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pages
Français
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2022
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Publié par
Date de parution
25 juillet 2022
Nombre de lectures
29
EAN13
9782897930912
Langue
Français
## Introduction
Dans le monde d'aujourd'hui, où les fausses nouvelles et les désinformations prolifèrent, savoir distinguer la vérité du mensonge est devenu une compétence essentielle. Cette compétence, connue sous le nom de détection des mensonges, est à la fois un art et une science. C'est l'objet du livre "Détecteur de mensonges : Comment distinguer la vérité du mensonge".
La première étape pour détecter les mensonges est de comprendre comment fonctionne le cerveau lorsqu'une personne ment. Les neurosciences nous apprennent que lorsqu'une personne ment, certaines zones de son cerveau sont plus actives. Ces zones comprennent le cortex préfrontal, qui est responsable de la prise de décision et du contrôle des impulsions, et l'amygdale, qui joue un rôle dans la gestion des émotions.
Le langage corporel est un indicateur clé de la vérité ou du mensonge. En effet, même si une personne peut contrôler ses paroles, elle a beaucoup plus de mal à contrôler son corps. Les signes de nervosité, comme les mouvements saccadés, les gestes excessifs ou les tics faciaux, peuvent être des indicateurs de mensonge.
L'une des méthodes les plus efficaces pour détecter les mensonges est de chercher des contradictions. Ces contradictions peuvent être entre ce que la personne dit et ce que son langage corporel indique, ou entre différentes parties de son récit.
Les faux-semblants, ou red herrings, sont des informations ou des détails inutiles que les menteurs utilisent pour détourner l'attention de la vérité. En prêtant attention à ces détails superflus, vous pouvez détecter les tentatives de détourner l'attention de la vérité.
L'analyse des mots utilisés par une personne peut également aider à détecter les mensonges. Par exemple, l'utilisation excessive de négations, de langage passif ou de termes vagues peut indiquer un mensonge.
Confronter un menteur peut être délicat. Il est important de le faire de manière non accusatoire, pour éviter de le mettre sur la défensive. Il est également essentiel de rester calme et objectif, et de se concentrer sur les faits plutôt que sur les émotions.
La détection des mensonges est une compétence précieuse dans notre société actuelle. En comprenant les mécanismes du mensonge et en apprenant à repérer les signes de tromperie, nous pouvons tous devenir des détecteurs de mensonges plus efficaces. Ce livre vous offre des outils et des stratégies pour y parvenir.
"Aucun homme n’a assez de mémoire pour réussir dans le mensonge." - Abraham Lincoln
Références:
Code:
ISBN : 978-2-89793-090-5
ISBN Epub : 978-2-89793-091-2
Publié par
Date de parution
25 juillet 2022
Nombre de lectures
29
EAN13
9782897930912
Langue
Français
Notes aux lecteurs
Les cas décrits sont inspirés de faits réels. Les noms, situations et contextes présentés dans ce livre ont cependant été modifiés. Toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite.
L’emploi du masculin est utilisé afin d’uniformiser le texte et de limiter les risques d’identification des personnes qui ont inspiré cet ouvrage.
Conception de la couverture : Jean-François Szakacs
Mise en pages : Christian Campana — www.christiancampana.com
Photographies à l’intérieur du livre : Photographes Lyne Laguë et associé ;
Jacques Turcot
Modèles : Martin Guitard, Annabelle Boyer, Céline Meunier, Benoit Tanguay,
Manon Verville, Nathalie Guérin, Nathalie Gervais, Hélène Major
Tous droits réservés
© 2019, BÉLIVEAU Éditeur
Dépôt légal : 3 e trimestre 2019
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
ISBN : 978-2-89793-090-5
ISBN Epub : 978-2-89793-091-2 567, rue de Bienville Boucherville (Québec) Canada J4B 2Z5 450 679-1933 www.beliveauediteur.com admin@beliveauediteur.com
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Reproduire une partie quelconque de ce livre sans l’autorisation de la maison d’édition est illégal. Toute reproduction de cette publication, par quelque procédé que ce soit, sera considérée comme une violation du copyright. Tous droits de traduction et d’adaptation réservés.
Toute reproduction ou utilisation d’un extrait du fichier Epub ou PDF de ce livre autre qu’un téléchargement autorisé par l’éditeur constitue une infraction aux droits d’auteur passible de poursuites pénales ou civiles.
