La lecture à portée de main
Sélection
Peut-être pas aussi connu que le Goncourt ou le Renaudot, le Prix Interallié fait quand même partie des récompenses littéraire que beaucoup d’écrivains aimeraient voir trôner sur leur cheminée. Dernier prix littéraire de la saison, il clôt généralement l'année vers la seconde partie du mois de novembre. Avant de découvrir le lauréat de cette année 2014, il va être intéressant de découvrir plus en détail ce trophée qui récompense le meilleur roman de l’année…
Prix journalistique, un peu à l’image du Prix Femina ou Renaudot, le Prix Interallié est né le 3 décembre 1930, voilà maintenant plus de 70 ans. C’est une trentaine de journalistes qui suivait la remise du Prix Femina et qui déjeunait au Cercle Interallié de Paris qui eut l’idée de remettre lui-même leurs propres reconnaissances littéraires. Ce dernier est d’ailleurs cependant entièrement honorifique et l’auteur qui le gagne ne reçoit aucune prime, si ce n’est la chance de voir les ventes de son roman augmenter.
Le prix Interallié, c’est donc une récompense donnée par la presse, par des journalistes spécialistes de la littérature, mais aussi par des écrivains. En cela, il est différent d’autres prix comme le Renaudot. Dans ce jury, il y a donc 10 membres, dont le lauréat de l’année précédente, et il a la particularité d’être exclusivement masculin, sauf exception.
Pour 2014 nous avons donc :
Après plusieurs sélections, ils sont arrivés à une belle liste de quatre finalistes que l’on retrouve ci-dessus :
Cette année le jury a récompensé le lauréat le 20 novembre 2014 le jeune auteur Mathias Menegoz pour son roman Karpathia qui se déroule aux confins de la Transylvanie pendant le XIXe siècle.
Plus d’informations sur cette page.
Vous découvrirez ci-dessous la liste des trois précédents lauréats de ce Prix.
Pour l’année 2013, c’est Nelly Alard avec son Moment d'un couple publié par les éditions Gallimard.
C’est un roman avec un nom un peu étrange, « Oh... » de Philippe Djian chez les éditions Gallimard.
Il y a deux ans, c’est le roman Tout, tout de suite de Morgan Sportès qui raconte l’histoire d’une séquestration de d’un jeune juif jusqu’à sa mort. Il est édité par les éditions Fayard.