La jeunesse ouvrière chrétienne en Afrique noire (1930-1950) , livre ebook

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Cahier photo 12 pages couleursEn 1925, un prêtre, Joseph Cardijn, fonde la Joc en Belgique pour soutenir les jeunes ouvriers dans leur foi alors qu’ils sont confrontés à un monde économique moderne. Dès le début, Joseph Cardijn lui donne une vocation internationale. En France, la Joc démarre en 1927 et prend tout de suite une grande ampleur. À la célébration du 10e anniversaire en 1935 à Bruxelles assistent quelques jocistes du Congo belge ainsi que du Natal alors que la Joc venait juste de se créer en Grande-Bretagne. Parmi les près de 80 000 jocistes présents au 10e anniversaire célébré en France en 1937 au Parc des Princes, on peut remarquer également la présence de jocistes africains.La diffusion du jocisme en Afrique est dû à quelques rares missionnaires pionniers ayant rencontré la Joc en France. Ils l’ont proposé aux jeunes des villes, venus nombreux de la brousse à la suite de la croissance économique et du développement de l’urbanisation. Pour ces missionnaires, à temps nouveaux, mission nouvelle. Mais l’intégration de la Joc dans la pastorale missionnaire a été relativement difficile, les réticences ont été nombreuses, tant de la part de missionnaires que de la hiérarchie.Au début, il s’agit d’un mouvement de garçons du fait de la rareté du salariat féminin. La présente étude se concentre donc sur les jocistes masculins. Elle ne se borne pas uniquement aux colonies belge et française. Cet ouvrage donne à voir l’expansion du mouvement entre 1930 et 1950 sur l’ensemble du continent africain : la création et la vie des sections, la formation humaine et chrétienne des jeunes au travers des sessions d’études, des enquêtes et des temps de reprise spirituelle.À côté des missionnaires, des jocistes européens venus pour leur travail ou leur service militaire ont aidé au développement et à la vie des sections. Le but du mouvement est de faire surgir une élite destinée à être «le levain dans la pâte». L’expansion de la Joc africaine se remarque lors de la rencontre internationale qui célèbre le 25e anniversaire du mouvement à Bruxelles. Les dirigeants africains, conscients de leurs difficultés pour développer le mouvement, demandent l’aide des Joc européennes. 1950 est une date capitale dans l’histoire de la Joc africaine pour les dix années suivantes.Roger Pasquier, normalien, maître de conférences (H), Centre de recherches africaines, Université Panthéon-Sorbonne.
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Date de parution

