210
pages
Français
Ebooks
2016
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Publié par
Date de parution
04 avril 2016
Nombre de lectures
149
EAN13
9782918042310
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
1 Mo
Le Classcompilé n° 58 contient 2 Oeuvres de Thomas Hobbes.
Thomas Hobbes ( à Westport, Angleterre – à Hardwick Hall, dans le Derbyshire, en Angleterre) est un philosophe anglais. Son œuvre majeure, le Léviathan, eut une influence considérable sur la philosophie politique moderne, par sa conceptualisation de l'état de nature et du contrat social, conceptualisation qui fonde les bases de la souveraineté. Quoique souvent accusé de conservatisme excessif (par Arendt et Foucault notamment), ayant inspiré des auteurs comme Maistre et Schmitt, le Léviathan eut aussi une influence considérable sur l'émergence du libéralisme et de la pensée économique libérale du XXe siècle, et sur l'étude des relations internationales et de son courant rationaliste dominant : le réalisme. (Wikip.)
Version 1.4
On consultera les instructions pour mettre à jour ce volume sur le site lci-eBooks, rubrique "Mettre à jour les livres"
CONTENU DE CE VOLUME :
DE LA NATURE HUMAINE
LE CITOYEN
Les livrels de lci-eBooks sont des compilations d’œuvres appartenant au domaine public : les textes d’un même auteur sont regroupés dans un eBook à la mise en page soignée, pour la plus grande commodité du lecteur. On trouvera le catalogue sur le site de l'éditeur.
Publié par
Date de parution
04 avril 2016
Nombre de lectures
149
EAN13
9782918042310
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
1 Mo
THOMAS HOBBES ŒUVRES N° 58
Les Classcompilés sont des compilations d’auteurs classiques : les ouvrages d’un même auteur sont regroupés dans un livre numérique à la mise en page soignée, pour la plus grande commodité du lecteur.
MENTIONS
(1) © 2014-2021 Les eBooks Classiques Illustrés (www.lci-ebooks.e-monsite.com), à l’exclusion du contenu appartenant au domaine public ou placé sous licence libre. (2) Toutes autres marques ou entités mentionnées par l’éditeur dans cet ouvrage ne le sont qu’à des fins de citation des sources ; il n’existe aucune relation d’aucune sorte entre l’éditeur et ces marques ou entités. (3) L’orthographe originelle a été généralement respectée et peut se trouver différer de celle en vigueur.
ISBN : 978-2-918042-31-0
pour la version 1.x au format EPUB et sans DRM.
Historique des versions : 1.7 (05/09/2022), 1.6 (28/06/2021), 1.5 (28/01/2020), 1.4 (12/12/2017), 1.3 (03/03/2017), 1.2 (05/04/2015), 1.1 (12/03/2015)
AVERTISSEMENT
Le contenu de cet ouvrage appartient au patrimoine littéraire des siècles révolus. Par conséquent, toutes les informations pratiques mentionnées comme étant d’actualité (adresses, évènements, etc...) sont aujourd’hui tout à fait obsolètes ; de même, les éléments à caractère scientifique qui s’y trouvent peuvent être très largement dépassés.
En outre, cet ouvrage peut renfermer des points de vue qui ne s’accordent pas avec l’éthique du présent siècle ; certaines des opinions qui y sont professées peuvent s’avérer datées ou désuètes : en particulier les prises de position ayant trait à la condition humaine (en matière de mœurs, politique, religions, ethnies…) ou même à la condition animale. Il est donc nécessaire à la lecture de faire preuve de discernement, de détachement, de sens critique, et de restituer les œuvres dans leurs contextes : cet ouvrage ne doit pas être jugé d’après le monde d’aujourd’hui et le monde d’aujourd’hui ne doit pas être jugé d’après cet ouvrage.
Enfin, et plus largement, les auteurs et artistes ayant contribué à cet ouvrage sont seuls responsables de leurs œuvres. Toutes opinions, jugements, critiques, voire injures, caricatures ou stéréotypes qu’elles renferment, n’appartiennent qu’à eux et ne représentent aucunement le point de vue de l’éditeur, qui transmet l’héritage culturel mais n’en cautionne pas le fond.
