Fraternité Matin n°17225 - Du mercredi 25 mai 2022 , magazine presse
40
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Français
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2022
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Fraternité Matin n°17225 - Du mercredi 25 mai 2022
Insalubrité, interdiction des sachets plastiques… La phase de répression annoncée Mercredi 25 - Jeudi 26 mai 2022 / N° 17 225 www.fratmat.info / FratMat Mobile #129# (orange Ci)Prix: 300 Fcfa Cedeao : 450 Fcfa France: 1,70 € P. 8 PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALES Assemblées annuelles de la Bad à Accra Tiémoko Meyliet Koné vante la résilience de l’économie ivoirienne P. 2 Zone de libre - échange continentale africaine Patrick Achi : Ce que gagne
la Côte d’Ivoire et l’Afrique
Le Premier ministre a expliqué, hier, àDavos, l’avantage de la Zlecaf pour son pays et le continent africain.P. 3
Le vice-Président a représenté le Chef de l’État, hier, au Ghana.
En visite à La Poste de Côte d’Ivoire Amadou Coulibaly aux agents :
“ Nous allons vous
accompagner…” P. 12
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Nation
Mercredi 25 - Jeudi 26 mai 2022
Assises de la Bad / Lutte contre la Covid-19, croissance économique... Le vice-Président partage la résilience de l’économie ivoirienne
Le vice-Président de la République était, hier, au Ghana où il a représenté le Chef de l’État aux Assemblées annuelles du groupe de la Banque africaine de développement.
Tiémoko Meyliet Koné, vice-Président de la Côte d’Ivoire, a pris part à un panel (PHOTOS: PRÉSI-DENCE)
ux côtés des Chefs d’Etat du Ghana, du Mozambique et de la ARwanda, Tiémoko Méy-Tanzanie, ainsi que du Premier ministre du liet Koné, vice-Président de la Côte d’Ivoire, a pris part, hier, à un panel, en marge de la cérémonie d’ouverture des Assemblées annuelles de la Banque africaine de dévelop-pement (Bad) qui se tient à Accra, au Ghana. Dans son discours, Tiémo-ko Méyliet Koné a évoqué la résilience de l’économie ivoirienne,«avec des taux de croissance positifs, en dépit de la pandémie à corona-virus».
Il a indiqué que le gouverne-ment ivoirien a dû faire des efforts importants, notam-ment par la prise de mesures de prévention et de vaccina-tion, mais également« en apportant d’importants sou-tiens aux secteurs sociaux de base»,rapporte une note de la Présidence de la Répu-blique. En outre, le vice-Président de la République a mis en relief la bonne santé de la coopé-ration et des relations que la Côte d’Ivoire entretient avec la Bad.«A cet égard, il a sou-ligné que de 2012 à 2019, ce sont 1700 milliards d’unités de compte que la BAD a appor-té à la Côte d’Ivoire. Toutes
choses qui ont permis de ren-forcer les infrastructures et de soutenir le Programme social du gouvernement», souligne le communiqué de presse de la Présidence. «Parvenir à la résilience cli-matique et promouvoir la transition énergétique en Afrique», telle est la théma-tique qui sous-tend ces as-sises qui coïncident avec le 50e anniversaire du Fonds africain de développement (Fad), une des institutions de la Bad. Par ailleurs, la céré-monie d’ouverture a été pré-sidée par le Chef de l’Etat du Ghana, Nana Dankwa Aku-fo-Addo. Il avait à ses côtés la Prési-
e Dr Akinwumi Adesina, président du groupe de la Bad (3 à partir de la droite ), a présenté les avan-cées de l’institution.
