221
pages
Français
Ebooks
2014
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Publié par
Date de parution
14 novembre 2014
Nombre de lectures
0
EAN13
9782890927117
Langue
Français
Conception et réalisation de la couverture : Jean-François Szakacs
Tous droits réservés
© 2014, BÉLIVEAU Éditeur
Dépôt légal : 3 e trimestre 2014
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
ISBN 978-2-89092-711-7
Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres – Gestion SODEC – www.sodec.gouv.qc.ca .
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada pour nos activités d’édition.
Reproduire une partie quelconque de ce livre sans l’autorisation de la maison d’édition est illégal. Toute reproduction de cette publication, par quelque procédé que ce soit, sera considérée comme une violation du copyright.
Aux intervenants interpellés et engagés
auprès des enfants dans le besoin
Remerciements
Ce volume est une réédition du livre publié en 2002. Je tenais alors à remercier la précieuse collaboration de jeunes professionnels inscrits à la maîtrise en psychoéducation. Ma motivation première était de susciter un dialogue et une collaboration entre les générations dans le cadre d’une expérience de formation. Ainsi, ce projet d’écriture témoignait d’un désir de générativité. Il voulait donner la place et la parole à ces étudiants qui ont pris le temps d’une réflexion clinique face à un jeune en difficulté d’adaptation, et ce, dans le cadre du cours Évaluation diagnostique et étude de cas en psychoéducation qui se donnait à l’Université de Montréal. Par l’apport du matériel clinique, quatre étudiantes d’alors ont contribué à la conception des études de cas. Il s’agit de Chantal Carmichael, Anne-Élyse Deguire, Brigitte Gariépy et Martine Pagé. Je tiens à remercier de nouveau ces jeunes professionnelles qui sont citées dans le livre pour la qualité de leur réflexion clinique.
Pour ses commentaires appropriés concernant certaines notions théoriques, je réitère également mes remerciements à Yolande Tanguay qui était, à ce moment-là, professeure agrégée à l’École de psychoéducation de l’Université de Montréal.
La réalisation de ce projet d’écriture a été possible grâce au Centre jeunesse de Montréal-Institut universitaire. Je remercie de nouveau Pierre Poupart qui était coordonnateur à la Coordination des activités de l’Institut universitaire en 2002 et qui m’a manifesté une grande confiance. J’adresse également ma reconnaissance à Michel Carignan qui était conseiller au transfert des connaissances de cette Coordination et qui a permis l’aboutissement de ce projet grâce à sa patiente lecture et relecture du document. Le Centre de documentation de l’établissement, par l’entremise de Suzanne Payeur, a été un collaborateur de tous les instants. Par son analyse des études de cas présentées dans ce volume, la Direction du Contentieux, par l’intermédiaire de maître Hugues Létourneau, a assuré la confidentialité requise par une telle entreprise.
Enfin, je veux reconnaître l’apport exceptionnel de Francine Paquette, conseillère en développement de programmes à la Coordination des activités de l’Institut universitaire en 2002. En effet, par ses conseils judicieux, par la qualité de son regard professionnel, elle a su assurer une rigueur et une liaison de pensée. Tout au long de l’accomplissement de ce défi de taille, elle a manifesté une distance critique que je considère nécessaire à toute exigence de rédaction.
Avant de vous laisser ouvrir ces pages, je veux rendre hommage à Gilles Gendreau pour l’immense joie et le grand honneur qu’il m’a faits en acceptant de préfacer ce livre.
Note au lecteur
Les modifications structurelles et législatives survenues depuis la parution de ce livre en 2002 nous amènent à apporter quelques précisions. Puisqu’il n’était pas possible de revisiter entièrement le texte pour cette réimpression, il est recommandé de tenir compte des notes qui suivent et de faire les ajustements requis à la lecture du présent volume.
En premier lieu, le Centre jeunesse de Montréal est maintenant reconnu comme Centre jeunesse de Montréal-Institut universitaire. À chaque mention ou à chaque référence au « Centre jeunesse de Montréal », il faudra donc comprendre « Centre jeunesse de Montréal-Institut universitaire ».
En outre, il y a eu des modifications au cours des douze dernières années en fonction de l’évolution des pratiques et de la concertation entre les différents organismes du réseau de la santé et des services sociaux. Il est important de tenir compte du développement survenu, car l’interdisciplinarité est au cœur d’une intervention clinique en réadaptation. Les références faites dans ce livre sont en lien avec les pratiques qui avaient cours en 2002. Nous tenons à en aviser le lecteur.
Dans un deuxième ordre d’idées, les termes « diagnostic » ou « évaluation diagnostique » qui apparaissent dans le volume sont utilisés en lien avec certains volumes de référence comme le DSM-IV. Le mot « diagnostic » étant un terme réservé depuis l’adoption du projet de loi 21, « Loi modifiant le Code des professions et d’autres dispositions législatives dans le domaine de la santé mentale et des relations humaines » , il est impératif de considérer ce terme dans le cadre d’une évaluation clinique propre au professionnel de la réadaptation. L’objectif visé dans ce livre était d’enrichir notre compréhension clinique par une analyse spécifique se référant à des volumes de base offrant un éclairage en termes d’hypothèse diagnostique. Dorénavant, il faudra prendre en considération que l’évaluation faite par un professionnel de la réadaptation est une évaluation clinique. Ainsi, le psychoéducateur a son évaluation clinique spécifique, l ’évaluation psychoéducative, car il est un professionnel reconnu comme ayant des activités réservées dans le cadre du projet de loi 21.
Pour cette réimpression, nous avons aussi considéré important de refaire un Avant-Propos, une Introduction et une Conclusion qui tiennent compte de l’évolution des pratiques dans le réseau de la santé et des services sociaux en fonction des données probantes.
L’auteure vous remercie de votre compréhension.
Préface
« Si nous restons dans le monde de la loi, nous ne sommes que des marionnettes agies à leur insu par des systèmes qui les dépassent, notre liberté s’estompe, et, avec elle, notre responsabilité ; si par contre nous entrons dans le monde de l’événement, nous n’avons pas à rejeter les hypothèses ni les grilles explicatives, mais nous devons tempérer ces faisceaux de prédictibilité en envisageant l’éventualité d’une bifurcation et assumer la responsabilité de l’événement qui peut alors surgir : ainsi nous pouvons laisser de l’espace à la créativité, donc à la liberté, donc à la responsabilité, donc, finalement à l’éthique. (…) Tout en reconnaissant l’importance de ce qui nous agit – règles du système, structure des choses ou inconscient freudien – » Un tuteur sur le parcours des jeunes en difficulté « doit essentiellement se garder d’effacer cette part d’incertain, d’imprévisible, d’aléatoire, sans laquelle il n’y aurait plus de dignité humaine car il n’y aurait plus de liberté ».
Mony Elkaïm 1
Une préface, pour moi, est une des phases de sensibilisation aux objectifs et au contenu général d’un livre. On peut imaginer que l’éventuel lecteur a d’abord été sensibilisé à sa parution soit par son association ou son ordre professionnel, un collègue, un professeur, un superviseur, par un ami, etc. ou simplement par une de ses visites occasionnelles à la librairie du voisinage. Dès qu’il a le livre en main, le lecteur est allé voir la quatrième de couverture pour se faire une première idée du contenu et des intentions de l’auteur. Certains regarderont briè