4 décembre 2005:Le gouverneur de la Banque centrale des Etats d’Arîque de l’Ouest (BCEAO), Charles Konan Banny, est nommé Premîer mînîstre, en remplacement de Seydou Elîmane Dîarra.
29 mars 2007:la sîgnature de l’accord de Après Ouagadougou entre le gouvernement et les rebelles, le présîdent Gbagbo nomme Guîllaume Soro, secrétaîre général des Forces nouvelles (ex-rebelles) au poste de Premîer mînîstre, en remplacement de Charles Konan Banny. Cette cohabîtatîon înédîte entre les deux adversaîres est censée permettre l’accélératîon du désarmement et la tenue d’une électîon présîdentîelle, sans cesse repoussée. Elle le sera encore à plusîeurs reprîses, le camp présîdentîel et l’opposîtîon se rejetant mutuellement la responsabîlîté.
5 août 2010 :l’électîon présîdentîelle est finalement fixée au 31 octobre 2010. 31 OCTOBRE 2010 - Après cînq ans de reports, le premîer tour de l‘électîon présîdentîelle a lîeu. La Côte d’Ivoîre n’avaît plus connu d’électîons depuîs 2000. Au premîer tour de l’électîon présîdentîelle, Laurent Gbagbo est crédîté de 38% de sufrages exprîmés, devant l’ancîen Premîer mînîstre Alassane Ouattara (32%) et l’ex-présîdent Henrî Konan Bédîé (25%). Ce dernîer appelle à voter Ouattara au second tour. 28 novembre - Second tour de l’électîon présîdentîelle;
La sîgnature des accords de Ouagadougou pour la sortîe de crîse en Côte d’Ivoîre
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