Le Chef de l’État du Ghana, Nana Dankwa Akufo-Addo (président du pays-hôte), a procédé, hier, à l’ouverture des assemblées annuelles de la Bad.
dente de la Tanzanie, Samia Hassan et celle du Mozam-bique, Felipe Jacinto Nyusi. Dans son discours, le Chef de l’Etat du Ghana a rappelé que les assemblées annuelles se tiennent dans «un contexte difcile» lié à la Covid-19 et à la guerre en Ukraine.«Tou-tefois, dans cette grisaille, il a tenu à féliciter les dirigeants de la BAD, en particulier le premier responsable, Dr Akinwumi Adesina, pour son leadership»,la note rapporte de la Présidence. Il s’est également réjoui des réalisations dans divers do-maines et dans différents pays, à l’actif du Fad. Le Chef de l’Etat ghanéen a égale-
ment invité le premier res-ponsable de l’institution nan-cière africaine à «maintenir le cap». La cérémonie d’ouverture a été aussi marquée par la prise de parole du Président du groupe de la Bad, M. Akinwumi Adesina. A l’instar du président du Ghana, il a déploré le fait que «l’Afrique, qui émet le moins de gaz à effet de serre, soit l’un des continents les plus impactés par le changement climatique ». Dans le cadre de la lutte contre ce éau, la Bad«s’est engagée à mobi-liser près de 25 milliards de dollars à cet effet».La guerre en Ukraine qui se-
coue, aujourd’hui, l’économie mondiale n’a pas échappé au président de la Bad. A ce su-jet, il a souligné que pour faire face à ses conséquences, il est important«d’assurer une meilleure exploitation des Droits de tirages spéciaux (Dts) mis en œuvre par le Fmi, en les utilisant de ma-nière pragmatique pour ac-compagner les pays ».A noter que le vice-Président était accompagné de Nialé Kaba, gouverneur de la Côte d’Ivoire auprès de la Bad, par ailleurs, ministre du Plan et du développement.
MARCEL APPENA
La cérémonie d’ouverture des assises de la Bad a enregistré la présence de plusieurs personnali-tés de la finance mondiale.
Mercredi 25 - Jeudi 26 mai 2022
Nation
Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) Patrick Achi explique les avantages pour la Côte d’Ivoire et l’Afrique
En présence de plusieurs personnalités dont les présidents Paul Kagame et Emerson Mnangagwa,
ainsi que le patron de la Fifa, le Premier ministre a animé un panel très applaudi.
n pan du World Eco-nomic Forum qui se tient à Davos en U Suisse a été consa-cré hier à la Zone de libre-échange continentale africaine. Patrick Achi, au nom du Président de la Ré-publique Alassane Ouattara, a animé un panel. C’était en présence de plusieurs personnalités dont les pré-sidents Paul Kagame du Rwanda, Emmerson Dam-budzo Mnangagwa du Zim-babwe. Ainsi que Patrice Mostepe de la Confédéra-tion africaine de football et Gianni Infantino de la Fifa. En quoi la Zone de libre-échange continentale afri-caine (Zlecaf) créée en 2012 peut-elle aujourd’hui aider à une émergence de l’Afrique ? Sujet de Patrick Achi, hier. Le Premier ministre ivoirien s’est inspiré des stratégies contenues dans «Vision 2030» du Président Ouat-tara pour démontrer que la Zone de libre-échange conti-nentale est une chance pour toute l’Afrique .« C’est un marché considérable avec d’énormes potentialités et des richesses énormes »,
Le Premier ministre a séduit son auditoire de haut niveau. (PHOTOS : PRIMATURE)
dira-t-il. Avant d’expliquer que la Zlecaf stimulera le commerce intra-africain et va sûrement augmenter la croissance sur le continent. L’Afrique gagnera alors en
prospérité. Mais pour que le libre échange prote à l’Afrique, il faudra qu’elle produise en quantité et transforme tout sur place. Produire en
La Côte d’Ivoire va offrir la plus belle fête de l’histoire du football africain en 2023, a promis Patrick Achi à Patrice Mostepe de la Caf et Gianni Infantino de la Fifa.
quantité, détaillera-t-il, signi-e mécanisation de l’agri-culture, utilisation d’engrais et sélection des semences. Puis passer à la transfor-mation, au produit ni:« En ce moment, le continent ga-rantit les emplois, crée des richesses et se donne les recettes pour investir dans les secteurs sensibles de la santé, de l’éducation et des infrastructures ». Patrick a exposé le cas du cacao ivoirien qui, non trans-formé, fait perdre de l’argent à l’État et aussi aux agricul-teurs qui peinent à assurer l’éducation de leurs enfants. Sur 105 milliards de dollars ( 53 000 milliards de Fcfa ) que rapporte la chaîne de valeur des produits agri-coles, ceux qui défrichent la terre et leur pays ne gagnent que 5 milliards de dollars. Transformer les matières premières est donc le vrai dé de l’Afrique. Dé qui permet de résorber la main-d’œuvre massive du conti-nent, tout en garantissant des revenus convenables pour les caisses publiques.« La jeunesse africaine est dynamique et courageuse.
