La BOLIVIE , livre ebook

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Date de parution

01 janvier 2010

EAN13

9782811103743

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

2 Mo

Christian Rudel LaBOLIVIE
LA BOLIVIE
KARTHALAsur Internet : http://www.karthala.com Paiement sécurisé
Couverture : Bien que forment les deux tiers de la population boli-vienne, les peuples autochtones (Quechuas, Aymaras, Guaranis et peuples du bassin amazonien et de l’Oriente) tous (ainsi que les autres habitants premiers des Amériques) uniformément appelés «à la suite de l’erreur de Christophe Colomb, ontIndiens », été longtemps oubliés. Ils veulent désormais reprendre en main leur destin. (Photo Frédéric Genot)
Éditions KARTHALA, 2010 ISBN :978-2-8111-0374-3
Christian Rudel
La Bolivie
e 3édition revue et augmentée
Éditions KARTHALA 22-24, bd Arago 75013 Paris
DU MÊME AUTEUR
e La liberté couleur d’œillet. Histoire duXXsiècle portugais, Fayard, Paris, 1980. Guatemala, terrorisme d’État, Karthala, Paris, 1981. Mexique, des Mayas au pétrole, Karthala, Paris, 1983. Euskadi, une nation pour les Basques, Encre, Paris, 1985. Les Amériques indiennes, le retouràl’Histoire, Karthala, Paris, 1985. Rio Bravo, les « Dos Mouillés» àl’assaut des USA, Encre, Paris, 1986. Le Paraguay, Karthala, Paris, 1990. Les Combattants de la liberté(cinq cents ans d’Amérique latine), Les Éditions ouvrières, Paris, 1991. L’Équateur, Karthala, Paris, 1992. LesEnfantsde la Lune, Gallimard-Jeunesse, Paris, 1993. Haïti, les chaînes d’Aristide,Éditions de l’Atelier, Paris, 1994. La Bolivie, Karthala, Paris, 1995. Le Mexique, Karthala, Paris, 1997. Le Portugal, Karthala, Paris, 1998. La République Dominicaine, Karthala, Paris, 2001. Les Açores, un archipel au cœur de l’Atlantique, Karthala, Paris, 2002. Le Costa Rica, volcans,fleurs etquetzals, Karthala, Paris, 2004. La Bolivie, Karthala, Paris, 2006. Réveils amérindiens. Du Mexiqueàla Patagonie, Karthala, Paris, 2009. Le Chili, à paraître en 2010.
Traduction :
1492 : loccultation de lautre(d’Enrique Dussel), LesÉditions ouvrières, Paris, 1992.
En collaboration :
Les rendez-vous de Saint-Domingue. Les enjeux dun anniversaire (1492-1992), Le Centurion, Paris, 1992.
La Bolivie dans les Amériques
LA BOLIVIE
Superficie: 1 098 580 km²,soit deux fois la France Situation géographique: au centre de lAmérique du Sud, sans accèsà la mer. Entourée, au nord etàlest par le Brésil, au sud-est par le Paraguay, au sud par lArgentine, au sud-ouest etàlouest par le Chili et au nord-ouest par le Pérou Cadre naturel: la plupart des géographes distinguent trois grandes régions naturelles : les plaines,àlest, les vallées (yungas) et les plateaux andins (Altiplano)àldouest ; autres nen relèvent que deux, les plaines et les plateaux andins. La région des plaines (essentiellement les départements de Pando, Beni et Santa Cruz) appartient au bassin amazonien et couvre environ 71 % du territoire. La région des vallées (tout ou partie des départements de Cochabamba, Chuquisaqua, La Paz) couvre 13 % du territoire. La région monta-gneuse (16 % du territoire) est formée par deux chaînes puissantes, les Andes de la Côte et les Andes orientales ou Cordillère royale. Ces deux Cordillères enserrent lAltiplano, dune hauteur moyenne de 3 700 mètres, oùse trouvent les lacs Titicaca (6 900km²) et Poopó (1 357 km²). LaCordillère royale compte les sommets les plus hauts du pays : Illimani (6 462 m), l380 m), l’’Aukohuma (6 Illiampu (6 424), le Huayna Potosi (6 095) et le ChaupiOrcko (6 018) Climat: très varié. La zone froide correspond aux Cordillères età l10Altiplano : °C de moyenne. La zone tempérée est celle des vallées : entre 18 et 25°. La zone chaude est celle des plaines du bassin amazonien : température moyenne supérieureà25° Population: environ 9,9 millions en 2008 Population urbaine : 68 % Population rurale : 32 % RéAymaras : % ; m17 % ; partition ethnique : 25 : Quechuas étis : 31 % ; Blancs : 15 % ; divers : 12 % (parmi ces derniers de nom-breuses colonies de mennonites) Progression de la population : 1 018 900 en 1831 ; 1 544 300 en 1854 ; 1 696 400 en 1900 ; 3 019 000 en 1950 ; 6 420 800 en 1992 et 8 700 000 en 2005 ; 9 900 000 en 2008 Principales villes: La Paz, Santa Cruz, El Alto, Cochabamba, Sucre, Oruro, Tarija Économie: riche en minerais (étain, argent, zinc, cuivre, plomb, or, lithium, etc.) qui alimentent l:industrie extractive. Hydrocarbures pé: pierres prtrole et surtout gaz écieuses et semi-précieuses. Agriculture : pommes de terre, quinoa, maïs, légumes et coca pour la consommation intérieure ; soja, coton, café, canneàsucre, pour lexportation.