REMERCIEMENTS
M erci à mes enfants, Simon et Sara, qui sont ma source de motivation. Quand je vois leur extraordinaire potentiel et leur cheminement, je ne peux m’empêcher de me retrousser les manches pour contribuer à rendre ce monde un peu meilleur.
Merci à Martin, mon amour et confident qui, de par sa nature, me pousse à cheminer chaque jour afin de devenir une meilleure version de moi-même, à m’affirmer avec plus de sérénité et de conviction.
Merci à François Lemay qui, à travers ses formations et son coaching, me fait cheminer à la vitesse grand V. Merci à David Lefrançois pour avoir été là quand j’en avais tellement besoin. Merci à Martin Latulippe de m’avoir acceptée et accueillie telle que je suis. Merci à Anick Lapratte pour la confiance. Merci à Max Piccinini pour m’avoir permis de rêver à nouveau. Merci à Eudoxie Adopo pour trouver les mots qui me font grandir. Merci à Chantal Brault qui a le don extraordinaire de mettre les bonnes personnes sur ma voie.
Merci à l’équipe de Béliveau éditeur : Mathieu Béliveau, Sylvain Dion, Diane Perreault et Sylvie Milot pour le travail acharné, la confiance et les encouragements.
Merci tellement d’être là !
QUI N’A PAS EU AFFAIRE À UN MENTEUR ?
« Aucun homme n’a assez de mémoire pour réussir dans le mensonge. »
Abraham Lincoln
A vouez-le, le sujet est passionnant ! Qui ne s’est pas fait servir un mensonge comme justification ? Qui n’a pas déjà menti pour se protéger ? Qui n’a pas déjà entendu un ami, un collègue ou un membre de la famille raconter quelque chose de totalement bidon ? L’esprit humain est tellement captivant !
La rédaction de ce livre m’a apporté un éclairage fascinant et des données vraiment hallucinantes sur les mécanismes qui nous poussent à raconter des salades ainsi que les stratégies que nous utilisons pour le faire. Par exemple, le Dr David Craig rapporte que, lors d’une expérience menée par le chercheur Robert Felman 1 , il a été établi que 60 % des participants avaient menti lors d’une conversation d’à peine 10 minutes. Soixante pour cent ! Vous imaginez la quantité de tromperies à décoder ? Cette proportion est énorme ! Mais elle est tout à fait juste !
Le mensonge est en effet bien plus présent qu’on ne veut bien le croire, mais nous ne souhaitons pas toujours le voir et faire face à la musique. Ce sont souvent les expériences de vie marquantes qui nous poussent au changement et au dépassement de soi. Je ne fais pas exception à cette règle ! Il m’aura fallu être confrontée à beaucoup de mensonges pour enfin ouvrir les yeux et accueillir la zone d’ombre en moi, puis chez autrui.
Se rendre à l’évidence
C’était il y a bien des années… Je ne réalisais pas alors l’importance de ce qui allait se produire. Ce n’est que beaucoup plus tard que j’ai compris plusieurs éléments importants de la détection du mensonge. J’étais alors une jeune femme occupée et en couple. Or, depuis quelques mois, mon conjoint de l’époque avait une étrange attitude. Il rentrait plus tard que d’habitude. Il esquivait mes questions, me trouvait fatigante quand je proposais de souper ensemble. Son langage corporel avait changé, son regard n’était plus le même. Je savais que quelque chose clochait, mais j’ai d’abord pensé que c’était moi le problème.
Or, ayant étudié le comportement humain dans les équipes de travail à l’université, j’avais développé l’habitude de m’intégrer au sein des groupes, dont les amis de mon conjoint. J’étais la fille qui écoute, celle qui ne juge pas, celle qui accueille et qui soutient. Il est donc arrivé ce qui devait arriver. Un jour, des amis de mon conjoint de l’époque m’ont contactée parce qu’ils avaient observé des comportements de sa part qui les mettaient mal à l’aise : mon partenaire passait des heures à prendre des verres avec une femme ayant le double de son âge et en position d’autorité. Le soir venu, calmement, je l’ai informé que j’avais été mise au courant de ses agissements. Évidemment, il a nié avec véhémence et j’ai eu droit à toute une scène ! Peu de temps après, j’ai mis fin à la relation. Il n’a pas pris la rupture, mais alors là, vraiment pas. Il m’a suppliée de revenir sur ma décision, a dit avoir regretté ses gestes, a pleuré à chaudes larmes. Cependant, il était trop tard : le lien de confiance était brisé.
