163
pages
Français
Ebooks
2020
Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus
Découvre YouScribe et accède à tout notre catalogue !
Découvre YouScribe et accède à tout notre catalogue !
163
pages
Français
Ebooks
2020
Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus
Publié par
Date de parution
16 décembre 2020
Nombre de lectures
1
EAN13
9782897754105
Langue
Français
Dark Bone
Un nouveau héros
(Tome 2)
L’éveil
Une aventure fantastique, avec un superhéros
pour adultes et adolescents.
Daniel Leduc
Dans l’enthousiasme de l’écriture, mon rêve se poursuit. Je n’aurais pu y arriver sans certaines personnes importantes de mon entourage.
D’abord, merci à ma femme, Line, qui me soutient de mille et une façons afin que je réalise ce rêve de porter mes histoires fabuleuses au public. Elle se permet même de pertinentes critiques.
À ma réviseure et coach, Christiane Asselin. Sans elle, la vie d’Antonin n’aurait pas la même nuance. Grâce à notre collaboration, l’existence de Dark Bone évolue de belle façon.
1
Auparavant, sur Terre… (Tome 1)
Installé dans son boudoir, Antonin discute avec son copain William. Il lui raconte sa journée particulière, alors qu’il a dû affronter un extraterrestre désireux de prendre possession de la Terre. À cet instant, ils sont interrompus par un bruit sourd, très lourd, venant de l’extérieur. Du même coup, le boudoir s’obscurcit brusquement.
— C’est quoi ça, Tonin ?
— J’sais pas. C’est tout noir dehors tout d’un coup.
Antonin se dirige rapidement à la fenêtre. Juste au moment où il y parvient, une tête démesurée apparaît. Il sursaute. Dérangée, Éliane rejoint immédiatement son amoureux.
— Qu’est-ce qui se passe ?
Il se déplace pour lui permettre de voir l’être énorme. Visiblement, il s’agit d’un Voldarien.
— Ah non ! pas encore ?
— Jeune Strauskien, jeune Bresslienne… votre présence est requise au domaine de Vold.
Ceci, juste au moment où le sergent-détective Cormier fait son arrivée. Il voit le couple disparaître dans un tourbillon de fumée similaire à une petite tornade qui part de la fenêtre du boudoir d’Antonin et traverse un nuage noir.
« Qu’est-ce que c’est qu’ça, encore ? » se demande le sergent Cormier.
***
Intrigué et le regard figé sur le vortex, le sergent se rend très lentement à la maison de la famille Strausky. Bien qu’étrange, la venue d’extraterrestres sur Terre ne semble pas perturber le policier. Après la journée que lui ont fait vivre Dark Bone et Voldatron, rien ne l’étonne. Ou peut-être n’y croit-il pas.
« Encore des extraterrestres qui viennent sur Terre ! Pourquoi enlèvent-ils ces jeunes ? Maintenant que j’ai une preuve qui relie ce p’tit con aux nombreux vols commis sur le grand boulevard, il disparaît pour aller je n’sais où. Monsieur Strausky est certainement au courant de l’endroit où ils l’emmènent. J’peux peut-être pas l’arrêter en tant que Dark Bone, parce que tout le monde l’adule, maintenant qu’il a sauvé la ville. Mais le jeune Strausky, lui, c’est rien d’autre qu’un p’tit voyou qui a volé des tas de commerçants. »
Le sergent-détective fait référence à une empreinte découverte sur la breloque trouvée dans le bar où Dark Bone a reçu un tir de carabine en plein estomac. Il a pu la comparer et la faire correspondre à celle du verre d’Antonin, récupéré en douce Chez Marcelle , le restaurant où il a interrogé le jeune homme, pendant qu’Éliane faisait fondre son dictaphone.
On pourrait presque croire à une revanche personnelle du sergent-détective. Manifestement, il n’est pas au courant du danger qui menaçait non seulement la ville, mais la Terre entière. S’il savait, peut-être qu’il ne s’attarderait pas autant aux vols de Dark Bone. Il tenterait plutôt de l’aider. Vindicatif à souhait, il ne cherche pas à comprendre.
Alors que la tranquillité est revenue dans la petite ville de Champdagne, les membres du Grand Conseil ont quitté la salle de conférence du sous-sol de l’église. Tous sont retournés chacun chez soi, afin de prendre un peu de repos après cette journée des plus singulières. Une équipe est cependant restée sur place pour superviser les nombreuses tâches de nettoyage et de reconstruction de tout ce qui n’est pas partie intégrante de l’hologramme de la ville. Quant à lui, le maire est retourné à son bureau du comté. Il n’est pas sitôt assis qu’un messager arrive en trombe pour le voir.
— Monsieur l’Maire, voyez ceci.