01 janvier 2013

Nombre de lectures

0

EAN13

9782811110895

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

2 Mo

Roger Pasquier La jeunesse ouvrière chrétienne en Afrique noire (1930-1950)
Églises d’
mémoire KARTHALA
LA JEUNESSE OUVRIÈRE CHRÉTIENNE EN AFRIQUE NOIRE (1930-1950)
Depuis trente ans, nous avons été les spectateurs et les acteurs d’une formidable mutation du panorama religieux mondial. Au milieu du xxe siècle, un peu plus d’un catholique sur deux dans le monde vivait en Europe et en Amérique du Nord ; le nouveau millénaire n’en comptera bientôt plus qu’un sur trois et le temps est proche où l'Afrique aura presque autant de chrétiens que l’Europe occidentale. Cette situation est le fruit de l’histoire des siècles passés, en particu-e e lier de l’histoire missionnaire desXIXetXXsiècles. Des colonisations aux indépendances, non sans douleurs, des communautés chrétiennes – catholiques, protestantes – sont nées en dehors de l’Occident, puis de véritables Églises, qui se sont affirmées et témoignent autrement de l’Évangile du Christ. Elles se penchent aujourd’hui sur leurs origines et veulent en connaître les sources. La collectionMémoire d’Églisesentend se situer dans cette perspec-tive en recourant à une approche historique en lien avec les autres sciences sociales (anthropologie, sociologie…). Il faut multiplier les histoires particulières pour que deviennent enfin possibles les synthèses informées qui manquent sur les Églises du Sud. Cette collection est dirigée par Paul Coulon, directeur honoraire de l’Institut de science et de théologie des religions à l’Institut Catholique de Paris, rédacteur en chef (2007-2012) de la revueHistoire & Missions Chrétienneséditée par les éditions Karthala, membre titulaire de l’Académie des sciences d’outre-mer.
KARTHALAhttp://www.karthala.com Paiement sécurisé
Couverture: PhotoVivante Afrique.
© ÉDITIONSKARTHALA, 2013 ISBN : 978-2-8111-1289-5
Roger Pasquier
La jeunesse ouvrière chrétienne en Afrique noire (1930-1950)
Éditions KARTHALA 22-24, boulevard Arago 75013 Paris
Remarques préliminaires
En 1962, le Congrès missionnaire de Lyon prenait pour thème 1 « À Temps nouveau, Mission nouvelle» . L’apostolat des laïcs, l’Action Catholique spécialisée en général, et la JOCen particulier, y étaient large-ment évoqués. Cette rencontre était l’aboutissement d’un courant de pensée qui, depuis deux ou trois décennies, modestement d’abord, avec plus d’assurance ensuite, insistait sur la nécessité non pas d’adapter les méthodes traditionnelles d’évangélisation mais d’en inventer de nouvelles. La question se posait tout particulièrement dans les pays de mission boule-versés, dès l’avant-guerre, par de profondes transformations économiques et sociales. Une pastorale nouvelle s’imposait donc d’autant plus urgente qu’au retour de la paix, le rythme de l’évolution s’accélérait. L’Église ne se devait-elle pas de répondre aux besoins temporels et spirituels d’hommes qui s’entassaient dans des villes en constant accroissement, de jeunes, en particulier, souvent désemparés par leurs nouvelles conditions de vie ? Bref, de leur redonner espoir. La JOCétait au cœur de cette problématique. Le premier tome sera consacré à la période 1935-1950. Elle s’inscrit entre la célébration de deux anniversaires de la JOC, le dixième et le vingt-cinquième, entre l’apparition des premières sections africaines et la venue, quinze ans plus tard, de délégués sollicitant l’aide de jocistes euro-péens. Pour s’enraciner, la JOCa besoin d’un terrain favorable : commu-nautés catholiques relativement importantes et vivantes ou missionnaires ouverts aux méthodes nouvelles d’évangélisation, une règle qui souffre bien des exceptions. Tout d’abord, il conviendra de dresser la carte de la diffusion d’un catholicisme en pleine expansion malgré le faible nombre de ses prêtres, l’insuffisance de ses structures et la diversité des situations à travers le continent africain. À ce volet d’une première partie intitulée À Temps nouveauxs’en ajoute un second qui tente de dessiner le paysage économique et social et ses transformations au cours de la période. Déjà, perceptibles avant la guerre, leur rythme s’accélère après 1945 et présente