Mais il n’allait pas me laisser partir aussi facilement. Sur le chemin du retour qui nous ramenait à l’appartement, alors que nous roulions sur l’autoroute, il s’est mis à donner de violents coups de volant. Il faisait zigzaguer dangereusement le véhicule qui s’est mis à changer de voie à plusieurs reprises. Mon cœur a fait trois tours ! J’ai cessé de respirer. Il y avait plusieurs voitures autour de nous.
Il a alors hurlé que si je ne changeais pas d’idée sur-le-champ, il nous tuait tous les deux à l’instant, qu’il n’avait rien à perdre et que je devais obéir ! Oui, vous avez bien lu ! Je n’en revenais pas ! Il souriait de méchanceté, convaincu qu’il venait de mettre en place un levier efficace pour me faire revenir sur ma décision. Mais il avait mal évalué à qui il s’adressait. Je pratiquais le karaté depuis plusieurs années déjà. J’avais appris à faire face à mes peurs et à ne pas me laisser dominer durant un combat. J’ai soutenu son regard. J’ai redressé ma colonne vertébrale et j’ai cherché la faille à utiliser pour neutraliser la menace. Avec le recul, je peux vous dire aujourd’hui que j’ai remarqué plusieurs incohérences dans son langage corporel et dans ses propos qui m’ont servi de points de repères : Tout d’abord, ce qui m’a titillée, c’est que son regard ne suivait pas ses gestes. La main allait dans un sens et le regard dans l’autre. C’était, pour moi, un non-sens qui témoignait d’un manque de conviction ; Ensuite, il parlait très rapidement, trop même. Et il répondait à mes questions et à mes commentaires encore plus vite. J’ai fait beaucoup de théâtre dans ma vie et j’avais l’impression d’avoir devant moi quelqu’un qui récitait un texte appris à la hâte et débité rapidement pour ne pas l’oublier ; Ses propos étaient trop clairs, c’était comme s’il avait préparé son discours ; Il clignait très peu des paupières, comme s’il surveillait ma réaction, pour voir si j’embarquais dans son discours ; Les muscles autour des yeux n’exprimaient pas le même état corporel que les muscles autour de la bouche. On aurait dit deux émotions différentes dans le même visage.
Ces incohérences détruisaient toute la crédibilité de son discours. Plutôt que de céder à cet ultimatum, qui était à mes yeux imbécile, j’ai plutôt laissé une intense colère monter en moi. Elle était ferme mais non agressive ou invasive. Mon cœur battait très fort, sans déraper. J’ai pris de grandes respirations. Je ne sais pas trop comment j’ai fait, mais je lui ai dit, le plus sérieusement du monde : Tu penses vraiment qu’en menaçant de me tuer, tu vas me récupérer ? Sérieusement ? Eille, le cave, tu ne fais que confirmer la justesse de ma décision ! Ça suffit maintenant (affirmation suivie de quelques mots d’église). Là, prends sur toi. Gère tes émotions et conduits comme du monde. Sinon, arrête-toi et je vais prendre le volant. J’en ai plus qu’assez de ton immaturité. Ça suffit !
La discussion s’est arrêtée net. Son jeu de comédien aussi. Un silence lourd s’est installé. Il s’est mis à fixer le chemin et a cessé de zigzaguer. Ce jour-là, j’ai compris plusieurs choses : On réagit toujours plus fort quand on sait qu’on est dans le tort. La personne qui se fait prendre en défaut ne veut pas admettre sa faute et va chercher à la camoufler par une forte réaction pour nous faire douter, flancher, céder ; Ce n’est pas parce qu’une émotion est intense qu’elle témoigne de la sincérité de l’autre. Une émotion peut être forte et être en lien non pas avec la franchise, mais avec la déception d’avoir été découvert, la peur que davantage de secrets ne soient dévoilés ainsi que la panique face à l’idée de perdre la relation, le statut, la confiance ou un quelconque avantage ; Le cerveau a beaucoup de difficulté à gérer à la fois les propos mensongers et l’ensemble du langage corporel. Il est difficile de réfléchir au mensonge, de surveiller la réaction de l’interlocuteur pour savoir s’il nous cr