48
pages
Français
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2018
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Publié par
Date de parution
23 février 2018
Nombre de lectures
13
EAN13
9782728925681
Langue
Français
Dans un style plein de franchise et de spontanéité, Benoît offre au lecteur une peinture à la fois drôle et bienveillante d’un certain milieu catholique parisien vu par les yeux d’un célibataire (presque) impénitent. Derrière les anecdotes, les expériences et les réflexions qu’il nous livre, il dessine la carte du tendre de la génération Jean-Paul II, tiraillée entre le désir de se donner pleinement dans le sacrement du mariage et les aléas de la vie moderne. Ce faisant, il décrit aussi un authentique cheminement spirituel : comment se libérer de fausses idées ou d’impasses existentielles pour appréhender de façon plus sereine la relation amoureuse. Il livre ainsi un précieux vademecum pour déjouer des pièges qui entravent souvent notre vie sentimentale, quel que soit le milieu auquel nous appartenons.
Publié par
Date de parution
23 février 2018
Nombre de lectures
13
EAN13
9782728925681
Langue
Français
Table des matières
Préface
Avant-propos
Fatigue
Un homme, un vrai
LA vocation
Le topo du père Untel
La Providence
De la légèreté
Paris
La solitude
Le faux bien
La psychothérapie
Le gris
Les fantômes
Les sites de rencontres
Et un jour…
Tenir bon
Envol
Notes
Préface
Solitude bénie des moments de calme, volés à notre vie d’agité…
Solitude heureuse des temps spirituels, choisis pour respirer Dieu…
Solitude requise par des pensées profondes élaborées dans le silence…
Mais aussi…
Solitude imposée du célibat durable, non choisi, rempli d’attentes…
Ce témoignage dessine cette dernière solitude, qui parle peu car elle se tait, souvent gênée d’être, de conduire ceux qu’elle habite jusqu’à terre, jusqu’à l’écroulement.
Et je formule ce vœu : que ce soit toujours une chute sur les genoux !
Et que cette souffrance de solitude monte en prière d’amour !
Mgr Luc RAVEL
Archevêque de Strasbourg
Avant-propos
« L’expérience est une lanterne qui n’éclaire que soi », aurait dit Lao-Tseu. Je ne sais pas si c’est bien lui qui est à l’origine de cette citation, ni s’il l’a tirée de son expérience, mais elle m’a toujours paru contenir une part de vérité. Comme beaucoup de maximes cependant, elle n’est pas absolue. On peut s’en convaincre grâce à l’exemple de l’ostéopathe. Si une connaissance vous dit : « J’ai trouvé un super ostéopathe, tu dois absolument aller le voir », et que ce dernier vous convient, son expérience vous aura servi. Bien souvent, pourtant, ce n’est pas le cas, et vous voilà à la recherche d’un nouvel ostéopathe. Mais en creusant la question, vous constaterez que votre connaissance a mis plusieurs années à trouver le sien. Cette expérience-là peut aussi se partager : c’est qu’il faut parfois du temps pour trouver ce qui nous convient. Ainsi de bien des choses.
J’ai donc hésité à me lancer dans cette aventure éditoriale. Parler d’une expérience de célibat, la sienne principalement, peut-il avoir un intérêt ? Sur ce point, la Bible m’aide un peu. On y lit des règles précises sur ce qu’il ne faut pas faire – ne pas tuer, ne pas convoiter le bien d’autrui, etc. – et quelques règles sur ce qu’il convient de faire – honorer son père et sa mère, aimer Dieu et son prochain. Il m’apparaît que les interdits font référence à des verbes d’action qu’on imagine bien – par exemple, l’acte de convoiter – alors que pour ce qu’il faut faire, c’est bien plus flou. Quel verbe d’action précis pour « aimer » ?