La Nouvelle Tribune N°1325 - Du 27 au 28 Septembre 2023 , magazine presse

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Date de parution

27 septembre 2023

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

28 Mo

7DH N°1325 27-28/ 09 / 2023Fondateur FahdYata www.lnt.ma La Tribune nouvelle Finance Séisme, inflation, crowdfunding… les conclusions du derniers conseil de BAM P 05 CAN 2025 Officiel : Le Maroc nommé pays organisateur P 03 Conférence Forger un Avenir Durable pour l'Afrique P 04 02 LaTribune nouvelle N°1325•27-28/09/2023 Réforme du Code de la Famille Tous les freins s’usent e Cabinet royal a émis un communiqué de L presse indiquant que «Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, que Dieu L’assiste, a adressé une Lettre au Chef du gouvernement relative à la révision du Code de la famille». Cette annonce marque le coup d’envoi d’une réforme annoncée par le Souverain à l’occasion de la Fête du Trône en 2022 et dont les propositions sont attendues dans un délai de six mois, avant l’élaboration du projet de loi que le gouvernement présentera au Parlement national. C’est un pas historique une nouvelle fois qui va être franchi à l’occasion de cette réforme, comme avec la précédente Moudawana en 2004. Pourtant, malgré tantles avis semblent tranchéségalement sur les instances l’implication royale dans laet surtout diamétralementet acteurs de la société civile, voie de la réforme, lesopposés. La caricature de ceuxles chercheurs et les boucliers se dressent, dansqui affirment l’arrivée à l’aubespécialistes. Ces institutions un réflexe quasi-instinctif dede Sodome et Gomorrhesont au fait de la situation préservation.

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27 septembre 2023

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Français

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28 Mo

7DH

N°1325

27-28 / 09 / 2023 Fondateur Fahd Yata www.lnt.ma

La Tribune nouvelle

Finance Séisme, inflation, crowdfunding… les conclusions du derniers conseil de BAM P 05

CAN 2025 Officiel : Le Maroc nommé pays organisateur P 03

Conférence Forger un Avenir Durable pour l'Afrique P 04

LaTribune nouvelle N°1325•27-28/09/2023

Réforme du Code de la Famille Tous les freins s’usent e Cabinet royal a émis un communiqué de L presse indiquant que «Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, que Dieu L’assiste, a adressé une Lett-re au Chef du gouvernement relative à la révision du Code de la famille». Cette annonce marque le coup d’envoi d’une réforme annoncée par le Souverain à l’occasion de la Fête du Trône en 2022 et dont les propositions sont attendues dans un délai de six mois, avant l’élaboration du projet de loi que le gouvernement présentera au Parlement national. C’est un pas historique une nouvelle fois qui va être franchi à l’occasion de cette réforme, comme avec la précédente Moudawana en 2004. Pourtant, malgré tant les avis semblent tranchés également sur les instances l’implication royale dans la et surtout diamétralement et acteurs de la société civile, voie de la réforme, les opposés. La caricature de ceux les chercheurs et les boucliers se dressent, dans qui affirment l’arrivée à l’aube spécialistes. Ces institutions un réflexe quasi-instinctif de de Sodome et Gomorrhe sont au fait de la situation préservation. lorsqu’on évoque la réel du pays parce qu’elles Comme il y a 20 ans déjà, les dépénalisation des relations sont en premier front, sur le discours des paternalistes, hors-mariage est un exemple plan judiciaire notamment et rigoristes, conservateurs et flagrant de l’exacerbation du ont une vision fine de l’usage tous ceux qui sont en charge débat sur des positions figées. qui est fait de la Loi, au-delà des bonnes mœurs de leurs Pourtant, la réalité est toute des beaux principes et de la voisins, veulent nous rappeler autre, et le Roi Mohammed VI piété proclamée. Le sujet à un devoir d’immobilisme au n’a pas manqué d’en peser les n’est clairement pas pris à la nom sacré de la religion ou enjeux en mandatant des légère, et ne sera pas traité simplement de la tradition institutions précises dont comme tel. marocaine. Le fait d’ailleurs certaines sont très actives sur En définitive, il y aura bien une que le Roi soit le Commandeur le terrain, pour mener les réforme du Code de la Famille des croyants et que cela soit consultations sur cette dans un horizon proche et elle inscrit dans la Constitution, réforme. Le Gouvernement, apportera forcément des constitue le rempart ultime le ministère de la Justice, le avancées. Mieux ou pire dans l’argumentaire des Conseil Supérieur du Pouvoir d’ailleurs, quelques soient détracteurs de toute avancée Judiciaire et la Présidence du l’ampleur et la réalité des ou réforme. Pourtant, cette Ministère public sont invités avancées ou des progrès même Constitution, initiée à associer étroitement les qu’apportera cette réforme, par le Souverain, grave autres instances suivantes : les détracteurs seront là, en dans le marbre l’égalité le Conseil Supérieur des nombre, obtus et ancrés dans entre l’homme et la femme, Ouléma, le Conseil National leurs convictions, même face et on en est encore pourtant des Droits de l’Homme, aux conclusions d’un panel bien loin. l’Autorité gouvernementale de consultations larges, Comme dans tout débat qui chargée de la solidarité, de collégiales et plurielles. touche aux libertés, l’émotion l’insertion sociale et de la Alors, plutôt que de se jeter risque de prendre le dessus famille, tout en s’ouvrant dans la bataille des arguments

et des contre-exemples, passer pour un mécréant ou un islamiste, un moderniste ou un conservateur, un féministe ou un misogyne ; une autre vue, d’une perspective différente, est possible, même si elle n’est pas pour autant réconciliatrice. La réforme initiée du Code de la Famille s’inscrit dans un mouvement continu, celui du Temps et de l’Histoire. Dans cette temporalité, le Maroc évolue, sa population, ses mœurs et donc ses lois aussi, comme l’humanité avance depuis toujours. Les partisans du statu quo ante, même de bonne foi, peuvent freiner des quatre fers, tous les freins s’usent éventuellement, il faudra s’y faire. Et, si le Maroc n’a pas cédé aux sirènes du wahhabisme oriental, ni à celles du wokisme occidental, il saura trouver ici encore la voie vers une réforme équilibrée entre son progrès et ses racines. Zouhair Yata

La Nouvelle Tribuneest éditée parImpression Presse Édition, I.P.E. S.A.320 boulevard Zerktouni, Casablanca 20040.Téléphone05 22 42 46 70 (lignes groupées) Fax05 22 2000 31eMaillanouvelletribune@gmail.comWebwww.lanouvelletribune.ma, www.lnt.ma RC81151Patente35450047TVA817 415CNSS2567785 Dépôt légal37/95ISSN1136529Numéro de la Commission Paritairede la Presse Ecrite H.F/027.05  Membre de l’OJD MarocImpressionMaroc Soir S.A. DistributionSapressTirageexemplaires 20 000 FondateurFahd Yata Directeur de la publicationZouhair YataPrésidente du Directoire, Responsable cahier FinancesAfifa Dassouli YataRédactionHassan Zaatit, Ahmed Boussarhane (reporterphotographe), Asmaa Loudni, Selim Benabdelkhalek, Ayoub BouazzaouiInfographieKhadija Gagaz, Karima Rafik, Ilham Tounsi

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