Fraternité Matin n°16843 - du samedi 13 et dimanche 14 février 2021 , magazine presse
24
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Français
Presse
2021
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Fraternité Matin n°16843 - du samedi 13 et dimanche 14 février 2021
Football Le Cn-Fif dévoile les grandes dates de la saison Samedi 1S3a-mDeidmia1n3cfhéveri1e4rf2é0v2r1ie/rN2°021164/4N0°1w6w8w4.f3ratwmwawt..ifnrfaotm/ Fart.aitnfMoa/tFMroatbMileat#M12o9b#il(eo#ra1n29g#e(Coir)ange .ci) Prix:300Fcfa •Cedeao :450Fcfa •France:1,70€ P. 14 PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALES Covid-19etSaint-Valentin Aka Aouélé : ‘‘Attention, le virus circule de plus en plus en milieu scolaire ! ’’ PHOTO : DR P. 6 Le gouvernement insiste sur le strict respect des mesures barrières 3 édition du gala de PrestigeProgrammeEau pour tous e Joseph Séka Séka D’importants chantiers lancés fait ambassadeur dans la région d’OuméP. 8 du social P. 9
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Politique
Règlement des conflits
Samedi 13 - Dimanche 14 février 2021
Adama Toungara réconcilie les communautés adjoukrou et malinké de Dabou
Après s’être imprégné de l’ampleur de la crise qui a sévit dans le Leboutou, le Médiateur de la République a rencontré les belligérants pour les apaiser déînitivement.
ne semaine après la ren-contre publique suivie de l’installation du comité U de suivi et de veille pour la réconciliation des po-pulations de Dabou, le Média-teur de la République, Adama Toungara, a rencontré les prin-cipaux acteurs de la crise dans cette localité, c’est-à-dire, les représentants des Adjoukrou et de la communauté malinké, hier, à la permanence de son institution, à Cocody. L’objec-tif de cette démarche était de renforcer la paix et la cohésion sociale entre ces deux commu-nautés, après les affrontements intercommunautaires enregis-trés au cours de la période de l’élection présidentielle d’oc-tobre 2020. Après avoir reçu, tour à tour, chacune des communautés représentées par vingt per-sonnes, Adama Toungara les a appelées à la cohésion et à la paix, surtout en cette période précédant les élections législa-tives. Il s’est dit étonné de voir une lo-calité comme Dabou basculer dans la violence. Surtout que des personnalités ivoiriennes telles que le Président de la République, Alassane Ouatta-
Adjoukrou et Malinké ont décidé de repartir sur de nouvelles bases.
ra, le Cardinal Bernard Yago et de nombreux ministres de la République y ont fait leurs pre-miers pas ou sont originaires de cette ville. « Après les avoir écoutées, j’ai compris que la source de cette altercation n’est pas commu-nautaire mais purement poli-tique », regrette-t-il.
C’est pour cette raison qu’Ada-ma Toungara a tenu à exhorter les hommes politiques au bon déroulement des législatives. Il les a appelés à éviter de manipuler « la jeunesse qu’ils jettent en pâture ». Aussi sou-haite-t-il que l’agenda politique des candidats ne porte que sur leur programme pour les popu-
lations, afin de les amener à les choisir. Heureux de la démarche d’Adama Toungara et de ses conseils avisés, les porte-pa-roles des deux communautés ont décidé de renoncer à ce genre d’actions et de s’enga-ger résolument dans la paix. « Nous conjuguons au passé
les évènements malheureux d’octobre 2020 parce que le peuple Adjoukrou est un peuple hospitalier qui a pour slogan le vivre ensemble », a rassuré le patriarche Djaman Djama, porte-parole des Adjoukrou. Pour lui, ce qui s’est passé à Dabou n’est pas propre au peuple adjoukrou parce que
