De plus en plus, notre monde se rétrécit; les frontières se fondent et font de notre monde un gros village. C’est là une belle opportunité de rencontre des cultures qui s’offre à l’humanité. Hélas, certains événements viennent de temps à autre perturber la quiétude de l’humanité et freiner cette rencontre. Et c’est alors l’esprit de clivage qui prend place. Si la tendance se poursuit, c’est le rêve de l’amitié des cultures qui s’évapore et cède le pas aux guerres et conflits. La méconnaissance de l'autre cède vite le pas à la peur, qui cède à son tour le pas à la haine, si rien n’est fait. La voie de la rencontre, celle de l’échange, du partage, de la connaissance et de la reconnaissance s’imposent aujourd’hui plus que jamais, pour dissiper craintes et préjugés et, pour mobiliser la société autour d'un projet inclusif de développement.
Sans les ponts, tout sombrerait dans l’isolement. Là encore on parle de ponts physiques; mais que dire alors, lorsqu’il s’agit des ponts de culture, ces vecteurs de circulation d’idées, de pensées, d’arts, de techniques et de valeurs! Avec un esprit d’ici et d’ailleurs, ces écrivains (es) d’exil relient des bouts de cultures et des espaces de pensée. Ce sont des ponts de nature humaine, qui incarnent le croisement des cultures. Ils apportent un air nouveau, qui enraciné ici, conjugue les identités, croise les cultures, assure la rencontre au présent et garantit le progrès au futur.
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