264
pages
Français
Ebooks
2014
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Publié par
Date de parution
13 juin 2014
Nombre de lectures
0
EAN13
9782954631929
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
1 Mo
Publié par
Date de parution
13 juin 2014
EAN13
9782954631929
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
1 Mo
Les fleurs du Mage
Tome 1
Tous droits réservés
©Estelas Editions
4B Rte de Laure, 11800 Trèbes France
estelas.editions@gmail.com
http://estelaseditions.wix.com/estelaseditions
https://www.facebook.com/estelas.editions
ISBN : 9782954631929
« Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l'auteur ou de ses ayant cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle. »
Max Heratz
LES FLEURS DU MAGE
TOME 1
Poésies de 001 à 100
Collection Poésies
Ce Tome 1 est entièrement illustré par mes soins. Soyez indulgents, je ne suis qu’un libre poète, rien d’autre.
Je dédie ce livre à toutes celles qui m’ont aimé pour tous les outrages que je leur ai fait vivre.
Max Heratz
Préface
Il est des rituels qui vous assurent le retour de l’être aimé. Il en est d’autres qui vous vengeront. Mais si le sorcier qui officie n’est pas tout à fait comme n’importe quel mortel, il n’en demeure pas moins un homme qui offre des fleurs quand il aime.
Rêveur et grand amateur de charme, je livre ici des confessions intimes, parfois inavouables. J’entrouvre une petite fenêtre avec vue sur mon âme et c’est avec joie que je vous invite à entrer.
Bonne lecture,
Max Heratz
« Le meilleur moment de l'amour, c'est quand on monte l'escalier. »
Georges Clemenceau
001 - Ode aux putains
A toi qui, perchée sur tes fins talons
Arpente le trottoir à reculons
Aux quatre saisons, dénudée,
Tu vends un peu de volupté.
Pourtant, y a pas plus grand cœur,
Et quelque part, un ptit gars rageur,
Pense encore à toi, à ta peau, douceur
A tes bras qui l’ont fait naître, bonheur.
Tu fais semblant, pas d’émotion,
T’as pas le temps, course au pognon.
A quatre pattes ou sur le dos, louée
Tu apprends aussi comment aimer.
Pourtant, y a pas plus grand cœur,
Et quelque part, un ptit gars rageur,
Se souvient de ces tendres moments donnés
Sans retenue ni complexe, bien attentionnée.
Dans un hôtel ou un camion
Tu choisis pas toutes tes missions.
A quatre ou plus, tu es payée,
Ton métier c’est de t’allonger.
Grande dame des ruelles ne te laisse pas détruire,
Toi qui m’as tant donné pour que je fasse jouir,
Toi qui as su de ma vie en faire un plaisir,
Pour toutes celles que j’emmène au pays du désir.
∞
002 - Tu t'en vas........ 1
Spectateur d’un air sombre,
Perdu dans le nombre,
Très vite je ne fus plus rien
Plus qu’un point bien loin.
Egarée dans le brouillard de la vie
Tu as flambé toutes tes envies,
Et c’est l’âme morte que tu erres
Nostalgique dans ton propre désert.
Les années ont fait leur travail.
Aujourd’hui plus personne pour des retrouvailles.
Seule, tu sens le souffle de la vie t’échapper
Tu sais que tu ne peux plus rien rattraper.
Maintenant que tu dois rendre ton âme
Tu vois les Enfers qui se pâment ;
Mais tu n’en as cure,
Te laissant porter par cette rivière de sang en crue.
Je te protègerai, n’aie crainte
Car j’entends ton appel et tes plaintes.
Tu reviendras dans une autre vie
Retrouvant alors l’envie.
∞
On peut être Mage
Et croire aux mirages.
(Max Heratz)
003 - Draps de soie
Songes à la dérive, vers toi,
Nue dans des draps de soie,
Lovée contre moi,
Comment contenir mon émoi ?
Le doux parfum de ta peau satinée
Me laissera encore longtemps rêver.
Ma main perdue dans tes longs fils d’or,
Un murmure pour dire je t’adore
En me noyant dans l’océan de tes yeux,
Supplice ô combien délicieux.
Mais difficile fut le réveil en matinée,
Toute rêverie évanouie dans la réalité !
Seras-tu, un jour, réellement dans mes bras
Tête couchée sur mon épaule sans, embarras,
Nuque dégagée, accueillante
Pour des pulsions violentes,
Me laissant goûter au doux miel de ton corps
Faisant fi de tes craintes, de ta peur ?
Sur ton corps, les marques de la vie,
Admiratif de cette disgrâce, je les bénis.
Et si nos chairs entraient en fusion
Le seraient-elles vraiment avec passion ?
Tant de mots ont été décriés sur nos corps,
Mais serions-nous assez forts
Pour affronter nos pensées les plus secrètes ?
Peut être qu’un jour tu seras prête
Et alors, l’un à l’autre nous nous livrerons
Pour laisser libre cours à nos inavouables pulsions.
∞
004 - Passion
Quand tu dors les persiennes fermées
Laisse tes yeux clos et continue de rêver.
Dans tes songes, souvent les plus crus
Laisse le soleil caresser ton corps nu,
Et au petit matin
Tu me prendras la main
Pour te laisser entraîner
Dans une spirale de volupté
Que même la nuit des temps
N’emportera par un simple vent.
Tu danseras sous le zénith éclairé
Sur des rythmes endiablés,
Laissant ta chevelure se libérer
Comme un souffle sur un champ de blé.
Demain dans ce lit nous serons unis
Jusqu’à ce que prenne fin la nuit.
∞
005 – Rêves obscurs
Les rêves sont le reflet de notre âme ;
Ne sois pas effrayée s’ils sont infâmes,
Regarde-les comme dans un miroir d’obsidienne
Et de ces larmes jaillissantes qui seront tiennes
Emergeront les forces obscures qui te révèleront
Les secrets d’une autre tradition
Qui te guettent depuis la nuit des temps
Et qui te guideront encore, pour longtemps.
N’aie crainte de ces affres que tu combats.
En les affrontant tu tomberas bas
Jusqu’à ce que tu ne puisses plus te relever.
Et là, il sera trop tard pour qu’on puisse t’aider.
Profite de ces forces qui s’offrent à toi ;
Deviens forte en semant sur ta route l’effroi,
Et l’opprobre sur tous ceux qui oseront
Se mettre sur ton chemin et qui te trahiront.
Sois crainte, et tu seras respectée.
Saisis ta chance et apprends à profiter.
Ne tends pas l’autre joue, mais venge toi
Sois forte et ne montre jamais ton émoi.
Apprends dans la violence
Et renais plus forte de tes souffrances.
De tes yeux l’eau ne coulera plus,
De ton cœur le mal te sera inconnu.
Laisse-toi guider dans la confiance
En me suivant sans aucune méfiance.
Quand tu découvriras que la nuit silencieuse
N’est pas sainte mais plutôt sinueuse,
Dans tes rêves qui te tourmentent,
Alors de ton âme jaillira la lumière
Comme de tes yeux jaillit la colère.
Mais tu doutes de la croisée des chemins.
Alors je te laisse libre, ne t’attendant point.
Connaissant les longues et douloureuses routes de ta vie
Je ne peux que te souhaiter la fin de cette longue nuit.