Élevage : bovins, ovins, camélidés (lamas)
LABOLIVIE EN CHIFFRES
Infrastructures: 3 650 km devoies ferrées, 40 000km de routes. Trois aéroports internationaux, La Paz, Santa Cruz (le plus important) et Cochabamba Monnaie: le«boliviano» Indicateurs sociaux espérance de vie : 63 ans mortalitéinfantile : 60médecins pour 100 000 habitants : 73 logements sans eau, sansélectricité, sans sanitaires et au sol de terre battue : plus de 40 % Régime politique: la Bolivie se définit comme unÉtat unitaire social de droit plurinational et communautaire, régie par les trois pouvoirs : législatif, exécutif et judiciaire. Le pouvoir législatif est exercépar la Chambre des députés (130 membres) et le Sénat (36)élus pour 5 ans. Le pouvoir exécutif comprend le président et le vice-président de la République (élus pour 5 ans au suffrage universel direct) et les ministres nommés par le président. Président, vice-président, députés et sénateurs peuventêtre réélus, mais une seule fois de manière continue. Au sommet du pouvoir judiciaire, se trouve le Tribunal suprême de justice dont les membres sontélus (mais pas rééligibles) au suffrage universel pour un mandat de 6 ans Capitale: Sucre Divisions administratives: la Bolivie est divisée en 9 départements, (La Paz, Chuquisaca, Cochabamba, Oruro, Potosi, Tarija, Santa Cruz, Pando et Beni), 96 provinces et 337 municipalités, plus les régions et territoires indigènes, tous autonomes Drapeaux: le drapeau bolivien, héritéde lindépendance, est tricolore. Il se compose de trois bandes horizontales d’égales dimensions. La bande supérieure est rouge, la bande inférieure est verte et lintermédiaire, jaune. La wiphala, drapeau multiséculaire des Indiens boliviens, est aussi drapeau national Langues officielles: le castillan (espagnol) et les 36 langues indigènes Religions: 85 % des Boliviens se déclarent catholiques tandis que 11 % appartiennent auxÉglises protestantes et aux sectes
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Bolivie : carte des départements
PRÉSENTATION
Vers une nation plus que deux fois
nouvelle millénaire
Quelques décennies– àpeine un demi-sièclesuffirent aux conquérants espagnols pour changer le cours de lHistoire du continent que Christophe Colomb avait confondu avec la Chine et lInde de Marco Polo. Les deux grands empires, laztèque et linca, avaientétédécapités, jetésàterre, arrêtésàjamais dans leurévolution et de nombreuses sociétés, tout justeécloses, écrasées sans pitié. Ainsi passe lHistoire. Mais des civilisations brillantes avaient déjàdisparupar force de guerre ou de catastrophes naturelles ?bien avant larrivée des hommes vêtus de fer maniant le tonnerre et la foudre. Ainsi, en Amérique centrale, de la civilisation maya, qui aurait fait ses premiers pas environ 4 000 ans avant notreère mais dont Cortès vitàpeine quelques pyramides depuis longtemps avalées par la forêt tropicale. Ainsi, du premier grand empire des Andes, celui de Tiahuanaco, qui plonge ses racines au milieu du second millénaire avant notreère et dont les soldats de Pizarro, lancésàla conquête de lempire inca, ne soupçonnèrent pas lexistence et naccordèrent aucune attention àcette Porte du Soleil dont nous avons fait,àla fois, lemblème de lempire disparu et le symbole touristique de la Bolivie. Les Espagnols s’étaient un instantémerveilléde l’étendue et de la richesse de Cuzco, la capitale inca mais c’était une capitale
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