226
pages
Français
Ebooks
2022
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Publié par
Date de parution
01 février 2022
Nombre de lectures
2
EAN13
9782493219411
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
1 Mo
«
Le roi est mort
! Vive le roi
!
»
Les Britiens ont envahi le pays, mais Sambourg a triomphé ! Hélas, le prix à payer a été terrible : le monarque, Richard de Sambourg, a été lâchement assassiné...
Alizée s’efforce de trouver une raison de vivre sans son âme sœur. Son fils et sa fille succèdent à Richard, et la nouvelle génération s’abîme dans le stupre et la violence.
Dolorès et Lazare, frère et sœur, se désirent, se déchirent et s’aiment fatalement, irrésistiblement. Le souverain, issu d’une union incestueuse, ressent une ferveur intense et irrépressible pour son épouse. Leur frénésie commune mènera le couple au bord du chaos, de l’implosion...
Publié par
Date de parution
01 février 2022
Nombre de lectures
2
EAN13
9782493219411
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
1 Mo
La dynastie des Sambourg
Tome 2 – Sang et brume : partie 1
Dédicace
Alexandrine Solane
La dynastie des Sambourg
Tome 1 – Sang et brume : partie 1
«Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction, intégrale ou partielle réservés pour tous pays. L’auteur ou l’éditeur est seul propriétaire des droits et responsable du contenu de ce livre. Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.»
Editions Plumes de Mimi éditions
© Alexandrine Solane
Éditions Plumes de Mimi éditions, 122 rue de l’Argonne 62117 Brebières.
Siret : 84469800100014
ISBN numérique : 978-2-902427-41-1
ISBN papier : 978-2-902427-42-8
Dépôt légal : 02/2022
Alexandrine Solane
On peut lire tant de choses à travers les lignes, à la pointe d’un stylo...
Alexandrine vit dans les Bouches-du-Rhône.
En 2020, Épicuriel « Genèse du mal » et « Envoûtement » posent les premières fondations d’une saga fantastique, entre anges et démons, passion et amour, chez Plumes de Mimi Éditions.
Ses romans sont un mélange de science-fiction, fantastique, parfois dans un cadre historique.
En 2021, « La dynastie des Sambourg » est mise à l’honneur parmi les sagas historiques chez Plumes de Mimi éditions. Une histoire qui conjugue passion, amour interdit, sorcellerie et défiance des lois.
Curieuse, Alexandrine se passionne pour l’Histoire, l’archéologie, les mythes et légendes. Son premier roman paru en 2007 « Le Cercle de Stonehenge » mêle sorcellerie et démons.
Retrouvez Alexandrine sur sa page :
https://www.facebook.com/profile.php?id=100005562825708
et sur son site :
https://alexandrinesolane.wordpress.com/actualites/
Du même auteur
Plumes de Mimi Éditions
Épicuriel, Genèse du Mal 1 , 2020.
Envoûtement, Genèse du Mal 2 , 2020.
Tentation, Genèse du Mal 3, 2021.
La dynastie des Sambourg Partie 1, tome 1, 2021.
La dynastie des Sambourg Partie 2, tome 1, 2021.
Éditions Amazon
Isatis Premier Amour, Collection Émancipation, 2021.
Jenn Ink Éditions
Bestiaire, Einean 1, 2022.
Á PARAÎTRE EN 2022
Lysandre, nouvelle fantastique, Éditions Amazon.
La colline aux esprits, Collection Émancipation, Éditions Amazon.
À Khunlung
Table des matières
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Précédemment dans
La dynastie des Sambourg
Protégé du monde extérieur, Dorfblut fut épargné par l’épidémie de grippe qui décima la presque totalité des assaillants venus de Britia. Trop affaiblis pour enterrer les morts, les survivants jetaient les dépouilles dans une profonde cavité naturelle qu’ils recouvraient de branchages avant d’y mettre le feu. Une odeur de chair brûlée sortait sans discontinuer de ce passage souterrain incommodant les soldats. C’est avec déshonneur que les deux mille rescapés reprirent la route du retour. Le trajet fut semé d’embûches, car les paysans ayant de la mémoire décimèrent à coups de fourches et de faux une bonne partie des fuyards.
— Dorfblut est imprenable ! cria Richard à la volée.
Un archer d’élite britien banda ses muscles, tira haut dans le ciel et sa flèche atteingnit le cœur de l’orgueilleux souverain de Sambourg. Le commandant Hildebrand avait chargé cet homme de valeur d’abattre l’impudent roi, qui défiait la morale, l’Église.
Aussitôt, les soldats dorfblutiens évacuèrent leur seigneur et maître vers la cour ; Alizée avait senti le trait mordre la chair de son époux. Elle déboula dans le patio, cria en apercevant Richard étendu sans connaissance sur les dalles. Guerriers et serviteurs se pressaient autour de lui, elle les écarta d’elle.
— Laissez-moi passer ! Il doit respirer. Richard, mon amour, m’entends-tu ?
Elle s’agenouilla à ses côtés et remarqua que la flèche s’était enfoncée dans la poitrine de son frère, yeux fermés, visage pâle.
— Je vais le soigner dans notre chambre. J’ai besoin d’hommes solides pour le transporter.
Quatre officiers aux muscles saillants se proposèrent et ils soulevèrent prudemment le monarque. Alizée précéda le groupe, veillant constamment sur l’état de son mari. Heureusement il ne perçut pas les mouvements maladroits de ses anges gardiens, lors de l’ascension dans les escaliers.