SOURCES
Cet eBook a été confectionné à partir des ressources suivantes sur le Web. Pour accéder à l’aide d’hyperliens à chacune d’entre elles, on consultera la page générale des ressources sur le site internet. Toutes les marques citées appartiennent à leurs propriétaires respectifs.
– Textes : Wikisource.
– Couverture : Gravure par W. Humphrys, 1839. ( Wellcome Collection)
– Page de Titre : Gravure au pointillé par J. Posselwhite, d’après W. Dobson. The gallery of portraits, 1833, Arthur Thomas Malkin, London : C. Knight. University of California Libraries. Internet Archive.
– Image Pré-sommaire : Gravure au trait d’après R. Vaughan, 1647. (Wellcome Collection .)
– Image Post-Sommaire : Gravure au trait. Wellcome Collection .
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LISTE DES TITRES
T HOMAS H OBBES (1588 – 1679)
ŒUVRES
LE CITOYEN
1642
DE LA NATURE HUMAINE
1650
PAGINATION
Ce volume contient 136 914 mots et 332 pages
LE CITOYEN
64 pages
DE LA NATURE HUMAINE
244 pages
LE CITOYEN
Le Citoyen ou les fondements de la politique ( De cive )
Traduit de l’anglais en 1649 par Samuel Sorbière, secrétaire de Thomas Hobbes
244 pages
TABLE
SECTION I : LA LIBERTÉ
Chapitre I De l’état des hommes hors de la société civile
Chapitre II De la loi de nature en ce qui regarde les contrats.
Chapitre III Des autres lois de nature.
Chapitre IV Que la loi de nature est une loi divine.
SECTION II : L’EMPIRE
Chapitre V Des causes et comment se sont formées les sociétés civiles.
Chapitre VI Du droit de cette assemblée, ou de cet homme seul, qui exerce une puissance souveraine dans la société civile.
Chapitre VII Des trois sortes de gouvernement, démocratique, aristocratique et monarchique.
Chapitre VIII Du droit des maîtres sur leurs esclaves.
Chapitre IX Du droit des pères et des mères sur leurs enfants et du royaume patrimonial.
Chapitre X Comparaison des trois sortes de gouvernements et des incommodités qui se rencontrent en chaque espèce.
Chapitre XI Passages et exemples de la Sainte Écriture qui semblent favoriser ce que nous venons de dire
Chapitre XII Des causes internes d’où peut venir la désunion de la société civile
Chapitre XIII Des devoirs de ceux qui exercent une puissance souveraine.
Chapitre XIV Des lois et des offenses.
SECTION III : LA RELIGION
Chapitre XV Du règne de Dieu par la nature.
Chapitre XVI Du règne de Dieu par l’ancienne alliance.
Chapitre XVII Du règne de Dieu par la nouvelle alliance.
Chapitre XVIII Des choses qui sont nécessaires pour entrer au royaume des cieux.
Avertissement du traducteur Ajouté après la publication de cet ouvrage.
Titre suivant : DE LA NATURE HUMAINE
SECTION I : LA LIBERTÉ
CHAPITRE I DE L’ÉTAT DES HOMMES HORS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE
SOMMAIRE
I. Introduction à ce discours. II. Que la crainte réciproque a été le commencement de la société civile. III. Que les hommes sont naturellement égaux entre eux. IV. D’où leur naît cette mutuelle volonté de se nuire les uns aux autres. V. La discorde vient de la comparaison des esprits. VI. Du désir que plusieurs ont d’une même chose. VII. Définition du droit. VIII. Que le droit à la fin donne le droit aux moyens nécessaires. IX. Que par le droit de nature chacun est juge des moyens de sa conservation. X. Que par le droit de nature toutes choses appartiennent à tous. XI. Que ce droit commun demeure inutile. XII. Que l’état des hommes hors de la société est une guerre perpétuelle. XIII. Définition de la guerre et de la paix. XIV. Que la guerre est contraire à la conservation des hommes. XV. Que par le droit de nature il est permis à chacun de contraindre un autre qui sera en sa puissance, afin de s’assurer de son obéissance pour l’avenir. XVI. Que la nature enseigne qu’il faut chercher la paix.
