LA Dernière saison, tome 3 : les enfants de jeanne , livre ebook

Du même auteur chez le même éditeur :


Mémoires d’un quartier, tome 12 : Adrien, la suite, 2012
Mémoires d’un quartier, tome 11 : Bernadette, la suite, 2012
Mémoires d’un quartier, tome 10 : Évangéline, la suite, 2011
Mémoires d’un quartier, tome 9 : Antoine, la suite, 2011
Mémoires d’un quartier, tome 8 : Laura, la suite, 2011
Mémoires d’un quartier, tome 7 : Marcel, 2010
Mémoires d’un quartier, tome 6 : Francine, 2010
Mémoires d’un quartier, tome 5 : Adrien, 2010
Mémoires d’un quartier, tome 4 : Bernadette, 2009
Mémoires d’un quartier, tome 3 : Évangéline, 2009
Mémoires d’un quartier, tome 2 : Antoine, 2008
Mémoires d’un quartier, tome 1 : Laura, 2008
La dernière saison, tome 1 : Jeanne, 2006
La dernière saison, tome 2 : Thomas, 2007
La dernière saison, tome 3 : Les enfants de Jeanne, 2012
Les sœurs Deblois, tome 1 : Charlotte, 2003
Les sœurs Deblois, tome 2 : Émilie, 2004
Les sœurs Deblois, tome 3 : Anne, 2005
Les sœurs Deblois, tome 4 : Le demi-frère, 2005
Les années du silence, tome 1 : La Tourmente, 1995
Les années du silence, tome 2 : La Délivrance, 1995
Les années du silence, tome 3 : La Sérénité, 1998
Les années du silence, tome 4 : La Destinée, 2000
Les années du silence, tome 5 : Les Bourrasques, 2001
Les années du silence, tome 6 : L’Oasis, 2002
Les demoiselles du quartier , nouvelles, 2003
De l’autre côté du mur, récit-témoignage, 2001
Au-delà des mots, roman autobiographique, 1999
Boomerang , roman en collaboration avec Loui Sansfaçon, 1998
«  Queen Size  », 1997
L’infiltrateur, roman basé sur des faits vécus, 1996
La fille de Joseph, roman, 1994, 2006 (réédition du Tournesol, 1984)
Entre l’eau douce et la mer, 1994


Visitez le site Web de l’auteure :
www.louisetremblaydessiambre.com

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Tremblay-D’Essiambre, Louise, 1953-
La dernière saison
Sommaire : t. 3. Les enfants de Jeanne.
ISBN 978-2-89 455-600-9 (v. 3)
I. Titre. II. Titre : Les enfants de Jeanne.
PS8589.R476D47 2006  C843’.54  C2006-941568-4
PS9589.R476D47 2006
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© Guy Saint-Jean Éditeur inc. 2012

Conception graphique : Christiane Séguin
Révision : Lysanne Audy
Page couverture : Toile de Louise Tremblay-D’Essiambre, « Le petit chalet couleur de pêche », inspirée de « La maison jaune » de Gisèle Rivard.

Dépôt légal — Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Bibliothèque et Archives Canada, 2012
ISBN : 978-2-89 455-600-9
ISBN ePub : 978-2-89 455-601-6
ISBN PDF : 978-2-89 455-602-3

Distribution et diffusion
Amérique : Prologue
France : Dilisco S.A./Distribution du Nouveau Monde (pour la littérature)

Tous droits de traduction et d’adaptation réservés. Toute reproduction d’un extrait quelconque de ce livre par quelque procédé que ce soit, et notamment par photocopie ou microfilm, est strictement interdite sans l’autorisation écrite de l’éditeur.

