Le Sénégal des migrations Mobilités, identités et sociétés , livre ebook

icon

446

pages

icon

Français

icon

Ebooks

2008

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Découvre YouScribe et accède à tout notre catalogue !

Je m'inscris

Découvre YouScribe et accède à tout notre catalogue !

Je m'inscris
icon

446

pages

icon

Français

icon

Ebooks

2008

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Publié par

Date de parution

01 janvier 2008

EAN13

9782811100759

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

2 Mo

Momar-Coumba Diop (dir.)
Le Sénégal des migrations
Mobilités, identités et sociétés
CREPOS - KARTHALA - ONU HABITAT
LE SÉNÉGAL DES MIGRATIONS
Le CREPOS remercie le Centre de recherche ouest-africain / West African Research Center (CROA-WARC) qui a mis gracieusement à sa disposition les locaux nécessaires à ses activités de recherche et de formation.
KARTHALAsur Internet : http://www.karthala.com Paiement sécurisé
Composition et mise en page : Charles Becker.
Illustration de couverture : Moussa Tine :Altitudede la série « Élévations », 2001, Musée Fowler à l’Université de Californie, Los Angeles. Don de Doran H. Ross.
Nous remercions vivement le Musée Fowler, ainsi que Don Cole, Allen F. Roberts et Mary Nooter Roberts, de nous avoir rendu possible l’utilisation gracieuse de cette œuvre.
¤Éditions KARTHALA, ONU-Habitat et CREPOS, 2008 ISBN : 978-2-8111-0075-9
Momar-Coumba Diop (dir.)
Le Sénégal des migrations
Mobilités, identités et sociétés
CREPOS BP 6333 Dakar Étoile
KARTHALA 22-24, bd Arago 75013 Paris
ONU-HABITAT P.O. Box 67578 Nairobi
LE CREPOS
Le Centre de recherche sur les politiques sociales (CREPOS) est une organisation autonome créée par des enseignants et des chercheurs soucieux de contribuer, de manière durable, à la production et au re-nouvellement des savoirs sur le Sénégal et la sous-région ouest afri-caine. Les initiateurs de ce projet proviennent, en majorité, du groupe in-formel mis sur pied à la fin des années 1990 dans le cadre du pro-gramme de recherche plus connu sous l’appellation deSénégal 2000et dont les principaux résultats ont été publiés par les éditions Karthala. Parmi les objectifs du CREPOS, on peut citer les axes majeurs sui-vants : promouvoir la recherche de très haut niveau, en particulier en produisant des connaissances sur les dynamiques socio-économiques, surtout celles notées depuis le début des années 1980, sous l’effet des programmes d’ajustement structurel et de la libéralisation du champ politique ; rassembler des données relatives aux politiques sociales appli-quées au Sénégal et dans la sous-région et les analyser sur le plan de leur équité et de leur efficacité ; renouveler la réflexion sur les perspectives de développement à long terme et mettre à la disposition des chercheurs les outils indispen-sables à la compréhension des problèmes actuels à résoudre au profit de la majorité des populations. En vue de favoriser le dialogue stratégique entre les chercheurs, les décideurs publics, les dirigeants des ONG et les experts du secteur pri-vé, un Réseau d’appui aux politiques de développement (RESAPOD) a été mis sur pied au sein du CREPOS.
CREPOS, B.P. 6333 Dakar Étoile (Sénégal)
crepos@refer.sn
À Charles Becker
En reconnaissance de sa contribution importante et généreuse à l’édition scientifique et à la recherche en sciences sociales au Sénégal
Remerciements
Différents collègues ont accepté, de manière bénévole mais en-thousiaste, de proposer des contributions dans cet ouvrage en complément aux trois études réalisées par l’ONU-Habitat. Ils ont ainsi permis de renforcer considérablement le contenu de ce livre.
Parmi ces collègues, certains ont ensuite participé à l’évaluation des papiers et suivi avec beaucoup d’intérêt les différentes phases de la fabrication de ce livre. Parmi eux, c’est avec plaisir que je voudrais mentionner Tarik Dahou, Thomas Fouquet et Alfred Inis Ndiaye.
Sophie Bava, Charles Becker, Ndiouga Adrien Benga, Pascal Bianchini, René Collignon, Ibou Diallo, Victoria Ebin, Ousseynou Faye, Jérôme Lombard, Abdourahmane Ndiaye, Abderahmane Ngaïdé et Anne-Sophie Robilliard ont aidé à relire certaines contributions. Mais leur responsabilité n’est nullement engagée par le contenu de cet ouvrage.
Alioune Badiane et mon « compatriote » Joseph Guiébo m’ont exprimé leur confiance.
