Troubles psychiatriques secondaires à une pathologie somatique [9]Toutes les pathologies chroniques, surtout lorsqu’elles ont un retentissement sur le pronostic vital, fonctionnel ou esthétique, sont susceptibles de se compliquer d’un trouble psychiatrique, essentiellement d’un épisode dépressif majeur. Certaines associations plus fréquentes que d’autres sont tout de même à préciser.CardiologieInfarctus du myocarde [3]De nombreuses études ont montré qu’il existait une corrélation entre la dépression et l’infarctus du myocarde. Ainsi estime-t-on, d’une part, à 20 % la prévalence d’épisodes dépressifs majeurs (EDM) en post-infarctus du myocarde et, d’autre part, que lorsqu’il survient après un infarctus du myocarde, un EDM multiplierait la mortalité par un facteur de 1,5 à 2.Plus généralement, la dépression tend à augmenter le risque cardiovasculaire, par le biais de mécanismes biologiques (augmentation du rythme cardiaque, de la pression artérielle, des marqueurs d’inflammation et de l’agrégation plaquettaire, etc.) et par son impact sur le mode de vie (tabagisme, absence d’activité physique, difficulté à suivre un régime, stress social, etc.).
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