CŒUR CAMBRIOLE tome 1-2 , livre ebook
432
pages
Français
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2025
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Publié par
Date de parution
15 janvier 2025
Nombre de lectures
452
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
2 Mo
Elle est née dans un bain de sang, forgée pour prendre les rênes du mal. Son unique ordre : obéir ! À l'âge de cinq ans, elle maniait déjà les armes, tirant sur des animaux et trouvant plaisir dans leur souffrance. À vingt-cinq ans, elle est devenue le cauchemar de tous. Recherchée par le gouvernement et les familles endeuillées, elle est devenue l'ennemie de chacun. Son nom ? Armandine, la redoutable cambrioleuse et tueuse en série, célèbre pour sa précision mortelle. Sous la férule impitoyable de sa mère, elle reçoit l'ordre d'éliminer Matthias, un espion qui s'est trop approché de leurs secrets. Pourtant, lorsqu'elle croise son regard, tout bascule. Contre toute attente, Armandine se trouve captivée par sa cible. Entre devoir et cœur, elle doit faire un choix : accomplir sa mission ou trahir les siens et protéger l'homme qui lui a cambriolé le cœur.
Voir
1
ROMAN
CŒURCAMBRIOLE
2
AUTEURE : IVANA BRENDA KINGUE
Écrivaine, infographe, busines woman
3
PROLOGUE
Elle est née dans un bain de sang, forgée pour prendre les rênes du mal. Son unique ordre : obéir ! À l'âge de cinq ans, elle maniait déjà les armes, tirant sur des animaux et trouvant plaisir dans leur souffrance.
À vingt-cinq ans, elle est devenue le cauchemar de tous. Recherchée par le gouvernement et les familles endeuillées, elle est devenue l'ennemie de chacun.
Son nom ? Armandine, la redoutable cambrioleuse et tueuse en série, célèbre pour sa précision mortelle. Sous la férule impitoyable de sa mère, elle reçoit l'ordre d'éliminer Matthias, un espion qui s'est trop approché de leurs secrets. Pourtant, lorsqu'elle croise son regard, tout bascule. Contre toute attente, Armandine se trouve captivée par sa cible. Entre devoir et cœur, elle doit faire un choix : accomplir sa mission ou trahir les siens et protéger l'homme qui lui a cambriolé le cœur.
4
TOME 1 : SOUS CONTRÔLE
5
Il était 00h. C'était son heure fétiche, c'était l'heure de sa grande entrée dans cette salle de bal baignée dans une lueur dorée, comme si le temps lui-même avait suspendu son souffle. Des lustres majestueux pendaient du plafond voûté, leurs cristaux étincelants réfractant la lumière en mille éclats. Les murs, recouverts de tentures pourpres, semblaient garder les secrets des siècles passés. Des bougies parfumées vacillaient sur les rebords des fenêtres, projetant des ombres dansantes sur les moulures en bois sculpté. L'air était chargé d'électricité, vibrant au rythme des violons et des rires étouffés. Les masques des invités ajoutaient une aura de mystère, leurs yeux brillant comme des étoiles dans la nuit. C'était un lieu où les passions s'embrasaient, où les destins se croisaient, et où chaque pas résonnait comme une note dans une symphonie envoûtante.
De loin, elle observait et murmurait à se faire entendre par l'interlocuteur à l'autre bout de son oreillette.
Armandine : c'est beau par ici. J'ai envie de tout emporter, tout à coup. Es-tu sûr qu'on a besoin de rien d'autre à part la couronne en or ? La voix mûre et pesante de sa mère, Élodie, lui répondit avec fermeté.
Élodie : contente-toi d'entrer et de suivre le plan avec exactitude. Armandine : j'espère que tu immortalises ce moment, je vais faire une entrée fracassante.
Elle posa le premier pas, son regard ne vacillait pas, même sous l'intensité des regards curieux et admiratifs. Elle semblait habituée à être le centre d'attention, comme si chaque regard qui se posait sur elle était une caresse sur sa peau. Un sourire énigmatique étira ses lèvres, et elle continua d'avancer avec une grâce féline. Les murmures et les chuchotements ne la dérangeaient pas ; au contraire, ils ajoutaient à son mystère. Elle savait que la véritable puissance résidait dans le secret, et elle en était la gardienne.
6
Elle regarda dans tous les coins. À chaque fois qu'elle clignait des yeux, elle faisait une sorte de capture de lieu. Tout en dissimulant les mouvements de ses lèvres, elle discuta avec sa mère. Armandine : je ne le vois pas Élodie : continue d'avancer, normalement quelqu'un devrait t'accueillir. Au-dessus d'une paire d'escarpins noirs, Armandine s'assura de laisser sa jambe nue prendre de l'avance. La fente de sa robe éblouit tous les hommes, mariés ou pas. Elle avança jusqu'au bar en face d'elle. Tous les regards suivirent son derrière qui se posa sur une chaise et ses seins qui se reposèrent enfin. Derrière son masque blanc bordé de plumes rouges, elle sourit en murmurant à sa mère. Armandine : Mamoune, tu as accouché. Je fais sensation dans la salle. Sauf que je ne vois pas ma cible. Élodie : reste concentrée et naturelle. Commande quelque chose. Elle tourna son regard vers un serveur en tenue de corbeau. Elle lui sourit. Il avança en lui tendant un verre de champagne. Il semblait perdu dans son regard comme la majorité des hommes de cette salle. Après deux gorgées avalées, elle ressentit la silhouette d'un homme derrière elle. Avec un large sourire, elle se retourna sans se lever. Sans poser le regard sur elle, il la reçut comme elle l'attendait. - Le président vous attend, venez avec moi, s'il vous plaît.