I. Les facultés de la nature humaine peuvent être réduites sous quatre genres, la force du corps, l’expérience, la raison et les affections. Je commencerai par elles la doctrine que j’ai envie de traiter en ce livre ; et tout premièrement je dirai de quel esprit les hommes qui sont doués de ces puissances-là sont portés, les uns envers les autres. je rechercherai ensuite, s’il est vrai que les hommes soient nés propres à la société, et à se conserver contre des ouvrages et des violences réciproques. S’ils le sont, je tâcherai de découvrir quelle faculté les en rend capables. Enfin, passant plus outre, aussi loin que mon raisonnement pourra aller, je montrerai quel conseil il a fallu nécessairement prendre là-dessus, quelles sont les conditions de la société, ou de la paix humaine ; c’est-à-dire, en changeant de nom, quelles sont les lois fondamentales de la nature.
II. La plupart de ceux qui ont écrit touchant les républiques, supposent ou demandent, comme une chose qui ne leur doit pas être refusée, que l’homme est un animal politique, [en grec dans le texte] selon le langage des Grecs, né avec une certaine disposition naturelle à la société i . Sur ce fondement-là ils bâtissent la doctrine civile ; de sorte que pour la conservation de la paix, et pour la conduite de tout le genre humain, il ne faut plus rien sinon que les hommes s’accordent et conviennent de l’observation de certains pactes et conditions, auxquelles alors ils donnent le titre de lois. Cet axiome, quoique reçu si communément, ne laisse pas d’être faux, et l’erreur vient d’une trop légère contemplation de la nature humaine. Car si l’on considère de plus près les causes pour lesquelles les hommes s’assemblent, et se plaisent à une mutuelle société, il apparaîtra bientôt que cela n’arrive que par accident, et non pas par une disposition nécessaire de la nature. En effet, si les hommes s’entr’aimaient naturellement, c’est-à-dire, en tant qu’hommes, il n’y a aucune raison pourquoi chacun n’aimerait pas le premier venu, comme étant autant homme qu’un autre ; de ce côté-là, il n’y aurait aucune occasion d’user de choix et de préférence. je ne sais aussi pourquoi on converserait plus volontiers avec ceux en la société desquels on reçoit de l’honneur ou de l’utilité, qu’avec ceux qui la rendent à quelque autre. Il en faut donc venir là, que nous ne cherchons pas de compagnons par quelque instinct de la nature ; mais bien l’honneur et l’utilité qu’ils nous apportent ; nous ne désirons des personnes avec qui nous conversions, qu’à cause de ces deux avantages qui nous en reviennent. On peut remarquer à quel dessein les hommes s’assemblent en ce qu’ils font étant assemblés. Si c’est pour le commerce, l’intérêt propre est le fondement de cette société ; et ce n’est pas pour le plaisir de la compagnie, qu’on s’assemble, mais pour l’avancement de ses affaires particulières. S’il y a du devoir ou de la civilité en cet assemblage, il n’y a pourtant pas de solide amitié comme vous voyez dans le palais, où diverses personnes concourent, et qui s’entre-craignent plus qu’elles ne s’entr’aiment ; d’où naissent bien quelquefois des factions, mais d’où il ne se tire jamais de la bienveillance. Si les assemblées se forment à cause du divertissement qu’on y reçoit, remarquez-y, je vous prie, comme chacun se plaît surtout aux choses qui font rire ; et cela sans doute afin qu’il puisse (telle étant à mon avis la nature du ridicule) avoir davantage de complaisance pour ses belles qualités, par la comparaison qu’il en fait avec les défauts et les infirmités de quelque autre de la troupe. Mais bien que cette petite satisfaction soit assez souvent fort in