1. VIGNONJ.,Mission de l’Église,octobre 1962, p. 135-141.
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LA JEUNESSE OUVRIÈRE CHRÉTIENNE EN AFRIQUE NOIRE
une ampleur jusque-là inconnue. Bien sûr, les différences sont grandes entre les régions largement engagées dans la modernité comme l’Afrique du Sud et le Katanga et celles qui y rentrent plus tardivement et parfois brutalement. Sans vouloir retracer l’histoire de ces transformations de l’économie et de la société, il importe cependant, la JOCétant un mouve-ment de milieu, de livrer quelques informations précises sur le processus d’urbanisation et d’industrialisation ainsi que sur l’extension du proléta-riat. Face à ces bouleversements, il convient aussi de connaître les diffi-cultés et les souffrances rencontrées dans leur vie quotidienne par les hommes et spécialement les jeunes qui de plus en plus nombreux quittent la brousse pour cet univers inconnu et déroutant, qu’est la ville. Une seconde partie intituléeMission nouvellefait état de la réflexion des missiologues face à une nouvelle situation économique et sociale du e monde colonial qui leur rappelait celle de l’Europe auXIXsiècle. Ils concluaient à la nécessité et à l’urgence de mettre en place une pastorale spécifique pour le monde ouvrier. À partir de la théologie de l’apostolat des laïcs qui s’élabore à ce moment, ils posent la question de la possibi-lité de transposer le modèle de l’Action Catholique spécialisée dans les pays de mission en général et en Afrique noire en particulier. Leur réponse fut positive, la JOCétant un des éléments de cette stratégie nouvelle. On retracera donc les tentatives menées pour implanter le mouvement à côté des « œuvres » traditionnelles dans les différentes parties du continent. Plus précisément notre champ d’études s’étendra tout d’abord à l’Afrique du Sud, aux deux Rhodésies, au Nyassaland et à l’Afrique britannique orientale et occidentale. Le domaine portugais viendra ensuite (Angola et Mozambique). Enfin, le Congo belge et le Ruanda-Urundi ainsi que les deux Fédérations de l’Afrique française (AOFà l’exception de la Mauritanie entièrement islamisée, AEFsauf l’Oubangui-Chari), le Togo, le Cameroun et Madagascar. Repères chro-nologiques et faits majeurs seront autant de jalons pour l’histoire de la naissance et du développement de la JOCdans cet ensemble francophone, son terrain à peu près exclusif pendant cette période. Ailleurs, on obser-vera une maturation des esprits vers une pastorale plus ouverte et quelques timides essais. Une troisième partie tentera de restituer l’atmo-sphère et la vie des sections et des fédérations permettant ainsi de décou-vrir la nature propre de la version africaine de la JOC. Dans la mesure du possible, on présentera les jocistes, simples adhérents, militants ou responsables, leurs aumôniers, les réunions et leurs discussions autour des « faits de vie » et des enquêtes qui éventuellement débouchaient sur des « services » destinés aux jeunes travailleurs. Enfin, en épilogue, il conviendra de montrer en quoi le Congrès de Bruxelles a eu une impor-tance décisive pour le devenir du mouvement en Afrique.
Introduction générale
La JOCen l’an 2000 a fêté, à Bruxelles, le soixante-quinzième anniver-saire de sa fondation par l’abbé Joseph Cardijn. Ses succès rapides ont donné naissance à une littérature qui n’a pas toujours su résister à la tentation du triomphalisme. Mais depuis une vingtaine d’années environ, l’approche se fait plus scientifique, les historiens ayant découvert dans les mouvements de jeunesse un nouveau champ d’études. La JO C, ce “modèle” de l’Action Catholique spécialisée en a profité. Mémoires de maîtrise, thèses et premières synthèses en sont la preuve. L’intérêt récem-ment manifesté par les différentes JOCpour leurs archives, le début de leur classement et la publication de témoignages de jocistes et d’aumô-1 