La revue de l'art ancien et moderne
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LALARTDEREVUEModerneetAncien1913Juillet-Décembrev-yy/i/XXXIV-Tome'^^LAREVUE DE L'ARTANCIEN ET MODERNEFON I)A IKl' RJULES CO M TEMKM HKE l)i; L 1 N S 11 1 L 1lo -PARIS vV2S, rue c/u Mont-Thabor, 28mm'6 LA REVUE DE L'ARTl'exposition est une salle 'américaine.Lasixirnie des salles réservées àl'hôteltapisseries qui parentElle a pour tenture les plus magnifiques desson patio de laGeorges r.lumentlial, à New-York, etde M. et M"'°'. vitrine de majo-enlevé à un château d'Andalousie UneRenaissance,où apparaît, dans unliqufs est surmontée d'une simple photographieregard acéré de M Pierpontencadrement de crêpe, la face iormidahle et leannée decollections fournissent chaqueMorgan. L'Anglcterr(% dont lesreprésentéeexpositions des grands clubs, est honorablementl'inédit auxleur obole à celleà l'hôtel Sagan : les Rothschild de Londres ont jointqui feraient undes Rothschild de Paris, sous forme d'émaux peintsprésent royal.Il faut répondre [);ir un salut au geste par lequel des collectionneursde l'.eiliii ont salué I(>s inlirmières qui recueillent, sous le pavillon à lacroix rouge, ceux qui ont combattu au loin sous le drapeau français :l'exemple a été donné par un savant respecté de tous et honoré de la faveurLe conseiller Wilhelm Bode a déléguéspéciale de l'empereur allemand.quelques-unes ses trouvailles les plus personnelles,pour le représenter deces pipjeries Ibirentines du milieu du xV siècle, à robuste décor bleunoir, que plus d'un préférera ...
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s inlirmières qui recueillent, sous le pavillon à lacroix rouge, ceux qui ont combattu au loin sous le drapeau français :l'exemple a été donné par un savant respecté de tous et honoré de la faveurLe conseiller Wilhelm Bode a déléguéspéciale de l'empereur allemand.quelques-unes ses trouvailles les plus personnelles,pour le représenter deces pipjeries Ibirentines du milieu du xV siècle, à robuste décor bleunoir, que plus d'un préférera ..." />
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LA
LARTDEREVUE
ModerneetAncien
1913Juillet-Décembrev-yy/i/XXXIV-Tome '^^
LA
REVUE DE L'ART
ANCIEN ET MODERNE
FON I)A IKl' R
JULES CO M TE
MKM HKE l)i; L 1 N S 11 1 L 1
lo -PARIS vV
2S, rue c/u Mont-Thabor, 28 mm '6 LA REVUE DE L'ART
l'exposition est une salle 'américaine.Lasixirnie des salles réservées à
l'hôteltapisseries qui parentElle a pour tenture les plus magnifiques des
son patio de laGeorges r.lumentlial, à New-York, etde M. et M"'°
'. vitrine de majo-enlevé à un château d'Andalousie UneRenaissance,
où apparaît, dans unliqufs est surmontée d'une simple photographie
regard acéré de M Pierpontencadrement de crêpe, la face iormidahle et le
année decollections fournissent chaqueMorgan. L'Anglcterr(% dont les
représentéeexpositions des grands clubs, est honorablementl'inédit aux
leur obole à celleà l'hôtel Sagan : les Rothschild de Londres ont joint
qui feraient undes Rothschild de Paris, sous forme d'émaux peints
présent royal.
Il faut répondre [);ir un salut au geste par lequel des collectionneurs
de l'.eiliii ont salué I(>s inlirmières qui recueillent, sous le pavillon à la
croix rouge, ceux qui ont combattu au loin sous le drapeau français :
l'exemple a été donné par un savant respecté de tous et honoré de la faveur
Le conseiller Wilhelm Bode a déléguéspéciale de l'empereur allemand.
quelques-unes ses trouvailles les plus personnelles,pour le représenter de
ces pipjeries Ibirentines du milieu du xV siècle, à robuste décor bleu
noir, que plus d'un préférera aux peintures les plus brillantes des plats
(liorgio.d'un Maestro Les collectionneurs parisiens ont reconstitué à
rh(itcl Sagan Petitun Palais, où l'on revoit avec le plus vif intérêt les
merveilles de la Rétrospective de 1900. Dans les vitrines d'ivoires et
d'émaux champlevés ou peints, un concours amical se poursuit entre
M. Georges Ghalandon et M. Georges Dormeuil. La Vierge d'iviiire, qui
appartient à M. Ghalandon, reçoit de nouveau, inclinée sous son voile,
l'Annonciation de l'angeque conserve jalousement M. Paul Garnier. Celui-ci
a transporté à l'exposition de la Groix-Rouge les pièces les plus délicates de
son incomparable collection de petites pendules etde montres du xvi* siècle,
qui sont desjoyaux d'or, d'émail, d'ambre ou de cristal de roche.
Le jour même de l'ouverture, l'exposition avait son catalogue métho-
dique et érudit, tout comme une grande vente : c'est M.'Sl Seymour de Ricci
I. C'est le château des Vêlez, près de CarthaRène, dont les marbres, les uns envoyés tout achevés
de Gènes, les autres sculptés sur place, sont l'œuvre du même atelier lombard que les colonnes, les
frises,) les pilastres et les arabesques du château de la Calahorra, élevé par un Mendoza, près de
Guadix. au pied de la Sierra Nevada [llistoiie de l'art, publ. sous la dir. de M. A. Michel, t. IV,
2- partie, p. 934).
