Liberté et propriété : Une histoire sociale de la pensée politique occidentale de la Renaissance aux Lumières , livre ebook

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2014

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« La meilleure façon de mettre en lumière les limites des doctrines dominantes, c’est de connaître la tradition canonique et le contexte historique qui les ont vu naître. » Suivant ce précepte, Liberté et propriété retrace l’histoire sociale de la pensée politique de la modernité. Sondant les grands moments politiques de cette période (la cité-État de la Renaissance, la Réforme, les empires espagnols et néerlandais, l’absolutisme français et la Révolution anglaise), Ellen Meiksins Wood pense ensemble la naissance de l’État moderne et la formation du capitalisme.
Cet ouvrage fait suite à Des citoyens aux seigneurs, qui couvrait la ­période allant de l’Antiquité à la fin du Moyen Âge. La grande thèse qui sous-tend cette imposante recherche peut être résumée ainsi : la pensée politique est intrinsèquement liée à l’évolution historique de la relation conflictuelle entre État et propriété privée, et c’est dans cette tension que les sociétés modernes ont accouché d’idées riches et équivoques encore vivantes de nos jours : les droits de la personne, la liberté, l’égalité et la propriété
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Publié par

Date de parution

03 octobre 2014

Nombre de lectures

19

EAN13

9782895968115

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

ELLEN MEIKSINS WOOD
Liberté et propriété
UNE HISTOIRE SOCIALE DE LA PENSÉE POLITIQUE OCCIDENTALE DE LA RENAISSANCE AUX LUMIÈRES
Traduit de l’anglais par Véronique Dassas et Colette St-Hilaire
HUMANITÉS
LIBERTÉETPROPRIÉTÉ
Ellen Meiksins Wood
liberté et propriété
Une histoire sociale de la pensée politique occidentale de la Renaissance aux Lumières
Traduit de l’anglais par Véronique Dassas et Colette StHilaire
La collection « Humanités », dirigée par JeanFrançois Filion, prolonge dans le domaine des sciences l’attachement de Lux à la pensée critique et à l’histoire sociale et politique. Cette collection poursuit un projet qui a donné les meilleurs fruits des sciences humaines, celui d’aborder la pensée là où elle est vivante, dans les œuvres de la liberté et de l’esprit que sont les cultures, les civilisations et les institutions.
Dans la même collection : – Pierre Beaucage,Corps, cosmos et environnement chez les Nahuas de la Sierra Norte de Puebla – Francis DupuisDéri,Démocratie : histoire politique d’un mot – Andrew Feenberg,Pour une théorie critique de la technique – Jonathan Martineau (dir.),: figuresMarxisme anglosaxon contemporaines – Ellen Meiksins Wood,Des citoyens aux seigneurs – Ellen Meiksins Wood,L’empire du capital – Ellen Meiksins Wood,L’origine du capitalisme – JeanMarc Piotte,La pensée politique de Gramsi – Bill Readings,Dans les ruines de l’université – Raymond Williams,Culture et matérialisme
© Ellen Meiksins Wood, 2012 (Verso) Titre original :Liberty and Property
© Lux Éditeur, 2014, pour la présente édition www.luxediteur.com
e Dépôt légal : 3 trimestre 2014 Bibliothèque et Archives Canada Bibliothèque et Archives nationales du Québec
ISBN: 9782895961864
Ouvrage publié avec le concours du Conseil des arts du Canada, du Programme de crédit d’impôt du gouvernement du Québec et de la sodec. Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Programme national de traduction pour l’édition et du Fonds du livre du Canada (flc) pour nos activités d’édition.
Pour Ed
C H A P I T R E 1
Transitions
e déclin du féodalisme; l’apparition du capitalisme, L  depuis ses origines agraires jusqu’aux premières phases de l’industrialisation ; les ruptures religieuses de la Réforme ; l’évolution de l’Étatnation ; le développe ment du colonialisme moderne ; les grands moments culturels qui vont de la Renaissance à l’époque des Lumières ; la philosophie moderne et une révolution scientifique enracinée dans l’empirisme de Francis Bacon ou le rationalisme de René Descartes : tous ces dévelop pements historiques très importants, ponctués non seu lement par des guerres entre États mais également par des rébellions et des révoltes menant parfois à la guerre civile, sont considérés comme faisant partie du début de l’époque moderne, de ce que l’on appelle la première modernité. On ne s’en surprendra pas, dans le canon de la pen sée politique occidentale les penseurs de ces débuts de la modernité sont surreprésentés. Bien que les historiens puissent ne pas s’entendre pour y faire entrer tel ou tel penseur, cette période est riche, plus que d’autres, de figures dominantes – de Machiavel ou Hobbes à Locke et Rousseau – dont le statut canonique est aussi irréfutable que celui de Platon ou d’Aristote. Cependant, tous les jalons historiques qui marquent cette période et même la
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