Elle a de l’énergie qu’elle veut bien mettre au profit du développement du conti-nent. Trouvons-lui du travail et elle sera à la fois épanouie et utile. Si nous ne relevons pas ce défi, elle constituera un problème pour l’Afrique », a soutenu Patrick Achi. Le chef du gouvernement ivoirien a évoqué moult avantages du libre-échange en Afrique. Et ce, dans tous les secteurs. Par exemple, dans le domaine du trans-port, si la Zlecaf est pleine-ment mise en œuvre, elle devra augmenter considéra-blement les ux de trac sur tous les modes de transport : routier, ferroviaire, maritime et aérien. Elle augmentera également de manière si-gnicative les besoins en équipements pour tous les modes de transport. La Zlecaf, qui permet un libre accès aux produits de base, biens et services en Afrique, est une chance pour le conti-nent, dira Patrick Achi. Elle favorisera la création d’em-plois et assurera une vitalité des économies africaines.
BLEDSON. MATHIEU ENVOYÉ SPÉCIAL EN SUISSE
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Les coulisses
Ukraine 1.L’Ukraine a été la star dans la cité alpine suisse. Son invasion, la guerre qui perdure et sa reconstruction ont ali-menté bien des débats.
Ukraine 2.Quel ordre économique post-crise une fois les canons et bombes stoppés? En at-tendant, comment jugu-ler la crise énergétique ? Faut-il froisser les écolos en proclamant la ruée vers l’énergie fossile ? Le risque de condamner la terre est trop grand. Alors ? Sujet de débat encore à Davos.
Ukraine 3. Le président Volodymyr Zelensky était la star le jour d’ouverture. Lundi, il est intervenu en vidéo conférence depuis Kiev. Sujets abordés ? Les mêmes : appel à plus de sanctions contre la Russie, demande d’aide nancière plus accrue et envoi de matériel militaire.
Russie 1. L’Ukraine en vedette, naturellement la Russie a été bannie. Ex-clue au moment même des invitations.
Russie 2.Le pays de Vla-dimir Poutine était cepen-dant indirectement pré-sent. Un bâtiment baptisé Maison de la Russie a été transformé en musée des horreurs russes. On y a exposé les images atroces de bombarde-ments russes, notam-ment dans le Donbass.
Le Zimbabwe et son fan club.délégation du La Zimbabwe conduite par son président, Emmer-son Dambudzo Mnanga-gwa a été la plus fournie et la plus bruyante. Elle avait en plus un «fan club» qui baladait des banderoles. Œuvre de la petite communauté de Zimbabwéens vivant en Suisse.
Beau temps ? . Entre 8 et 26 degrés qu’afche le thermomètre à Davos. Froid donc. Mais pour les habitués du forum, ce temps est extrêmement beau. C’est que pour les précédentes éditions, le forum se déroulait dans le mois de janvier. En plein et rigoureux hiver. B. MATHIEU
Nation 4 Mercredi 25 - jeudi 26 mai 2022 Violences basées sur le genre Une Ong lance ‘‘Ensemble’’ pour la prévention axée sur les survivantes
L’initiative multisectorielle de prévention et d’intervention en matière de Vbg en Afrique de l’Ouest francophone a eu lieu récemment.
nitiative multisectorielle de prévention et d’intervention en matière de violences I basées sur le genre (Vbg) centrée sur les survivant (e)s en Côte d’Ivoire : défis et perspectives’’, telle est la thématique qui a réuni le lundi 16 mai 2022, les struc-tures et partenaires qui luttent contre ce fléau. Organisée par l’Ong Engenderhealth, cette rencontre a pour ob-jectif de présenter l’initiative multisectorielle de prévention et d’intervention en matière de Vbg centrée sur les survi-vantes en Afrique de l’Ouest francophone à toutes les par-ties prenantes et d’échanger sur les perspectives ouvertes par une belle initiative dans la sous-région. Au cours de cette rencontre, Mohamed Ly, directeur régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre de cette organisation
Les structures et partenaires se sont mis ensemble pour éradiquer les violences basées sur le genre.
basée à Abidjan, a présen-té le projet « Ensemble ». Projet qui vise à éradiquer toutes les violences basées sur le genre en Afrique de
l’Ouest francophone. « C’est une initiative qui consiste à mettre ensemble tous les ac-teurs impliqués dans la lutte contre les VGB, en fédérant
Université internationale de Grand-Bassam
154 étudiants reçoivent leurs diplômes de fin de formation
Les nouveaux diplômés de l’Uigb ont été engagés à être des travailleurs modèles durant leur carrière professionnelle.