niers ont permis à la recherche de progresser . Cardijn a inspiré plusieurs ouvrages, mais on attend toujours la grande biographie que cette person-nalité hors du commun mérite. Par contre, l’abbé Guérin, le fondateur de 2 la JOC. Aujourd’hui esten France a fait l’objet d’une excellente étude venu le temps des monographies et des synthèses comme celles que la 3 JOCIa suscitées pour célébrer les trois-quarts de siècle de son existence . Face aux transformations économiques qui progressivement affectaient la planète, la JOCa pris conscience peu après sa fondation de sa vocation internationale. Elle s’efforça donc au moment même où elle se répandait
1. À titre d’exemple, signalons Léon-Noël BERTHE,JOC. Je te dois tout. Témoignages, Paris Éditions Ouvrières, 1978 et Jean-Marie DUMORTIER, Pour ne pas vous oublier prêtre en Afrique du Sud, Paris, Éditions Ouvrières, 1991. 2. Pierre PIERRARD,Georges Guérin, une vie pour la JOC, Paris, Éditions de l’Atelier, 1991. 3. À signaler,JOCI, 75 années d’actionset trois brochures d’une centaine de pages : La JOCIen Europe. L’heure de la classe ouvrière ;Luc ROUSSEL,La longue tradition de lutte de la JOCen Afrique ;Karl CATTEEW, The IYCW in Asia-Pacific.1929-2000. Suite au er colloque qui s’est tenu à Bruxelles, les 1 et 2 mai 2000 regroupant anciens jocistes, aumôniers et historiens, des témoignages ont été publiés dont Luc ROUSSELet Lamya BEN DJAFFAR,Marguerite Fiévez. Y croire dur comme fer,CARHOP- JOCF, Bruxelles, 2002, 124 p. Marguerite Fiévez m’a été d’une aide précieuse dans ma consultation des archives. Qu’elle en soit ici remerciée.
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LA JEUNESSE OUVRIÈRE CHRÉTIENNE EN AFRIQUE NOIRE
en Europe de s’implanter sur les autres continents. On sait peu de chose, en particulier pour l’Afrique noire, de cet enracinement. Cependant, depuis peu articles et travaux ont commencé à défricher le terrain. Après avoir étudié les conditions parfois difficiles de l’intégration de la JOCdans la pastorale missionnaire, son rôle dans la diffusion de la doctrine sociale de l’Église et dans la formation d’une élite chrétienne, il m’a paru utile de dépasser ces études ponctuelles limitées à l’Afrique française et de tenter 4 une synthèse élargie à l’ensemble du continent noir et à Madagascar . Sans doute, la prudence aurait conseillé de se consacrer uniquement aux JOCde l’Afrique française et du Congo belge dont les débuts précoces ont été étroitement liés aux JOCmétropolitaines. La documentation relativement accessible et abondante aurait rendu la tâche plus facile, mais il nous a paru d’autant plus nécessaire d’étudier l’histoire du mouvement à travers l’ensemble du continent que s’éveille très tôt un sentiment de solidarité entre tous les jeunes travailleurs. La première réunion panafricaine de la JOCen 1956, à Douala, en témoigne. Malheureusement, pour les JOCdes Afriques anglophone et lusophone, on se bornera à quelques aperçus, les sources étant plus rares et plus malaisées à réunir. Les évoquer, c’est néan-moins constater, au niveau du continent, l’unité du mouvement dans sa diversité et de rendre possible d’intéressantes comparaisons. L’espace de recherche une fois défini, reste le problème des limites chronologiques. Fallait-il suivre jusqu’à nos jours, un mouvement qui apparaît dans les années trente en Afrique française et au Congo belge, à l’initiative de quelques missionnaires ou assigner à l’étude des limites plus raisonnables ? Retracer un itinéraire jalonné de tâtonnements, d’essais sans lendemain, de réussites et d’échecs, de sommeils et de réveils eût été une gageure. Aussi, le parti de mener l’enquête seulement jusqu’aux années cinquante, denses en événements, se justifie en l’état actuel de la recherche. Il serait intéressant de poursuivre jusqu’aux indé-pendances. Sur le plan religieux, l’Église va également changer de visage. En Afrique, tout d’abord, où la hiérarchie établie depuis peu sur l’ensemble du continent va s’africaniser progressivement et passer d’une terre de mission à une Église de plein exercice. Enfin, le concile Vatican