Enfin, j’aimerais remercier particulièrement Robert Ageneau pour son engagement, sa constance dans l’amitié et le soutien vi-goureux apporté à nos publications depuis la fin des années 1980. Il a toujours fait preuve d’une extrême rigueur, surtout pendant les phases les plus difficiles de ces travaux.
Les frais d’impression de ce volume ont été pris en charge par l’ONU-Habitat. Cependant, les idées qui y sont exprimées ne reflè-tent pas nécessairement celles de l’ONU-Habitat.
Les contributeurs
Awa Ba, doctorante à l’Université d’Uppsala, Suède Issa Barro, économiste, Dakar Sylvie Bredeloup, directrice de recherches à l’IRD (UMR LPED), Marseille
Gaye Daffé, enseignant-chercheur, Faculté des sciences économi-ques et de gestion (FASEG), Université Cheikh Anta Diop de Da-kar (UCAD) Tarik Dahou, socio-anthropologue à l’IRD (UR 200) et chercheur as-socié au Centre d’études africaines de l’EHESS Hamidou Dia, Doctorant en sociologie au CEPED (UMR 196) - Pa-ris Descartes - IRD Momar-Coumba Diop, chercheur à l’Institut fondamental d’Afrique noire Cheikh Anta Diop (IFAN-CAD) et au Centre de recherche sur les politiques sociales (CREPOS) Papa Demba Fall, chercheur à l’Institut fondamental d’Afrique noire Cheikh Anta Diop (IFAN-CAD), Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD)
Thomas Fouquet, Centre d’études africaines (CEAf), EHESS, Paris (doctorant en anthropologie sociale) Mamadou Mbodji, psychologue, Faculté des Lettres et Sciences hu-maines, Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) Alfred Inis Ndiaye, Département de Sociologie, Université Gaston Berger de Saint-Louis
Bruno Riccio, chercheur et chargé de cours en anthropologie cultu-relle, anthropologie et ethnographie des processus migratoires à l’Université de Bologne (Italie)
Mohamadou Sall, enseignant-chercheur, Institut des Sciences de la Population et du Développement, Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD)
8
Les contributeurs
Serigne Mansour Tall, chargé des programmes de l’ONU-Habitat pour le Sénégal et le Cap Vert Aly Tandian, Département de Sociologie, Université Gaston Berger de Saint-Louis El Hadj Seydou Nourou Touré, chercheur à l’Institut fondamental d’Afrique noire Cheikh Anta Diop (IFAN-CAD), Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) Roos Willems, Interculturality, Migration and Minorities Research Center (IMMRC), Department of Anthropology, Université Catho-lique de Louvain (KUL), Belgique
Préface
* Anna Kajumulo Tibaijuka
En 2005, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’Habitat, j’ai terminé mon allocution en soutenant quel’huma-nité avait plus besoin de ponts que de barricades.Ce cri du cœur est, aujourd’hui encore, d’une grande actualité car des enfants du Sahel, attirés par l’Occident, bravent la furie des océans dans de frê-les embarcations pour rejoindre ses rives avec comme seule pensée «BarçaouBarsakh» c’est-à-dire rejoindre Barcelone ou mourir. Pourtant, atteindre Barcelone n’est nullement synonyme de réus-site, bien que le nom de cette ville évoque l’épopée victorieuse de l’équipe de football catalane en 2006. Ne pas y arriver ne saurait être assimilable à un purgatoire, même si les conditions de vie de-viennent de plus en plus difficiles dans le Sahel, particulièrement dans ses bidonvilles où les populations affrontent au quotidien la pauvreté, l’exclusion et l’insécurité.
Dans les zones à habitat précaire, des efforts de plus d’une dé-cennie de programmes de construction de logements ont été parfois anéantis par des catastrophes, comme les inondations, elles-mêmes conséquences des changements climatiques qui affectent le Sahel de façon récurrente. Et la crise alimentaire vient porter un coup dur aux économies et aux conditions d’existence des populations dans un contexte caractérisé par la flambée des prix y compris celui du foncier, des matériaux de construction, et du transport. Dès lors, face à l’ampleur des difficultés et la timidité notée dans les politi-ques publiques, les perspectives de sortie de crise sont limitée s.
La mobilité est une caractéristique fondamentale de la mondia-lisation. Elle a toujours été à la base de la richesse des nations. Au-delà de la libre circulation des biens et des services, celle des hom-mes devrait être un levier pour l’avènement d’un monde plus juste et plus équitable. Ce livre, fruit d’une coopération entre l’ONU-
* Secrétaire général adjoint des Nations Unies, Directrice Exécutive, ONU-Habitat.
Voir icon more
Alternate Text