40
pages
Français
Ebooks
2012
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Publié par
Date de parution
21 novembre 2012
Nombre de lectures
316
EAN13
9782815303866
Langue
Français
Découvrez avec ce livre les formidables vertus et utilisations du citron, ce produit connu de tous et présent dans toutes les cuisines
Le citron présente de nombreux atouts pour la santé : antioxydant, exceptionnellement riche en vitamines et minéraux, drainant naturel, antiseptique… Il deviendra par exemple votre allié bonne mine !
À la maison, il vous aidera sans effort : désinfectant naturel, entretien du métal et de l’argent, désodorisant écologique, nettoyage du linge… Vous ne pourrez plus vous en passer !
Le citron est également un atout indispensable à la cuisine : conservateur naturel, exhausteur de goût, aliment délicieux… N’hésitez plus, c’est le citron qu’il vous faut !
Publié par
Date de parution
21 novembre 2012
Nombre de lectures
316
EAN13
9782815303866
Langue
Français
Tout est bon dans le citron ! Les feuilles, les fleurs, les fruits, et même le zeste ! Cet agrume bourré de soleil est excellent pour la santé, en particulier grâce à ses qualités antiseptiques, assainissantes, vitalisantes et reminéralisantes. Comme tous les fruits et légumes, il participe à une alimentation anticancer, et la recherche scientifique étudie plus précisément de possibles effets spécifiques de certains composants du citron sur les cellules cancéreuses. Le citron s’avère un condiment irremplaçable pour relever les saveurs des plats, mais peut aussi jouer une grande variété de rôles dans la maison, remplaçant facilement moult produits destinés à détacher, nettoyer, assainir, détartrer... sans compter ses vertus incontestables en matière de beauté et d’hygiène !
Bien sûr, les bénéfices sur l’organisme de ce petit fruit citrin sont d’autant plus effectifs qu’il sera de bonne qualité, c’est-à-dire cultivé sans engrais chimiques ni pesticides, cueilli et consommé à maturité, non chargé en produits chimiques après récolte, ni traité pour augmenter sa durée de conservation. Bref, un citron de qualité biologique est nettement préférable pour l’organisme et en particulier pour la consommation du zeste qui, comme toute peau, concentre certes des substances antioxydantes mais aussi les produits chimiques.
Nathalie Cousin
On le nomme tout simplement citron mais les scientifiques l’appellent Citrus limon.
Il appartient à la famille des Rutacées, comme ses cousins agrumes (orange, pamplemousse, clémentine, bergamote, cédrat, tangerine...) ainsi que les plantes du genre Ruta (dont la rue officinale) et plusieurs dizaines d’autres genres donnant des plantes médicinales ou ornementales.
Au moins depuis l’Antiquité ! Égyptiens, Grecs et Romains l’utilisaient peut-être déjà – ou du moins son ancêtre le cédrat (Citrus medica) – pour ses vertus médicinales. Le fruit a pris, il y a plus de 2 000 ans, une place particulière dans la religion juive puisqu’il fait office d’offrande lors de la fête du Tabernacle. Nulle mention du citron ensuite, jusqu’à la première trace écrite au Moyen Âge, sur un document chinois du XIIe siècle. On suppose que le fruit serait originaire de la région himalayenne. Ce serait grâce aux Arabes que le citron, alors nommé limûn, aurait voyagé et colonisé le pourtour méditerranéen, sauf les rivages italiens et français. C’est grâce aux Croisés qu’il aurait ensuite débarqué en Occident. Pendant longtemps, les arbustes frileux – baptisés limoniers, d’où le terme de limonade, avant de devenir au XIVe siècle des citronniers (dérivé du mot latin citrus) – n’ont pu survivre qu’installés douillettement dans des serres spécialement conçues pour les acclimater, de concert avec les orangers et les plantes ramenées des expéditions lointaines en pays chauds, les fameuses orangeries aux grandes baies offertes à la lumière et au soleil. Les citrus ont beaucoup voyagé, embarqués sur les bateaux pour protéger les marins du scorbut.