ésormais titulaires de Bachelor en Adminis-tration des affaires, infDormatiques, Génie mé-Sciences politiques, Gestion des systèmes canique et Mathématiques, 154 étudiants sortants de l’Université internationale de Grand-Bassam (Uigb) ont reçu, samedi dernier, leurs diplômes de fin de formation. C’était lors d’une cérémonie solennelle, la 8e du genre, organisée par l’établissement au Palais de la Culture à Treichville. Les 76 filles et 78 garçons diplômés ont reçu leurs par-chemins couronnant quatre ans d’études en présence du président de l’Uigb, Pr Sa-liou Touré, et de nombreux parents et invités. L’éminent professeur de Mathéma-tiques a félicité les futurs cadres et leur a exprimé sa fierté pour le travail achar-
né et le dévouement dont ils ont fait preuve durant leur parcours universitaire.« Je souhaite qu’en partant d’ici, vous fassiez le serment de servir votre pays, de servir l’Afrique et que, partout où vous irez, vous ayez pour crédo la devise de l’UIGB, à savoir Éthique, Excellence et Responsabilité », a conseillé Saliou Touré.Créée officielle-ment en 2007, l’Uigb s’inspire des modèles et des méthodes de formation et de gestion des universités et des institu-tions d’enseignement supé-rieur américaines. L’anglais y est la langue d’enseignement et de travail. L’établissement comptait 850 étudiants en janvier 2022, dont 42% de filles. Ces étudiants viennent de 21 pays. 98% sont origi-naires des pays membres de la Cedeao. Martine Cof-fi-Studer, Pca de Bolloré, et conférencière principale à la
cérémonie, a exhorté les di-plômés de la promotion 2022 de l’Université internationale de Grand-Bassam à être« des acteurs indispensables des futurs succès, des entre-preneurs de l’Afrique de de-main, une Afrique prospère, autonome dans ses capacités et ses moyens de production ». Des prix spéciaux d’encou-ragements ont, par ailleurs, été remis aux étudiants les plus méritants, notamment le prix de la meilleure moyenne de l’école de Business, de la meilleure moyenne de l’école de Sciences et de l’étudiante ayant la meilleure moyenne de toute l’Université. Les lauréats ont reçu une bourse d’étude à l’Étranger, un IPad, un stage profession-nel de six mois (pour la meil-leure moyenne de l’École de Business) et un lot de livres. GERMAIN GABO (INFO : UIGB)
les connaissances, les ap-proches et les ressources. Notre structure travaille avec les autorités locales, les or-ganisations de la société ci-
vile et tous les autres parte-naires au développement. », dit-il. Selon lui, le lancement de cette activité commence par la Côte d’Ivoire, suivie du Burkina Faso pour s’étendre progressivement dans les autres pays. La particularité de cette initiative, c’est qu’elle s’inscrit dans la durabilité contrairement à des projets internes précis avec un plan de travail préétabli. Raison pour laquelle, elle se veut une plateforme d’échanges, d’innovation afin de créer en-semble une dynamique dans la sous-région pour mettre fin à cette attitude honteuse. A l’en croire, ces actions me-nées à l’endroit des popula-tions, des secteur public et privé se veulent inclusives. Pour Claude Djiké, représen-tant la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant (Mffe), c’est une opportunité
à saisir. Parce que nul n’est censé ignorer la cruauté liée aux problèmes relatifs aux Vbg qui touchent bon nombre de personnes quel que soit l’âge. «Nous devons œuvrer pour l’intérêt de nos popula-tions, particulièrement celles qui sont fragilisées par ces abus. Il nous faut les proté-ger et penser à leur mieux-être.», a indiqué le directeur de cabinet de la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant. Pour ce faire, il a en-couragé les femmes à dénon-cer les auteurs pour mettre fin à la culture du viol et de la violence. Signalons que cette structure internationale, dont la mission est de promouvoir et de défendre la question du genre ainsi que les droits en santé sexuelle et reproduc-tive, initie des actions fortes et concrètes. FLORENCE EDIE