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Courriel : info@saint-jeanediteur.com • Web : www.saint-jeanediteur.com
À un vieux monsieur merveilleux,
celui que j’ai le privilège d’appeler papa,
avec toute la tendresse du monde…
Je t’aime
Note de l’auteur
J e viens de relire Jeanne et Thomas , le cœur battant la chamade, surprise de tous ces mots si différents de ceux employés dans Les mémoires d’un quartier .
Est-ce bien moi qui ai écrit La dernière saison ?
J’avoue que j’ai de la difficulté à m’y retrouver, à me reconnaître dans cette écriture un peu plus élaborée, après toutes ces années à côtoyer les Lacaille.
Pourtant, c’est bien mon nom qui est inscrit en page couverture et les images proposées me reviennent avec une agréable facilité. Elles me sont familières, douillettes, même si elles sont enveloppées d’une émotion complexe et subtile, une émotion si présente à chaque page qu’elle en est presque palpable.
Et c’est devant cette réalité que mon cœur s’emballe.
Saurai-je me réapproprier cette émotion à fleur de peau pour la rendre avec la délicatesse requise ? Saurai-je retrouver les paroles et le ton de ces mêmes paroles pour rendre justice à cette belle histoire d’amour ?
Le croiriez-vous ? J’ai un trac fou. Brusquement, je m’ennuie d’Évangéline et de sa bonhomie, de Bernadette et de son gros bon sens, de Marcel et de son franc-parler. Je m’ennuie même de ce cher Adrien, qui promène ses hésitations à n’en plus finir, entre Montréal et le Texas…
C’est pourquoi ce matin je suis là, assise devant mon ordinateur, ne sachant trop par quel bout commencer.
Je le répète, moi qui vous l’ai si souvent dit en conférence : « Mon Dieu qu’il est difficile d’écrire ! Qu’il est parfois vertigineux et complexe de démêler les ficelles d’une histoire même si elle nous est familière, même si elle vient de nous en grande partie et que normalement on devrait s’y remettre avec facilité. » Je sais bien que je n’ai qu’à m’abandonner avec suffisamment d’humilité pour que les personnages puissent me guider. C’est ce qui se passe habituellement quand j’écris. Vous le savez, je vous en ai quelquefois parlé.
Apprendre à faire confiance aux personnages, c’est ma façon de faire, c’est ce que j’appelle bêtement l’inspiration...
M’en remettre aux personnages…
Après tout, ils savent ce qu’il faut dire et comment le dire, puisqu’on raconte leur vie ! Et je vous le jure : d’ordinaire, la magie opère. Pourtant, cette fois-ci, j’ai peur de ne pas y arriver.
Je vous ai souvent dit, également, que Jeanne me ressemblait, n’est-ce pas ? C’est toujours aussi vrai. Je l’ai ressenti tout au long de ma lecture. Je ne me rappelais pas, cependant, à quel point cette femme, qui a sensiblement mon âge, pouvait s’apparenter à moi, se fondre à moi.
Tant dans son attitude, ses réflexions et ses émotions que dans ses valeurs, Jeanne, c’est moi.
Relire son histoire a donc été un moment troublant. Grandement troublant. C’était comme avoir rendez-vous avec moi-même.
Alors, pourquoi avoir peur, me direz-vous ? De toute évidence, je devrais arriver à la rejoindre puisqu’on se ressemble tant, elle et moi. Une fois assise l’une en face de l’autre, on saura bien communiquer, n’est-ce pas ? Il serait logique que je comprenne, sans trop de difficulté, tout ce que Jeanne va tenter de me révéler, non ?
J’écris ces mots, je vous livre mes inquiétudes, et j’ai vraiment l’impression de vous entendre, chers lecteurs. J’ai l’impression que vous êtes en train d’ajouter que vous ne comprenez pas tout à fait ce que j’essaie d’expliquer. Au-delà de mes confidences sur le vertige habituel quand vient le temps de l’écriture, pourquoi aurais-je l’intention de vous parler de Jeanne, puisqu’elle est morte ?
C’est vrai, vous avez tout à fait raison : Jeanne est décédée. Tragiquement, brutalement, banalement. Quand j’ai relu ce passage, tout comme au moment où je l’avais écrit, d’ailleurs, j’ai chaudement pleuré, parce que, à l