258
pages
Français
Ebooks
2020
Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus
Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement
Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement
258
pages
Français
Ebooks
2020
Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus
Publié par
Date de parution
14 octobre 2020
Nombre de lectures
10
EAN13
9782902427598
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
4 Mo
Los Angeles, son soleil, Épicuriel... et le diable ! Pour Sandra et ses amis, une nouvelle année s’augure, dans leur high school littéraire. La jeune fille se lance à corps perdu dans ses études pour devenir écrivain, son rêve de toujours.
Celle qui a lutté de toutes ses forces, a finalement succombé à sa passion pour Lucifer, l’ange déchu sexy et manipulateur. Avec lui, l’étudiante découvre l’ivresse des sens, l’abandon, la soumission et un amour vertigineux et torride...
Une femme sensuelle et libre se révèle en elle, façonnée par son amant sans limites. Elle se perd à chaque étreinte, dans cette relation défendue et subversive, cet absolu revendiqué par son âme sœur damnée.
Sandra, fatalement éprise du seigneur de Pandémonium, pourra-t-elle repousser les ténèbres ? La lumière jaillira-t-elle de l’obscurité ? À trop jouer avec le feu, on se brûle les ailes...
Publié par
Date de parution
14 octobre 2020
Nombre de lectures
10
EAN13
9782902427598
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
4 Mo
Épicuriel
Tome 2 : Envoûtement
Genèse du Mal
Dédicace
Alexandrine Solane
« En collaboration avec Khunlung »
Épicuriel
Tome 2 : Envoûtement
Genèse du Mal
«Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction, intégrale ou partielle réservés pour tous pays. L’auteur ou l’éditeur est seul propriétaire des droits et responsable du contenu de ce livre. Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.»
© Alexandrine Solane
Éditions Plumes de Mimi éditions, 122 rue de l’Argonne 62117 Brebières.
Siret : 84469800100014
ISBN papier : 9782902427581
ISBN numérique : 9782902427598
Dépôt légal : 10/2020
Alexandrine Solane
On peut lire tant de choses à travers les lignes, à la pointe d’un stylo...
Alexandrine vit dans les Bouches-du-Rhône, elle a trente-huit ans.
Ses romans sont un mélange de science-fiction, fantastique, parfois dans un cadre historique.
Curieuse, elle se passionne pour l’Histoire, l’archéologie, les mythes et légendes. Son premier roman paru en 2007 Le Cercle de Stonehenge mêle sorcellerie et démons.
La Femme Philosophale, une nouvelle version d’un mythe médiéval, sort le 14 novembre 2020 aux Éditions Éthen
Retrouvez Alexandrine sur sa page personnelle :
https://www.facebook.com/profile.php?id=100005562825708
et sur celle des rêveries d’Alexandrine :
https://www.facebook.com/groups/1109532699430404/
ainsi que sur son site :
https://alexandrinesolane.wordpress.com/actualites/
Dédicace à « Khunlung »
Je me consume et je sais que
je suis envoûtée, subjuguée…
Sandra - ÉPICURIEL
Table des matières
Partie 1
1 — Le succube
2 — Dinosaure et pyramide
3 — Prise d’otages
4 — Piège de verre
5 — Le fil de la vie est extensible
6 — La Bouche de l’enfer
7 — Les Rois Mages
8 — Prophète
9 — La race des dieux
10 — La virginité en péril
11 — Folie douce
12 — Marchand de chair
Partie 2
1 — La Belle Vie
2 — Pulsions
3 — Une goutte d’eau
4 — Areiti
5 — Sanglant
6 — Téléphage
7 — La nuit de tous les fantasmes
8 — Petite Dolly
9 — Alias Satanus
10 — www.jalhel.com[1]
11 — Bimbo
12 – Un fils
LOS ANGELES
1996-1998
Partie 1
SEPTEMBRE 1996
JUIN 1997
1 — Le succube
6 septembre 1996
Commencé « Il est vivant » (l’histoire de Darkwood).
