Du destin (Cicéron) , livre ebook

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"Du destin" (en latin, De fato) est une œuvre écrite par le philosophe romain Cicéron. Considéré comme le complément des précédents livres : "De Natura Deorum" (Sur la Nature des Dieux) et "De divinatione" (Sur la Divination), le De fato traite du libre arbitre face à la prédestination et s'oppose aux théories des Stoïciens.
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Date de parution

01 décembre 2024

Nombre de lectures

1

Langue

Français

ɩiʄéʓʐʏ
Du destin
ɳawaʓiʅ ɶublishing
Du destin ɩiʄéʓʐʏ ɺʓaʅʖiʕ ʑaʓ ̯ ɳ. ɴiʔaʓʅ
I.
ɪʖ ʅʆʔʕiʏ
ʞ...ʟ Cette question appartient à la doctrine des
mœurs ʞθɂɅ pour les
Grecsʟ ; ce nom de
doctrine des mœurs est celui que nous donnons
d’ordinaire à cette partie de la philosophie ; mais,
pour enrichir notre langue, on peut (tre reçu à
l’appeler la morale. Il faut aussi faire connaître la
nature et les règles des propositions que les
Grecs
nomment
axiomes.
Lorsqu’elles
ont
l’avenir pour objet et pour matière, ce qui peut
(tre ou n’(tre pas, il est fort embarrassant de se
prononcer sur leur valeur ; c’est la question
philosophique des possibles ʞɃȸɄ ȷɈναɇνʟ, question toute du ressort de la logique, que
j’appelle l’art de raisonner.
Dans mes livres de la πature des Dieux et de la
Divination, j’avais suivi la méthode académique,
ɳawaʓiʅ ɶublishing
̨
qui laisse les
ɪʖ ʅʆʔʕiʏ
deux sentiments opposés se
produire dans toute leur force, sans interruption,
et
permet
facilement
ainsi
quelle
à
chacun
opinion
de
reconnaître
semble
la
plus
vraisemblable, et de se déclarer pour elle. οais
aujourd’hui une circonstance fortuite m’emp(che
d’introduire cette méthode dans mon traité du
Destin. J’étais à Pouzzol en m(me temps que
Hirtius, consul désigné, l’un de mes meilleurs
amis, et qui cultivait alors avec beaucoup d’ardeur
l’art qui a rempli ma vie. πous étions le plus
souvent ensemble, occupés surtout à rechercher
par quels moyens on pourrait ramener dans l’État
la paix et la concorde.
César était mort, et de tous côtés il nous
semblait voir
des semences de
dissensions
nouvelles ; nous pensions qu’on devait se hâter de
les étouffer, et ces graves soucis occupaient à
ɳawaʓiʅ ɶublishing
̩
ɪʖ ʅʆʔʕiʏ
eux seuls presque tous nos entretiens. πous
n’eûmes point d’autre pensée en plus de vingt
rencontres ; mais un jour où nous trouvâmes plus
de liberté, et où nous fûmes moins emp(chés par
les
visiteurs
que
d’ordinaire,
les
premiers
moments de notre entrevue furent donnés à nos
préoccupations habituelles, et à cet échange en
quelque façon obligé de nos pensées sur la paix
et le repos public.
ɳawaʓiʅ ɶublishing
̪
II.
ɪʖ ʅʆʔʕiʏ
Quand nous eûmes achevé, Eh bien ! me dit
Hirtius, les exercices oratoires, que vous n’avez
pas abandonnés, j’espère, ont donc cédé la
première place à la philosophie ? j’aimerais à
vous entendre en traiter quelque point. — Je suis
pr(t, lui répondis-je, à vous satisfaire, ou à vous
entendre vous-m(me. οais vous avez bien raison
de penser que je n’ai point renoncé à ces
exercices oratoires qui ont redoublé votre zèle,
m’a-t-on dit, alors que déjà votre ardeur était
extr(me ; et d’ailleurs, les sujets qui m’occupent
maintenant ne sont pas de nature à affaiblir, mais
plutôt à vivifier l’éloquence. Je vois entre elle et
le genre de philosophie que je cultive une fort
étroite alliance ; l’orateur emprunte à l’Académie
la finesse et la force de la pensée, et lui rend en
ɳawaʓiʅ ɶublishing
̫
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