Propriété intellectuelle
Des enseignants de l’université Nangui
Abrogoua renforcent leurs capacités et atelier de forma-Cette formation est bien ve- lectuelle. Il faut donc qu’ils tion de deux jours, dus’approprient cet outil pournue, parce qu’elle permettra 24 au 25 mai, animémieux profiter des résultatsà nos chercheurs de savoir C par l’Office ivoirien dede leurs recherches »comment protéger leurs , a la propriété intellec-découvertes. Et surtout dedéclaré Kouamé Kouabran tuelle (Oipi), a pour objec-participer à un vrai dévelop-Alexis, soulignant qu’il y a tifs entre autres de renforcerpement de l’innovation danspropriété littéraire, artistique les capacités des ensei-notre institution et en Côteet la propriété industrielle.« gnants-chercheurs de l’uni-d’Ivoire », a-t-il indiqué, dé-Un nom commercial se pro-versité Nangui Abrogoua,plorant le fait que très peutège juste à 10 000 F Cfa ou de faire prendre en compted’enseignants-chercheurs20 000 F Cfa selon que la le droit de propriété intellec-cherchent à protéger leursdemande est faite par une tuelle dans la démarche dedécouvertes. C’est pour-personne physique ou mo-la recherche scientifique et quoi, il les exhorte à s’ap-rale. Le disign, la forme d’un technologique, et d’apporter proprier cet atelier afin deproduit, le motif d’un pagne un appui à l’inventaire desprotéger les résultats deou d’un tapis est protégé technologies candidates àleurs recherches qui consti-à 80 000 F Cfa et lorsque la protection. tuent une grande richesse.vous avez plusieurs motifs Il s’agit également de Le coordonnateur des ser-du même type que vous mettre à niveau les ensei- vices techniques, Kouamévoulez rassembler pour les gnants-chercheurs sur les Kouabran Alexis, qui repré-protéger il y a une réduc-nouvelles stratégies de re-sentait le directeur généraltion, de sorte que vous au-cherche de l’information de l’Oipi, a indiqué que cetterez à payer environ jusqu’à scientifique technique dans formation vise à accompa-100 motifs à moins de 200 les bases de données spé- gner les enseignants-cher-000 F Cfa », a expliqué le cialisées mais aussi de cheurs dans la protection coordonnateur des services formuler et établir une po- des résultats de leur re- techniques de l’Oipi. litique et une stratégie ins- cherche. Selon lui, les en- Poursuivant, il a fait savoir titutionnelle en matière de seignants qui cherchent etque les technologies se pro-propriété intellectuelle entègent à environ 590 000 Fqui trouvent en Côte d’Ivoire conformité avec les cadressont très nombreux. MaisCfa pour la première année juridiques nationaux et ré- quand ils trouvent, c’est mais l’État a accordé une gionaux en vigueur. A l’ou- pour leur évolution pédago-subvention pour permettre à verture, hier à l’université gique, leur promotion aca- tous ceux qui ont des tech-Nangui Abrogoua, le pré-démique alors que derrière nologies de pouvoir le faire sident de cette institution, Pr la promotion académique, facilement. L’État prend Tano Yao, s’est félicité de la ce qu’ils trouvent c’est de plus de 90% de l’achat de la tenue de cet atelier de for-la richesse non seulementprotection. Au lieu de 590 mation qui, pour lui, permet- pour eux-mêmes, pour leur 000 F Cfa, le chercheur ne tra aux enseignants-cher- institution et pour l’État depays que 22500 F Cfa pour cheurs de s’approprier la Côte d’Ivoire.que« Pour faire sa protection et le reste propriété intellectuelle etce qu’ils ont trouvé passeà la charge de l’État. surtout de valoriser lesà la production, il faut pas-FRANCK YEO fruits de leurs recherches.«ser par la propriété intel-
