La pathologie juxta-articulaire concerne les différentes structures anatomiques autour d’une articulation, à savoir les ligaments, les tendons, les bourses de glissement, les gaines synoviales, les rétinaculums, les nerfs et les vaisseaux [4], [5], [6]. La pathologie ligamentaire étant essentiellement traumatique, elle ne sera pas évoquée dans ce chapitre dédié à la rhumatologie. De même, la pathologie vasculaire ne sera évoquée que lorsqu’elle est en rapport avec une cause mécanique ou microtraumatique.La démarche diagnostique devant une douleur locorégionale doit être programmée pour ne pas faire des diagnostics par excès quand la pathologie tendineuse prédomine (par exemple autour du grand trochanter) ou par défaut quand le siège de la douleur va orienter d’abord vers une cause articulaire (douleur antérieure de hanche). Même si l’interrogatoire peut être d’emblée évocateur, le but de l’examen physique est de distinguer une douleur articulaire d’une douleur périarticulaire, puis d’analyser méthodiquement toutes les structures para-articulaires, sans oublier l’origine osseuse possible et les douleurs référées à suspecter lorsque l’examen local, dont l’objectif principal est de reproduire la douleur symptôme, est négatif.La pathologie périarticulaire de la hanche et du genou est fréquente et concerne autant le médecin spécialiste en médecine générale que les médecins spécialisés en rhumatologie, médecine physique et médecine du sport. Une étude néerlandaise récente estime la prévalence et l’incidence des tendinopathies des membres inférieurs respectivement à 11,83 et 10,52 pour 1 000 personnes par an [1].
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