7
Majestueusement, elle se leva après avoir remis le verre au serveur. Un pas après l'autre, elle suivit l'homme corpulent. Elle ne manqua pas de faire un clin d'œil à quelques hommes éblouis malgré le regard jaloux de leurs compagnes. Elle fut conduite
Elle fut conduite vers une pièce isolée où se trouvaient d'autres invités masqués de classe supérieure. Ministres, sénateurs, juges et le chef de tous : le président de la république. Celui-ci était encore plus isolé dans une autre pièce vitrée avec un cercle de connaissances particulièrement proche. Placée au milieu de ces hommes, elle affronta tous les regards. Le président, aussi masqué, l'invita du doigt. Tout en faisant bouger ses hanches au rythme de cette mélodie sensuelle, elle avança vers lui. Une fois assez proche, elle s'assit sur ses jambes sans y être invitée. Elle lui murmura à l'oreille. Armandine : Monsieur le Président, j'aime mieux avoir une intimité avec vous loin des regards envieux de votre escorte. Le Président : patience ma libellule, patience. Très bientôt, cet endroit ne sera que pour toi et moi. Armandine : je suppose que mon cachet, vous le connaissez. Le président : vue que tu es davantage plus radieuse en vrai que sur les photos qu'on m'a montrées, je pense que tu vas avoir bien plus que ce qu'on a convenu. Armandine : j'y compte bien, Monsieur le Président. Le président : maintenant, fais-moi ressentir des choses.
8
Tout en lui caressant l'entrejambe à travers son pantalon, elle lui dégusta les lèvres. Les autres hommes firent mine de ne rien voir. Comme ils auraient aimé être à la place du président qui avait enfoui sa tête entre les seins de sa belle dame. Si seulement ils savaient avec qui ils étaient réellement dans la salle ! Lorsque tout s'enflamma, le président demanda à être seule avec elle. La pièce était vitrée. Il ordonna qu'on baissât les rideaux rouges pour plus d'intimité. Malgré l'hésitation de ses gardes du corps, ils le laissèrent seul avec elle. Les rideaux furent baissés. Il l'avait voulu complètement nue. Le président : déshabille-toi ! Elle était tout feu tout flamme. Elle se mit à moitié nue. Il se perdit devant ce corps. La chirurgie esthétique avait fait du bon boulot. Tout était au bon endroit. Sauf que toute cette merveille ne serait pas sans conséquence. Elle dansa pour lui. Elle lui présenta tous les atouts. Elle se retourna pour lui montrer sa paire de fesses. C'était une ruse pour échanger avec sa mère. Elle murmura. Armandine : maman... J'en peux plus de me tortiller pour ce vieux fou. Élodie : encore une minute. Tu peux déjà lui prendre la carte. Armandine se retourna vers le président. Elle s'assit à nouveau sur lui et passa les mains dans sa veste pour lui caresser le corps. Pendant qu'il se perdait dans la passion, elle glissa subtilement ses fins doigts dans sa poche de l'intérieur et y enleva une carte d'accès à une pièce. Elle ramena son butin et l'enfila dans son caleçon. Au même moment, une voix résonna depuis un micro.
-Nous attendons à présent le mot de bienvenue de Monsieur le Président de la république pour l'ouverture de notre musée de pierre précieuse.
Armandine sourit. Le timing était respecté.
9
Armandine : oh ! On va devoir mettre une pause. Le président : une très courte pause de trente minutes. Le temps pour moi de faire le discours et je te reviens. Tu restes là, tu ne bouges pas. D'ailleurs, je laisse quelqu'un pour te surveiller. Armandine : je suis à vous mon président. Je ne bouge pas. Le président : levez les rideaux ! Les rideaux furent levés et les portes ouvertes. Pendant qu'Armandine se rhabillait, le président fut escorté jusqu'au podium. Un seul garde était resté avec elle. Elle leva la tête, elle le regarda. Elle n'avait que cinq minutes pour quitter les lieux. Elle murmura à sa mère. Armandine : j'y vais, tu me guides Élodie : quinze minutes Elle sortit de la pièce. Elle sourit au garde du corps. Il lui tendit une clé. Armandine : état des lieux Hector, son bras droit, dissimulé dans le costume d'un garde présidentiel, glissa son doigt sur l'écran de la tablette qu'il tenait. C'était un génie de l'informatique.
10