L’été a filé en un éclair ! Un orage de feux mordorés, d’hommages délirants à la reine et à ma fille… L’extase absolue. La passion sans limites. C’est simple : tout ce que Lucifer m’a promis, il me l’a offert. J’ai goûté au pouvoir et c’est grisant ! Je suis éprise de lui.
C’est stupide, insensé, tout ce qu’on veut, hélas c’est vrai. Je dis « hélas », car il a démontré son appétence immodérée pour l’érotisme brut, la cruauté, les vengeances glauques. Pour être honnête, je suis partagée entre mon amour et mon dégoût, voire le rejet : c’est un violeur, un manipulateur. Il m’a prise de force, s’est introduit chez moi sous une fausse apparence, a assassiné mon fiancé.
Certaines personnes me jugent sans connaître mon état psychologique en présence de Lucifer. J’ai envers lui un désir basal, primal que sa vue suffit à déclencher. Ce désir spontané provient de la réaction émotionnelle et affective de notre première rencontre.
Par la suite, mon désir pour lui a oscillé entre excitation et inhibition. Un simple regard de lui et mon taux d’estrogène monte en flèche. Mon rythme cardiaque s’accélère, faisant augmenter mon flux sanguin dans mon corps. Mon vagin se tapisse de cyprine, mon clitoris gonfle, mes seins deviennent volumineux, les mamelons entrent en érection et les aréoles s’élargissent. Ma peau devient sensible à chaque effleurement. Mon visage s’empourpre et mes pupilles se dilatent.
Ce long inventaire est nécessaire pour vous faire comprendre que mon état de conscience est modifié « malgré moi » par cet être diabolique. Cet état second est suffisant pour expliquer mon comportement désinhibé qui m’amène à participer, voire à demander, des actes qu’une jeune fille de mon âge ignorait. Ces moments de perdition m’ont appris que mon corps aimait le sexe à l’état brut et que je n’étais qu’au début du chemin pour atteindre le nirvana des sens.
S’il n’avait pas commis tous ces actes, je pourrais envisager de vivre avec lui. Sur Terre. Et mon bébé dans tout ça ?
Elle est… unique ! Chaque jour qui passe, elle est de plus en plus belle ; ses yeux outremer m’envoûtent, la miss utilise ce pouvoir sans vergogne sur le trio et mes parents. Adorable… Je l’aime, je l’aime ! Elle a battu des cils, satisfaite, lorsque ses grands-parents sont venus la chercher pour un après-midi à la plage. « C’est notre privilège de grandpa et granny », a précisé papa. Aucun démon ou phénomène n’est venu les déranger. Je sais que Lucifer a donné des ordres dans ce sens.
Aujourd’hui, c’est la rentrée. Aurore a travaillé de nouveau dans le fast-food de Ronald cet été. James et Joey ont fait une virée à San Francisco. Oui, nous aurons des choses à nous raconter ! Ils m’ont manqué.
Je gare ma Ford Contour et entre dans le high school baigné de lumière. Le bâtiment m’impressionne toujours autant. Je suis la première arrivée, Aurore, sérieuse, ne tardera à me rejoindre comme d’habitude. James aussi, avec sa prudence légendaire. Quant à Joey, sa décontraction ne fait pas de lui une personne ponctuelle. Je souris, à cette pensée. J’ai raison : la voiture de ma BFF se profile, éclat noir sur l’asphalte. C’est un cadeau pour ses dix-sept ans. Elle paie les frais d’entretien et d’essence.
Lorsqu’elle me salue, elle marque son étonnement :
— Comment, pas de décolleté, de truc moulant ?
Je retire ma veste de blazer blanche associée à un pantalon bleu, et je me penche vers elle. Elle hoquète :
— La chemise est transparente ! Sandra, ta tenue est un attentat à la pudeur.
— Pas complètement. Et il y a des poches opaques sur les tétons, indiqué-je.
On ne se refait pas, non ?
