Dakar Times du 12/01/2024 , magazine presse

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Dakar Times

Date de parution

12 janvier 2024

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

8 Mo

DKRTIMES 1958.qxp_Mise en page 108/01/2024 23:36 Page1 QUOTIDIEN D’INFORMATIONS ET D’ANALYSES / www.dakartimes.info N°1958 -MARDI 09JANVIER 2024 - ISSN : 2517 9179 •PRIX 100 FCFA Le Sénégal, le Togo, les Comores, l'Afrique du Sud, la Mauritanie, le Rwanda ; la Tunisie, le Mozambique; le Ghana et l'Algérie. Voilà une dizaine de pays africains où des élections seront tenues au courant de l’année 2024. Des rendez-vous certes importants pour la démocratie, mais aussi des périodes où les démons de l’instabilité apparaissent pour semer le chao. Reste à savoir si les défis seront relevés par le Sénégal et Cie pour que l’image de l’Afrique ne soit entachée. CYAN-MAGENTA-JAUNE- NOIR « MES INQUIÉTUDES POUR KARIM WADE GUEST EDITO ET AMADOU BA », par Me Robert BOURGI Il me plait de coucher aujourd’hui, sur les colonnes de DakarTimes, mon analyse de la situation politique au Sénégal. Ce, après le premier survol de la première étape de la présidentielle. Ainsi, le Conseil constitutionnel vient de se lancer dans la seconde phase au terme de laquelle, les électeurs sénégalais découvriront la liste oficielle des candidats admis à se présenter à l’élection présidentielle de février 2024. Je suis un observateur averti qui suit depuis plus de 50 ans, la vie politique de ce pays que j’adore jusqu’à l’obsession. Le Sénégal est une référence démocratique en Afrique où le président sortant Macky SALL a joué un rôle immensément important.

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12 janvier 2024

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DKRTIMES 1958.qxp_Mise en page 1 08/01/2024 23:36 Page 1

QUOTIDIEN D’INFORMATIONS ET D’ANALYSES / www.dakartimes.info

N°1958 - MARDI 09 JANVIER 2024 - ISSN : 2517 9179 •PRIX 100 FCFA

Le Sénégal, le Togo, les Comores, l'Arique du Sud, la Mauritanie, le Rwanda ; la Tunisie, le Mozambique; le Ghana et l'Algérie. Voilà une dizaine de pays aricains où des élections seront tenues au courant de l’année 2024. Des rendez-vous certes importants pour la démocratie, mais aussi des périodes où les démons de l’insta-bilité apparaissent pour semer le chao. Reste à savoir si les déis seront relevés par le Sénégal et Cie pour que l’image de l’Arique ne soit entachée.

CYANMAGENTAJAUNE NOIR

« MES INQUIÉTUDES POUR KARIM WADE GUEST EDITO ET AMADOU BA », par Me Robert BOURGI

Il me plait de coucher aujourd’hui, sur les co-lonnes de DakarTimes, mon analyse de la si-tuation politique au Sénégal. Ce, après le premier survol de la première étape de la présidentielle. Ainsi, le Conseil constitution-nel vient de se lancer dans la seconde phase au terme de laquelle, les électeurs sénéga-lais découvriront la liste oficielle des can-didats admis à se pré-senter à l’élection présidentielle de évrier 2024. Je suis un observateur averti qui suit depuis plus de 50 ans, la vie politique de ce pays que j’adore jusqu’à l’obsession. Le Sénégal est une réérence démocratique en Arique où le président sortant Macky SALL a joué un rôle immensé-ment important. L’innovation de taille qu’il a apportée dans le processus électoral demeure, ce système de parrainage qui permet de iltrer les candidatures obséquieuses et ar-elues. Il est évident qu’avec 93 candidats, il était quasi im-possible d’organiser le scrutin sur le plan matériel. Le président Macky SALL a été un grand visionnaire en intro-duisant ce parrainage citoyen dans le processus. Ainsi, le premier iltre a permis 09 candidats : Boubacar Ca-mara, Dethie Fall, Amadou Ba, Anta Babacar Ngom, Habib Sy, Karim Wade, Khalia Sall, Daouda NDiaye et Cheikh Ti-diane Dieye de passer. Une vingtaine de candidats sont in-vités à régulariser leurs parrains. Là où d’autres ont été tout simplement recalés pour déaut de parrains. L’ancien Premier ministre Boun Abdallah qui a dénoncé la démarche et le mécanisme de contrôle des parrains au ni-veau du Conseil constitutionnel, a ait un appel au Che de l’Etat pour corriger ce qu’il considère comme des manque-ments. Seulement, les candidats doivent comprendre que le Conseil constitutionnel est une chambre indépendante qui onctionne avec ses règles sans aucune interérence ex-térieure. Il aut avoir le courage de rappeler que la contes-tation électorale est le sport avori des opposants aricains. C’est uniquement, lorsqu’ils gagnent un scrutin qu’ils re-connaissent sa transparence et son sérieux. C’est cela aussi la démocratie à l’aricaine. Mais, désormais, le temps joue contre les retardataires qui semblent essouflés inancière-ment par les tournées de quête de parrains. Au moment où ses adversaires se battent pour remplir leurs iches de parrainage, le Premier ministre Amadou BA inves-tit le terrain. Il était récemment à Banjul puis à Kaolack. Il semble avoir passé à la vitesse supérieure, enchaînant au-diences, meetings, inaugurations et visites de proximité. Même s’il a une longueur d’avance sur ses adversaires, il est dificile de dissimuler une certaine inquiétante tristesse ace aux agissements de certains caciques de l’Apr contre le candidat choisi par le camp présidentiel. Il est évident qu’aucun candidat, en dehors du président Macky SALL, ne pouvait aire l’unanimité au sein de la mouvance présiden-tielle. Malgré cela, il aut reconnaitre qu’Amadou BA béné-icie d’une popularité qui transcende les limites de Benno. Il est regrettable de remarquer la résistance et l’obstruction de certaines notabilités du parti ace à sa candidature. Leurs manœuvres politiquement malsaines risquent de gêner la campagne du candidat. L’unité des apparatchiks du régime autour d’Amadou BA est une urgente nécessité. Cela exige une bonne volonté des uns et des autres ace à leur responsabilité devant la grande Histoire. C’est une La-palissade de dire que certains comportements représen-tent un danger contre l’élection d’Amadou BA… (Lire suite en page 3)

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DAKAR TIMES N°1886 - du 09/10/2023

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