4. Roger PASQUIER: – « La JOCen Afrique noire » in Paul FURLONG, David CURTIS eds,The Church faces the Modern World.Rerum Novarumand its impact,Scunthorpe, Earlsgate Press, 1994 ; – « La Jeunesse Ouvrière Chrétienne (JOC) et la formation d’une élite en AOF»inCharles BECKER, Saliou M’BAYEet Ibrahima THIOUB,AOF: réalités et héritages. Sociétés ouest-africaines et ordre colonial 1895-1960, Dakar, Direction des Archives du Sénégal, 1997, tome I, p. 376-387 ; – « Une nouvelle voie missionnaire : l’Action Catholique Spécialisée. L’exemple de la JOCen Afrique noire » in Maurice CHEZA, Monique COSTERMANSet Jean PIROTTE(dir.),Nouvelles voies de la Mission 1950-e 1980. Actes de la session conjointe du CREDIC(XVIII session) et du Centre Vincent Lebbe à Gentinnes (Belgique), Lyon, 1999 (Collection du CREDIC, 15), p. 238-259.
INTRODUCTION GÉNÉRALE
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II allait se tenir de 1962 à 1965. Dans le domaine politique, les ruptures sont d’importance. Ainsi, l’Union Sud-Africaine se détache du Royaume-Uni en proclamant la République (mai 1964). C’est aussi les événements sanglants de Sharpeville dont les échos se sont fait entendre à travers le 5 monde entier (mars 1960) . Enfin, le Premier ministre Verwoerd, après sa victoire aux élections anticipées de 1964 se lance dans une politique de répression encore plus radicale. En Angola, cette même année marque l’entrée du Portugal dans une période de longues guerres coloniales. Au Mozambique, un an plus tard, se fonde le parti nationaliste, FRELIMO (Front de Libération du Mozambique) et peu après un groupe de terro-ristes passe à l’attaque. Enfin, pour les Afriques française, belge et britan-nique les années soixante sont celles des indépendances souvent caracté-risées par la mainmise de l’État sur la jeunesse. Bientôt, à l’instauration du parti unique va correspondre l’organisation d’un mouvement unique pour les jeunes. De plus, pour la période retenue, circa-1930 circa-1960, la documentation se trouve pour l’essentiel en Europe tandis que pour la période suivante elle est à rechercher sur le continent africain et c’est à ses historiens d’en reconstituer l’itinéraire. La JOCcomprenait alors deux mouvements, celui des garçons et celui des filles. Fallait-il entreprendre une étude globale ou se limiter aux seuls garçons ? En Europe, la question ne se serait sans doute pas posée, mais en Afrique où le salariat féminin surtout ouvrier débute à peine, il n’en est pas de même. D’ailleurs, la JOCFdont l’apparition est plus tardive, à quelques exceptions près, est encore peu présente vers 1950. Seuls, les garçons, dans ces conditions, retiendront notre attention. Archives, presse et témoignages de jocistes et d’aumôniers ont fourni la matière de cet essai. Bruxelles offre au chercheur une documentation irremplaçable qu’il s’agisse du fonds Cardijn déposé aux Archives Générales du Royaume, des Archives de la JOCIou celles de la JOCbelge. En France, les archives du mouvement conservées aux Archives départe-mentales des Hauts-de-Seine, à Nanterre, contiennent de précieux papiers concernant les JOCde l’Afrique française et de Madagascar. Les archives des congrégations missionnaires peuvent apporter beaucoup, mais seules celles des Spiritains ont été consultées. Quelques sondages ont été effec-tués dans les archives publiques françaises afin de préciser les rapports existant entre le mouvement, les autorités coloniales et des organismes tels que, la Jeunesse de l’Union Française, laWorld Assembly of Youthet la Fédération Mondiale de la Jeunesse Démocratique. Enfin, les Archives Nationales du Sénégal dont les microfilms sont consultables aux Archives
5. Un nouveau parti, lePan African Congress(PAC) dissident de l’African National Congress(ANC) avait déclaré 1960 « l’année de la destinée et de l’action positive ». Il lance une campagne contre lespass-lawsqui aboutira au massacre de Sharpeville.
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