Sahara occidental La controverse devant les Nations unies , livre ebook

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Date de parution

01 janvier 2004

Nombre de lectures

13

EAN13

9782845864344

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

Laurent Pointier
Sahara occidental
La controverse devant les Nations unies
KARTHALA - INSTITUT MAGHREB-EUROPE
SAHARA OCCIDENTAL
LA CONTROVERSE DEVANT LES NATIONS UNIES
Collection « Hommes et Sociétés »
Conseil scientifique :Jean-François BAYART(CERI-CNRS) Jean-Pierre CHRÉTIEN(CRA-CNRS) Jean COPANS(Université Paris V) Georges COURADE(IRD) Alain DUBRESSON(Université Paris-X) Henry TOURNEUX(CNRS)
Directeur : Jean COPANS
KARTHALAsur internet : http://www.karthala.com
Couverture : Vue sur la Saguia el-Hamra et Laâyoune. Sébastien Salom-Gomis. Février 2000.
© Éditions Karthala, 2004 ISBN : 2-84586-434-5
Laurent Pointier
Sahara occidental
La controverse devant les Nations unies
Préface de René Gallissot
Éditions Karthala 22-24, bd Arago 75013 Paris
Institut Maghreb-Europe Université Paris 8 93000 Saint-Denis
Carte du déploiement de la MINURSO au Sahara occidental
Source : rapport du secrétaire général des Nations unies (S/2003/565) du 23 mai 2003
À Daniel mon père, à ma grand-mère Marcelle, aux gens de bonne volonté
Remerciements
Cet ouvrage est une version remaniée d’un DEA en histoire soutenu en octobre 2001 à l’Institut Maghreb-Europe rattaché à l’université Paris 8 Saint-Denis. Mes premiers remerciements iront inévitablement vers ceux qui depuis plusieurs années me dirigent, m’orientent et me soutiennent. Ceux-là mêmes avec qui j’ai pris et je continue de prendre un réel plaisir à suivre les séminaires, ceux qui ont fait montre d’une grande mansué-tude pour m’accorder une telle latitude de recherche et de propos sur une question politique aussi controversée. Je ne peux citer toutes les personnes qui m’ont éclairé de leurs critiques et ont su manifester leurs points d’accord et de désaccord. C’est pour tout cela que j’adresse mes chaleureux remerciements à René Gallissot qui n’a pas ménagé sa peine pour que ce livre existe, à Marguerite Rollinde et Aïssa Kadri de l’Institut Maghreb-Europe et à Daniel Nordman du Centre national de la recherche scientifique. À Gaël Réaux, Stéphane Giannetti et Thomas Faizant, pour leurs relectures pluri-disciplinaires aussi pertinentes qu’amicales. À Marion Carbo, pour ses nuits blanches passées à corriger la dernière version. À Sébastien Salom-Gomis pour m’avoir accompagné et supporté pendant de longues semaines au Sahara occidental. À Mónica Rubio Jara, pour ses traductions judi-cieuses et son infinie patience pourtant mise à mal tout au long de ces derniers mois. À Mary-France ma mère, pour son constant soutien. Enfin, à Bouchta Saqui, qui sait plus que quiconque le rôle déterminant qu’il a joué dans cette démarche engagée depuis de longues années. Que tous trouvent ici l’expression de ma profonde gratitude.
PRÉFACE
L’ONU prise au piège du nationalisme territorial
L’ONU est une maison de verre, non pour la transparence des manœu-vres et des arrangements avec le diable, mais comme lieu de visibilité, voire de surexposition des contradictions étatiques nationales et inter-étatiques. Par définition, le Palais des nations est en effet le lieu d’abou-tissement et d’exposition de ce procès de généralisation mondiale de la conformation des sociétés par la constitution des États nationaux. Pour la première fois dans l’histoire, il n’existe plus qu’un seul système de rela-tions interétatiques qui se réfère à un modèle politique unique, celui de l’État-nation. Malheur aux perdants, aux nationalités partagées ou esca-motées par cette autre mondialisation. À l’unification par le capital, finit e par correspondre, à la fin duXXsiècle, le système-monde des États natio-naux. Les mouvements de libération ont du mal à se faire un coin sur cette terre étatiquement partagée d’autant que triomphe la règle de l’inté-grité territoriale. Cette autre mondialisation ou cet accompagnement est aussi idéologique ; les nationalismes s’affrontent et ne parlent que pour eux-mêmes, mais parce qu’ils ont adopté la même religion nationale, tous tiennent les frontières pour sacrées.
De la Palestine au Sahara
Il suffit de penser à la question palestinienne. Certes, la création de l’État d’Israël suit la seconde guerre mondiale et les horreurs d’un natio-nalisme de purification de la race, mais aussi les déplacements de popula-tions dans les nouveaux partages territoriaux, et en Palestine, le partage rejeté ; c’est la Palestine qui a disparu mais non la contradiction. Au Proche et Moyen-Orient, le partage territorial date cependant, pour l’es-sentiel, de l’entre-deux-guerres par cette fausse décolonisation qui reste impériale sous la commande des intérêts proprement impérialistes, à commencer par ceux du cartel du pétrole. Les tensions n’en sont que plus vives entre nationalismes d’État qui prétendent qu’il ne peut y avoir qu’un peuple sur le territoire tenu par la sécurité intérieure et la garde aux
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