Te dua... moi non plus , livre ebook

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« Amélie se sent constamment observée par le regard soutenu du bel homme qui n'a de cesse de les regarder. À l'instant où leurs regards se croisent, il en profite pour lui faire un clin d'œil et lui faire santé avec son verre. Amélie finit par comprendre que ce regard lui est destiné. En réponse, elle lui adresse un gracieux sourire, acceptant ainsi son jeu de séduction... » Au cours d'une soirée entre amies, Amélie, mère divorcée, rencontre un homme qui va bouleverser sa vie. Samir, un chef de chantier albanais. Les deux s'entendent à merveille sur la piste de danse et décident de se revoir ultérieurement. Le couple d'un soir semble alors avoir une alchimie parfaite. Après une nuit torride, la flamme est plus qu'attisée entre les deux amoureux. Malheureusement, sous ses airs de prince charmant, Samir cache bien son jeu... Mêlant sexe et romance, Diana Vauthey nous entraîne dans une love story trépidante et forte en émotions, partagée entre raison et sentiments.

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Date de parution

11 mai 2016

Nombre de lectures

1

EAN13

9782342053913

Langue

Français

Te dua... moi non plus
Diana Vauthey
Publibook

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


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175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Te dua... moi non plus
 
 
 
 
 
Remerciements
 
 
 
Mes remerciements sont pour mes fidèles correctrices, Hilda, Anne-Claude et Marianne, sans qui ce livre n’aurait pas abouti.
Je remercie également Christelle et Christophe de m’avoir suggéré le titre de ce roman.
 
 
 
Chapitre I
 
 
 
La rue de la Tour est bien déserte pour un vendredi soir. Seul un bruit de talons résonne sur le bitume. Deux élégantes silhouettes se dirigent vers l’enseigne du dancing de la place Château Roux. Elles saluent l’imposant vigile qui garde l’entrée, puis disparaissent par la petite porte des habitués, laissant derrière elles un silence absolu. C’est avec une certaine grâce et élégance qu’Amélie se déplace dans la pénombre. Sa petite robe sexy dévoile de généreuses formes. Quant à Leila, sa tenue est plus discrète. Son jean moulant assorti d’un élégant bustier offre la vue sur un généreux décolleté. Il faut dire qu’elle est passée d’un bonnet B à D grâce aux mains expertes d’un chirurgien et que , depuis, elle ne rate aucune occasion de les montrer. Les deux amies se frayent un chemin dans la pénombre et trouvent par chance leur table encore libre. Une musique assourdissante leur empêche de se parler mais cela ne les gêne pas, puisqu’elles se sont tout dit devant une délicieuse pizza quatre saisons de « La Nonna ». Au moment de siroter son Bacardi, Amélie se sent observée. En scrutant discrètement l’entourage, elle finit par découvrir le regard insistant d’un bel homme qui semble attiré par le corps filiforme de son amie. Amélie l’informe qu’elle a déjà fait une touche. Leila se sent flattée mais l’homme en question n’est visiblement pas son genre.
Les deux jeunes femmes se lèvent et se mêlent à la foule des danseurs. Après une longue et joyeuse danse country, elles regagnent leur table, histoire d’observer la gent masculine.
Amélie se sent constamment observée par le regard soutenu du bel homme qui n’a de cesse de les regarder. À l’instant où leurs regards se croisent, il en profite pour lui faire un clin d’œil et lui faire santé avec son verre. Amélie finit par comprendre que ce regard lui est destiné. En réponse, elle lui adresse un gracieux sourire, acceptant ainsi son jeu de séduction.
À la danse suivante, Amélie est rejointe par son admirateur. Elle feint de ne pas le voir, car elle n’a pas la tête à se faire draguer. Elle n’est séparée de son mari que depuis quelques mois et ne ressent toujours pas le besoin de rencontrer quelqu’un. Elle a simplement envie de s’amuser et veut juste voir si elle plaît encore.
Tout en dansant, elle observe du coin de l’œil ce bel inconnu. Il la bouscule volontairement, espérant ainsi attirer son attention. L’homme en question a beaucoup de charme. Ses cheveux noirs sont coupés court et son visage s’ouvre sur un large front. Son regard pétille et son sourire affiche une parfaite dentition. Sa taille est élancée et musclée, et son élégant costume prouve qu’il prend soin de son apparence. Ses chaussures sont classes et fraîchement cirées. Leila, qui assiste à ce ballet de séduction, suggère à son amie de se laisser charmer :
— Profite, qu’as-tu à perdre ? Si ce n’est de passer une bonne soirée en aussi bonne compagnie ?
Amélie se laisse doucement convaincre et finit par accepter de danser un premier slow, qui rapidement la fait fondre comme neige au soleil dans les bras rassurants de son charmant cavalier. Ils ne se quittent plus de la soirée et partagent désormais la même table. Leila, qui ne désire plus tenir la chandelle, finit par trouver un cavalier à son goût.
Au petit matin, fatiguées et lasses d’avoir trop dansé, les deux amies décident de rentrer. C’est le cœur gros qu’Amélie prend congé de son cavalier, espérant qu’il demande ses coordonnées. Il est terriblement déçu d’apprendre qu’elle veut rentrer. Au moment de lui faire la bise, il lui tend une carte de visite et la supplie de l’appeler au plus vite. Lorsque Amélie découvre qu’il est indépendant, elle remet de suite la carte dans la poche humide de sa chemise. Voyant son refus, il met tout en œuvre pour la retenir et lui propose un dernier café au buffet de la gare. Amélie demande cette dernière faveur à son amie qui comprend l’importance de découvrir qui se cache derrière ce si beau costume. Étant donné que le bistrot n’est pas loin, elles acceptent, non sans appréhension, de s’y rendre ensemble.
 