Il lui remet une tablette sur laquelle on peut suivre en direct ce qui se passe chez les Strausky.
— Par Belhédark ! Qu’est-ce que c’est qu’ça ? Il faut contacter le voldary immédiatement et réunir le Conseil. Le jeune Strauskien et sa copine ne savent pas ce qu’ils possèdent, et encore moins comment l’utiliser.
— Je transmets l’message à Monsieur Jurian tout d’suite, Monsieur l’Maire.
— Faites vite, mon ami. Ces jeunes gens n’ont aucune idée de ce qui les attend. Je contacte les autres membres.
Le messager transmet immédiatement la vidéo et les ordres du maire au journaliste. Ce dernier confirme la réception dans la seconde.
— C’est fait, Monsieur l’Maire.
— Parfait, rentrez vite au centre d’observation et faites à nouveau préparer la salle de réunion. C’est urgent. Je vous rejoins sous peu.
Le coursier rentre à toute vitesse. Le maire, lui, envoie un message d’extrême urgence à son équipe.
À l’extérieur de la ville, à la maison Strausky, Yorgy ouvre au sergent-détective.
— Qu’est-ce que vous voulez encore, Sergent ? On n’a rien à vous dire. On vous l’a dit déjà, et plus d’une fois.
— Moi, j’ai quelque chose pour votre fils.
Le sergent lui fait voir un mandat soigneusement plié. Il le lui brandit sous le nez pour le narguer. Yorgy lui arrache le papier des mains et en prend connaissance. Le sergent-détective jette un œil sur le vortex en suspension dans le ciel.
— Votre fils est en état d’arrestation pour vol, voies d’fait, entrée par effraction, et j’en passe. Au fait, il est parti où votre garçon, Monsieur Strausky ?
— Vous pouvez pas l’arrêter, Sergent. Vous disiez n’avoir aucune preuve.
— Oui, c’est vrai. Mais j’en ai une, maintenant. Et une solide à part ça.
— J’comprends pas, vous pouvez pas utiliser ses aveux du resto.
— J’sais ! Vous et la demoiselle feriez tout pour nier l’évidence. Mais j’ai mieux : j’ai des empreintes. Des empreintes très claires qui le placent sur les lieux des vols.
— Impossible. On l’voit sur les vidéos. Il a toujours des gants.
— Mon pauvre Monsieur Strausky. Vous savez aussi bien qu’moi que les jeunes sont insouciants. Dans les gestes du quotidien, ils oublient tout, même s’ils ont de mauvaises intentions pour plus tard. Ils oublient spécialement les précautions de base, comme effacer leurs empreintes. Alors, il est allé où votre fils ?
Déconcerté, Yorgy ne semble pas avoir le choix.
— Il est allé nulle part. Il est dans sa chambre, en haut. J’vais vous l’chercher.
— Je n’crois pas, non. Regardez là-haut.
Yorgy fait un pas à l’extérieur et voit le vortex relié à la maison. La panique s’empare de lui et il court à la chambre d’Antonin, suivi de près par le sergent. À la fenêtre du boudoir, Yorgy reconnaît le tunnel de transport voldarien et tente de s’y introduire.
— Merde ! ils l’ont amené où ? TONIN ! TONIN, TU M’ENTENDS ?
Malgré tous ses efforts, un champ de force semble l’empêcher de passer, et personne ne répond.
— Il est pas là Tonin, M’sieur Strausky, laisse savoir une voix qui vient du portable d’Antonin, laissé sur le bureau.
À cause de ce départ impromptu, Antonin n’a pas eu le temps de couper la transmission avec son ami William auquel il racontait sa journée par vidéocommunication. Il avait tourné son portable, afin que son copain voie la surprenante bête à la fenêtre.
— William ? Qu’est-ce que tu fous là ?
— J’discutais avec Tonin quand y sont venus l’chercher, M’sieur Strausky. Y a été emporté avec sa blonde par une grosse bête comme celle qu’il…
William réalise d’un coup la présence du sergent-détective. Merde ! C’est l’flic qu’j’ai vu su’l’Web, c’t’après-midi, ça. C’est lui qui a arrêté Dark Bone. Ben… il a essayé d’l’arrêter, j’devrais dire ! Il ne prend aucun risque et retient ses paroles. Qui sait, elles pourraient incriminer son copain.
— C’est une grosse bête comme celle qu’on a vue à la télé aujourd’hui qui les a amenés, M’sieur Strausky. Celle qui a détruit la ville. Y sont disparus super vite, puissance un million, dans c’tunnel qui est là, dans la fenêtre.
Frustré, le père s’élance et tente à nouveau de s’introduire dans le tunnel, mais avec le même résultat.
— Que f