r^VOLTAIRE ET ROUSSEAUJUGÉS L'UN PAR L'AUTRETYPOGRAPHIE CHARAIRE ET FILSVOLTAIREETROUSSEAUJUaÉS L'UN PAR L'AUTREPIÈCES DU PROCÈSRECUEILLIESPar CH'. BARTHELEMYQuand on a donné des éloges à ce polis-son de Rousseau, c'était alors qu'on olîrai tréellement une chandelle au diable.(Voltaire à Dàlembert, 28 août1765.)Voltaire, en paraissant toujours Croire enDieu, n'a réellement jamais cru qu'au diable;puisque son Dieu prétendu n'est qu'un êtremalfaisant qui, selon lui, ne prend de plaisirqu'à nuire.(Rousseau, Confessions, partie II,Inre IX.)PARISBLÉRIOT FRÈRES, LIBRAIRES-ÉDITEURS53, QUAI DES GRANDS-AUGUSTINS, 00J878S38707AVANT-PROPOS— —Un double aiiiiiviTsuire. Voltaire et Rousseau. Un mot de— — —Condorcet. Ennemis et alliés. Portrait de Voltaire.—Portrait, de Rousseau. Le Tartufe gentilhomme et le Bourrumalfaisant. — L'éloijuence de Rousseau et l'esprit de Voltaire.— — —Une tirade du citoyen de Genève. Les sots. Une parodie.— Échantillons de l'esprit du patriarche de Ferne}\ — Tours desinge. — Le siècle des révolutions, prévu et annoncé par Rous-seau. — L'émigration avant l'émigration, bafouée jtar Voltaire.— —Pas de biographie, un procès en règle. Témoins, accusa-—teurs et juges. Véritable état de la question entre Voltaire etRousseau.11 importe tout d'abord de bien se rendre compte del'importance exceptionnelle du double anniversaire quicoïncide avec l'Exposition universelle de 1878; il ayqu'il est, un siècleen effet, à l'heure ...
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