 
 
Chapitre II
 
 
 
Amélie s’était juré de ne plus jamais retomber sur un indépendant et avait donné dans le genre secrétaire bénévole. Elle s’était investie seule à élever ses deux enfants, du fait que son mari était trop pris par son job. Elle avait subi, des années durant, les contraintes d’être l’épouse d’un indépendant. Jacques, son mari, gérait depuis quelques années une petite entreprise d’ébénisterie dans un vieil atelier de la rue des Lilas, au cœur de la vieille ville de Fribourg. En quelques instants, les souvenirs de son passé refont surface.
Amélie se revoyait vêtue de son bleu de travail, tout en maniant comme personne la spatule à décaper. Ce travail lui plaisait. Elle aimait l’odeur âcre et enivrante du décapant. En ce temps-là, Amélie portait les cheveux courts, ce qui prêtait à confusion lorsqu’un client passait la porte de l’atelier et s’écriait :
—  Bonjour messieurs…
Amélie riait sous cape, car elle savait que tôt ou tard le client s’apercevrait de sa bourde, étant donné que le jeune « pommeau » était en fait une femme ! Et qui plus est : celle du patron.
Au début de leur mariage, cette situation lui convenait. Amélie passait du décapage au secrétariat, tout en travaillant quelques jours par mois dans un magasin de seconde main, histoire de maintenir un pied dans la vie active. Au fil des années, l’envie d’enfants se faisait obnubilante et finit par aboutir avec l’arrivée de Max et Léo, deux adorables jumeaux.
Arrivés devant le buffet de la gare, Leila tire Amélie de sa rêverie. Les deux amies sortent avec élégance de la belle Audi coupé sport, qui ne passe pas inaperçue de par sa couleur rouge pétant. Amélie réalise qu’elle ne connaît toujours pas le prénom de son play-boy. Elle regrette déjà de lui avoir rendu sa carte de visite sans même s’être donné la peine de lire ses coordonnées.
À cette heure-ci, la salle du buffet est encore déserte. Seul un sans-abri dort assis sur une chaise. Le mobilier est défraîchi et rendu poisseux par la nicotine. Le serveur affiche une mine tout juste sortie du lit. Avant de remuer le sucre dans son café, Amélie s’émerveille devant la forme d’un cœur qui tournoie dans la mousse. Depuis longtemps, Amélie voit des cœurs partout, que cela soit par le biais d’un caillou, d’un pain de savon arrivant sur sa fin, ou même par la forme d’une flaque d’eau. Même le pain sec du cochon d’Inde des jumeaux prend la forme d’un cœur, à force d’être rongé. Quelqu’un lui a confié un jour que tous les cœurs qu’elle voit partout signifient qu’il y a beaucoup d’amour autour d’elle. Comme par hasard, cela fait juste quelques heures qu’Amélie connaît cet homme, et voilà qu’elle trouve déjà un cœur dans son café. Amélie se lance dans un questionnaire digne de la CIA :
— Comment t’appelles-tu ? Où habites-tu ? Ton travail consiste en quoi ?
Son interlocuteur fait mine de ne pas être agacé par toutes ses questions. Au fil de la discussion, les deux amies prennent connaissance du prénom de cet homme qui n’avait de cesse de leur lancer des clins d’œil. Samir est en fait un Albanais qui vit en Suisse depuis longtemps.
Il y a quelques années de cela, il avait fui la guerre et la misère du Kosovo, espérant pouvoir gagner sa vie en Suisse et réussir à nourrir sa famille restée au pays. Il avait pris la fuite clandestinement par bateau, puis avait marché des jours et des jours dans le froid, avec la faim au ventre comme seule compagnie, pour finalement arriver en Allemagne. Il réussit miraculeusement à échapper aux douaniers. Il finit par poser son baluchon sur le territoire suisse et trouva rapidement un travail au noir comme manœuvre sur un chantier. Comme il était très à l’aise dans ce travail, son patron lui confia rapidement quelques responsabilités. Cet incroyable Albanais avait l’œil pour monter un mur sans même se servir d’un niveau.
Samir ne parlait pas français. Par chance, il rencontra des compatriotes qui l’aidèrent à faire sa place dans le milieu du bâtiment. Il finit par trouver un lit disponible dans un minuscule studio déjà occupé par cinq autres clandestins. Au fil des mois, Samir prit de l’assurance et adopta rapidement les coutumes suisses. Son français s’améliorait de jour en jour, ce qui lui permit de s’intégrer rapidement au pays.
Un jour, alors qu’il sifflait du haut de son échafaudage, une femme tomba sous son charme. La jolie blonde venait chaque jour l’observer et craquait pour son petit marcel trempé. Ses larges épaules et ses bras musclés l’impressionnaient. Sa peau était tannée par le soleil et lui donnait un air de gitan. Au premier regard, ils tombèrent amoureux. Pour lui, cette rencontre était la providence. Une Suissesse, blonde de surcroît, lui ouvrait les portes du paradis et allait lui offrir les papiers qu’il espérait.
Il s’installa le jour même chez cette femme qui se prénommait Julia. Elle était de quinze ans son aînée et vivait encore avec ses deux fils. Quelque temps plus tard, leur mariage fut célébré. Aucune ombre ne vint ternir leur bonheur. Samir

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