c’est un peuple cosmopolite qui vit en parfaite symbiose avec les autres communautés. « Nous regrettons et demandons pardon au Chef de l’État afin qu’il poursuive ses actions de développement dans ce dépar-tement et, surtout, qu’il ait pitié de nos enfants emprisonnés après les manifestations », a plaidé le patriarche Djaman. Pour sa part, Ladji Traoré, secrétaire général de l’Asso-ciation des ressortissants du grand nord de Dabou (Are-gnod), a réitéré l’engagement de sa communauté à vivre en parfaite harmonie avec le peuple adjoukrou, très hospi-talier, qui a permis à leurs en-fants de s’épanouir. « Nous ne devons pas nous laisser mani-puler par les politiciens. Nous devons prendre nos responsa-bilités et demander à nos en-fants de penser à leur avenir en prenant au sérieux leurs études », soutient-il. Avant d’en profiter pour de-mander au Président de la République, en plus de la libé-ration de leurs enfants incarcé-rés, d’indemniser les victimes des différentes manifestations d’octobre 2020. HERVÉ ADOU
Gendarmerie nationale La Côte d’Ivoire rend hommage au défunt général Konan Yao Pascal
a Côte d’Ivoire, re-connaissante, rend hommage à un de ses dignes fils, feu le gé-reLtraite, Konan Yao Pascal. néral de brigade à la Arraché à l’affection des siens, le 7 décembre 2020, une cérémonie d’honneur funèbre a été célébrée en sa mémoire, hier, à l’École nationale de la gendarmerie à Cocody. L’hommage a eu lieu à la place d’armes, en présence du ministre de la Sécurité intérieure, Vagondo Diomandé, qui représentait le Premier ministre Hamed Bakayoko, ministre de la Dé-fense. Elle a débuté par la mise en place de la dépouille sous un chapiteau, suivie de l’inclina-tion du ministre Vagondo Dio-mandé, ainsi que du général de corps d’armée, Doumbia Lassina, Chef d’état-major général des armées et du Commandant supérieur de la gendarmerie, Apalo Touré. Ont suivi après, sept offi-ciers généraux à la retraite
dont Gaston Ouassenan Koné, ancien commandant supérieur de la gendarme-rie, dans les années 1960, ancien ministre en charge de la défense, dans les années 1970 et 1990. L’ancien mi-nistre de la Défense, Banda-ma N’Guetta, s’est lui aussi incliné devant la dépouille. Après quoi, le général de di-vision à la retraite, Touvoly Zogbo Grégoire a été chargé de dire l’oraison funèbre. Il a retracé la riche carrière d’un gendarme «hors pairs » qui a intégré l’École de la gendar-merie à 20 ans. A sa sortie, il va gravir tous les échelons pour finir sa carrière en tant que général de brigade, après 40 années de bons et loyaux services. On notera aussi que l’homme a été mi-nistre de la justice lorsque la junte militaire était au pouvoir en 1999-2000. Pour sa part, le général Apa-lo Touré a salué la présence « fort remarquable » du mi-nistre Vagondo Diomandé, en sa qualité de représentant
En présence du ministre Vagondo Diomandé, la gendarmerie nationale a rendu un vibrant hommage au général Konan Yao Pascal, décédé le 7 décembre 2020
des autorités ivoiriennes au plus haut sommet de l’État. Il a profité de l’occasion pour rendre hommage aux an-
ciennes autorités de la gen-darmerie. Entre autres, au général Gaston Ouassenan Koné qu’il a qualifié de « di-
nosaure» de l’institution. Autre temps forts, la son-nerie aux morts, le défilé des troupes ainsi que la re-
mise du drapeau national à la famille. La sonnerie aux morts a été exécutée par la gendarmerie nationale sui-vie de l’hymne national. Les troupes ont ensuite défilé pour rendre les honneurs à l’illustre disparu. Enfin, au terme de la céré-monie qui a vu le retrait de la dépouille, l’honneur est reve-nu à Vagondo Diomandé de remettre le drapeau de l’État à la famille, pour marquer la reconnaissance de la nation. «Au nom du Président de la République, nous vous présentons nos sincères condoléances. Nous vous remettons aussi le drapeau en guise d’hommage au gé-néral Konan Yao», a déclaré le ministre à l’endroit de la famille. l’illustre disparu sera conduit à sa dernière demeure, ce samedi, dans son village na-tal, à Kété, dans la sous-pré-fecture de Sakassou.
MARCEL APPENA