— Tu es maman, tu dois donner l’exemple à ta fille ! s’indigne-t-elle.
— Ma fille se fiche de mes tenues, assuré-je. Je m’habille sexy pour moi, pour Natas.
Quelques instants plus tard, les garçons nous rejoignent. Aurore et moi remarquons que la carrure de Joey s’est étoffée.
— Muscu et surf, explique-t-il, satisfait de lui-même.
— Kama sutra et maternité, répliqué-je.
Notre dragueur rit de ma boutade, et évoque l’affaire des hommes violés pendant leur sommeil. Depuis quelques semaines, des humains de sexe masculin rêvent qu’une superbe femme les séduit. Un avocat a décrit « une femme aux yeux hypnotiques orange, apparaissant d’un coup dans sa chambre ». Je suis contente de ne pas avoir abordé la première ce sujet. Le trio ne m’accusera pas ainsi de me lancer dans une enquête surnaturelle !
— C’est une démone, un succube. Le portrait, yeux orange et envoûtement, est la marque d’un démon, dis-je. Natas est aphrodisiaque. Je connais ces effets.
— La démone que j’ai rencontrée était un succube, rappelle Joey.
— Mais Clélia ne t’a pas abusé, Joey.
— C’était un plaisir…
En réalité, il ne raconte qu’une partie de la vérité, principalement celle narrant le plaisir suprême d’avoir fait l’amour avec une sublime créature. Joey m’a confié ce qui s’est passé cette nuit-là, après que le succube soit venu dans sa chambre. Pas à Aurore ou James, « ils sont trop coincés pour comprendre ». La vérité était différente de ses vantardises.
« Cette nuit-là, lors de mon premier sommeil, j’ai senti une main me caresser lascivement le corps. En ouvrant les yeux, j’ai découvert une sublime femme nue, qui flottait dans l’air. Elle avait les traits d’une jeune professeure de littérature que j’avais tenté de séduire quelques années plus tôt. Soudain paniqué, j’ai voulu me relever, mais une force invisible m’en empêcha. Le corps de la femme se plaqua au mien.
— Je suis venue te rendre visite pour commettre avec toi le péché de la luxure, susurra-t-elle.
J’étais conscient, mais je me sentais incapable de bouger. Je m’étais demandé si je ne vivais pas un phénomène hallucinatoire.
— Nous allons faire l’amour toute la nuit. Tu as de la chance, je ne recueillerais pas ta semence. J’obéis à mon Seigneur et maître.
Je comprenais la gravité des propos de la démone, mais mes yeux trahissaient l’envie de posséder ce corps aux courbes parfaites.
— Ton membre est déjà gonflé et prêt à l’emploi.
La voix étant envoûtante et les caresses appuyées sur ma verge ne faisaient qu’accroître mon désir.
— Viens me dévorer le corps de baisers, ordonna-t-elle.
Je plongeais sur elle et commençais par lui lécher les seins. Je tétais les mamelons, mais un goût sucré envahit ma bouche.
— Tu peux boire sans crainte ! Ce n’est pas du poison, je t’assure.
Quand je pressais les seins, deux petits geysers s’en échappaient. Je continuais à explorer l’enveloppe charnelle de la démone. Le sexe dépourvu de poils m’attira. Je posais ma bouche sur la fente offerte pour la butiner. Le succube ricanait de plaisir, puis, comme si elle s’était assez amusée, elle me poussa violemment contre le lit. Elle s’agenouilla pour prendre ma queue tendue dans sa bouche, et elle aspira ma verge.
Je jouis instantanément. Mon orgasme fut intense avec l’impression d’avoir éjaculé une quantité anormale de sperme.
— Tu vas me forniquer jusqu’à épuisement ! dit-elle en venant s’asseoir sur mon sexe.
Je n’arrivais pas à comprendre ce qui se passait. Vivais-je un cauchemar teinté de plaisir ?
Hormis ma verge, le reste de mon corps était paralysé. Je voyais cette silhouette qui remuait son bassin, m