SYNTHESE EXECUTIVE
« … une stratégie de défense et de sécurité
nationale qui repose sur deux fondements
essentiels et complémentaires : la France
préservera sa souveraineté en se donnant les
moyens de l’action et de l’influence ; elle
contribuera à la sécurité internationale en
inscrivant ses actions dans une légitimité
nationale et internationale ».
Livre blanc sur la défense et la sécurité
nationale, 2013
1. Les forces armées françaises sont constituées de l’armée de terre, de la marine nationale, de
l’armée de l’air, de la gendarmerie nationale et des services de soutien interarmées. Elles
comptent 307 000 militaires professionnels, hommes et femmes, de tous grades. 115 000
appartiennent à l’armée de terre, 36 000 à la marine, 45 000 à l’armée de l’air, 95 000 à la
gendarmerie nationale, 15 000 aux services de soutien interarmées. A ces militaires d’active
s’ajoutent 56 000 volontaires appartenant à la réserve opérationnelle qui sont appelés
régulièrement au service, pour de courtes périodes, afin de renforcer les armées, la
gendarmerie nationale ou les formations rattachées.
2. Où qu’ils servent, les militaires ont une même mission. Une mission définie par la loi qui
leur prescrit de « préparer et assurer par la force des armes la défense de la patrie et des
intérêts supérieurs de la Nation ». Ils relèvent d’un même état, l’état militaire, qui « exige en
toute circonstance esprit de sacrifice, pouvant aller jusqu’au sacrifice suprême, discipline,
disponibilité, loyalisme et neutralité ». Ils sont régis par un même statut, le statut général des
militaires, fixé par le Parlement et codifié dans le code de la défense. Ce dernier détermine les
sujétions, obligations et garanties jugées nécessaires au bon accomplissement des missions
des forces armées. Il en résulte un régime juridique clairement distinct et différent des
régimes applicables aux travailleurs, fonctionnaires relevant du statut général des
fonctionnaires ou salariés régis par le code du travail et les conventions collectives.
3. L’appareil militaire n’est pas un instrument de prestige ou de domination. C’est l’outil
dont la République estime devoir disposer pour assurer la sécurité de la France et des
Français, pour prendre sa part, et parfois même un peu plus, dans la sécurité de l’Europe et de
l’espace nord-atlantique, pour participer d
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