La reine ouvrit la porte de sa chambre et les hommes déposaient leur fardeau royal sur le lit.
— Votre Majesté, que pouvons-nous faire ? demandèrent-ils.
— Prévenez la princesse Dolorès. Dites-lui que je requiers sa présence immédiatement !
Pendant qu’ils avertissaient Son Altesse Royale, Alizée déchira la cotte de son bel amour, elle réunit compresses, bandages sur le lit. Elle s’empressa de faire inhaler à Richard du sel. Aussitôt il revint à lui, s’agita en découvrant le projectile cloué dans son torse. Elle saisit ses bras pour l’empêcher de remuer.
— Ne bouge pas, mon amour. Je suis la prêtresse la plus puissante de Sambourg et je peux retirer ce maudit carreau.
— Alizée, je suis condamné.
— Ne dis pas ça, tu es Richard de Sambourg ! Tu fais fi des dieux, des hommes.
Pour la première fois, elle était confrontée à la possibilité de perdre son frère, son époux, le père de ses enfants. Il était également père de la nation, du Royaume. Le vireton traversait son organe cardiaque... Ses connaissances médicinales étaient mises à rude épreuve. Elle se pencha sur lui, l’embrassa. La force prodigieuse de Richard l’impressionnait, elle combattrait ce mal insidieux. Néanmoins il devait lui parler pour ne pas sombrer dans l’inconscience ou pire, le coma.
— Richard, nous avons réussi, les Britiens désertent notre belle cité.
— Mon armée est valeureuse et ma stratégie a été payante, affirma-t-il, fier de lui-même. Mais la grippe nous a facilité le travail.
— J’ai invoqué la Déesse et elle m’a écouté, dit-elle. La grippe est le châtiment de Britia.
— Tu nous as sauvés !
Il souffrait – son front perlait, elle épongeait le sang de la plaie –, pourtant il reprenait déjà des couleurs. Richard de Sambourg était-il divin ?
Soudain, Dolorès et une servante entraient dans la chambre. La princesse se précipita sur le lit alors que la domestique déposait une cuvette remplie d’eau chaude, de la charpie sur une table en bois. Balbutiant, elle déclara qu’elle restait devant la porte, attendant les ordres de la reine et de la princesse.
La future mère soignait les enfants dans les dortoirs quand un officier lui expliquait la situation, elle avait emporté de l’eau et des lambeaux d’étoffe pour absorber le flux vital. Un monstrueux Britien avait tenté d’assassiner son géniteur !
— Cher Père, je suis là, dit-elle.
Elle caressait son front, son regard d’amour la bouleversait, elle fondit en sanglots. Elle n’imaginait pas un monde sans lui. Il était son soleil dans la nuit, la raison de son audace, de son existence même. Il était un père exceptionnel, il démontrait son affection envers ses enfants et elle savait, malgré ses discours de pater familias, qu’il plaçait ses fils et filles sur un pied d’égalité. Pour lui, une fille n’était pas juste une bouche inutile à nourrir, un ventre sur pattes. S’il partait, son enfance s’évanouirait dans les limbes. Égoïstement, elle voulait le garder pour elle et qu’il connaisse les jumeaux à naître.
— Ma chérie, tu es enceinte de trois mois et demi, ta place n’est pas auprès d’un moribond. Alizée, renvoie-la auprès des femmes et des enfants.
— Richard, Dolorès est ma fille, elle porte le sang d’Assiane, d’une lignée de prêtresses d’une redoutable efficacité ! J’ai besoin d’elle et les bébés ne seront pas affectés par la situation.
— Dolorès, ne reste pas.
— Père, pour la première fois de ma vie, je peux te désobéir pour la bonne cause !
— Richard, nous allons retirer la flèche. Pas un geste, mon amour.
Dolorès suggéra d’endormir son père pour lui éviter la souffrance, mais il refusa farouchement, redoutant de ne plus jamais se réveiller. Les prêtresses conjuguèrent toute leur magie et extirpèrent la flèche. L’hémoglobine s’écoula de la blessure, le flux ne se tarissait pas.
— Je ne sens plus mes jambes, dit Richard.
Affolée, la princesse regarda sa mère. Blême, Alizée arriva enfin à résorber le trauma. Le carreau ensanglanté reposait sur les draps, Dolorès voulut s’en emparer, mais...
— Ne le touche pas ! Il est empoisonné, dit la reine.
Le venin coulait dans les veines de Richard, qui défaillait. Il appelait sa sœur, son fils aîné ; il sentait que sa vie le quittait. Alizée enveloppa la sagette britienne dans un chiffon, la renifla, elle ne connaissait pas la toxine. Comprenant que Richard était perdu, elle envoya sa fille chercher les princes et les petits-enfants.
— Alizée, pardonne-moi !
— Pardonne-moi, je suis impuissante.
Alizée avait fait appel à tout son savoir, la connexion avec la Déesse était presque illimitée, mais elle pouvait sauver Richard. Il l’avait faite femme, offert sept magnifiques enfants et leur lignée s’unissait aux barons et ducs de Sambourg. Il était son tout, son absolu... Sa vie, tout simplement. Un soldat lui arrachait cette âme à laquelle elle était liée intimement, intensément. Sans lui, les ténèbres voilaient le soleil, les abysses et le silence