L’écorce
Plus ou moins épaisse, plus ou moins lisse, plus ou moins jaune ou verte, l’écorce est la partie extérieure du citron, la plus riche en huile essentielle. Pour obtenir l’écorce (ou zeste) il suffit de râper finement avec un couteau, un économe, une râpe ou un zesteur – couteau spécial qui permet de découper d’un tour de main de très fines lanières, sans la peau blanche qui entoure la chair. Vous pouvez cuisiner les morceaux d’écorce aussitôt, dans une sauce, une crème, un gâteau, un gratin, ou bien les confire, ou encore les laisser sécher à l’air libre, puis les conserver dans un pot pour vos préparations culinaires ultérieures.
Le ziste
C’est ainsi qu’on nomme la peau blanche située entre l’écorce et la chair. C’est elle qui porte l’amertume, d’où l’intérêt de ne pas la prélever avec le zeste pour vos préparations culinaires.
La chair et le jus
Le coeur du fruit est composé de la pulpe (ou chair) et du jus. Très riches en vitamines, ils servent en cuisine mais aussi pour de nombreux soins de beauté et de santé.
Une composition particulière
Le citron contient près de 90 % d’eau, très peu de protéines, très peu de lipides, peu de glucides (sucres) avec seulement 2,5 g pour 100 g, mais en revanche beaucoup d’acides organiques, représentés surtout par l’acide citrique, responsable du goût acide du citron. Ce fruit est parmi le peloton de tête des aliments les plus denses en vitamine C et en minéraux.
Extraite de l’écorce, elle est très utile pour lutter contre les attaques de virus et bactéries. Son pouvoir désinfectant s’avère très efficace en diffusion dans l’atmosphère. On peut aussi soulager une digestion un peu lourde et lente, ou un état digestif légèrement nauséeux, en léchant 1 ou 2 gouttes versées sur le doigt. Attention cependant de bien respecter les règles concernant les huiles essentielles, et en particulier de ne pas dépasser 1 à 2 gouttes chez l’adulte ni d’en donner aux femmes enceintes.
Le genre Citrus est pour les botanistes un vrai casse-tête : hybridations naturelles ou guidées par la main de l’homme ont créé une vaste famille dont les liens de parenté sont parfois flous ! Pour l’essentiel de la catégorie citron, le genre Citrus regroupe le citron jaune (Citrus limon) qui fait partie de notre culture occidentale culinaire, le citron vert ou lime ou citron doux (Citrus aurantifolia) et la limette méditerranéenne (Citrus limetta et C. limettioides), utilisée en confiserie. La lime préfère les climats tropicaux et ne pousse donc pas autour du bassin méditerranéen, hormis en Égypte, mais est largement cultivée en Amérique du Sud, dans les Caraïbes, au Mexique et en Asie. Le citron vert ou lime est chez nous souvent réservé à des usages plus spécifiques, comme certains cocktails ou plats tropicaux, à l’image du traditionnel ti-punch antillais, de la caipirinha brésilienne ou du ceviche (plat d’Amérique latine à base de poissons crus marinés dans le citron). Ce fruit a une chair verte plus fine que celle du citron, et il rend nettement plus de jus que son cousin jaune.
La lime donne une huile essentielle que l’on retrouve dans certaines boissons de l’industrie agroalimentaire, ainsi que dans des produits ménagers de type détergents et dans la parfumerie.
Quant au cédrat (Citrus medica L.), l’ancêtre de notre citron, gros fruit de forme ovale pouvant peser jusqu’à 4 kg, on utilise surtout son zeste, confit, en confiture, en liqueur ou pour décorer, et son essence est fort appréciée en parfumerie. Largement cultivé en Corse à la fin du XIXe siècle, il n’est quasiment plus présent aujourd’hui sur l’île de beauté mais seulement en quelques rares endroits du monde.