L’infertilité du couple est, de par sa fréquence et l’impact sur la qualité de vie, un problème important de santé publique1.Sa prévalence exacte est difficile à établir du fait du manque de données précises à l’échelle planétaire [2], [27], [36]. Mais un certain nombre d’études estiment que le nombre de couples infertiles à travers le monde atteindrait des valeurs comprises entre 50 et 130 millions [2], [27], [36]. Au sein d’un couple, l’infertilité peut être d’origine exclusivement féminine ou masculine, mais aussi souvent la conséquence d’une hypofertilité chez les deux membres du couple qui, par synergie, va altérer leur capacité à procréer ensemble [36]. Chez la femme, l’âge avancé au-delà de 34 ans est en soi un facteur potentiel d’infertilité et peut assombrir le pronostic, quelle que soit la pathologie responsable de l’altération de la fertilité qui affecte l’un ou l’autre des membres du couple [16], [22], [40]. La grande majorité des infertilités féminines s’expliquent par des anomalies de l’ovulation, des lésions de l’utérus et/ou des trompes ou par des altérations quantitatives et/ou qualitatives du capital folliculaire.
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