Lomé Dynamiques d’une ville africaine , livre ebook

346

pages

Français

Ebooks

2007

Écrit par
Philippe Gervais-Lambony , Gabriel Kwami Nyassogbo (éds)

Publié par
Karthala éditions

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2007

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Publié par

Karthala éditions

Date de parution

01 janvier 2007

Nombre de lectures

EAN13

9782845869349

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

3 Mo

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Karthala éditions

Date de parution

01 janvier 2007

Nombre de lectures

EAN13

9782845869349

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

3 Mo

Philippe Gervais-Lambony Gabriel Kwami Nyassogbo (éds)

Lomé Dynamiques d’une ville africaine

KARTHALA

LOMÉ

DYNAMIQUES D’UNE VILLE AFRICAINE

Cet ouvrage, résultat d’un programme de recherche Corus du ministère des Affaires étrangères et européennes, est publié grâce au soutien du Conseil Scientifique de l’Université de Paris X-Nanterre, de l’École Doctorale Milieux Cultures et Sociétés du Passé et du Présent (Paris X) et du laboratoire de Géographie Comparée des Suds et des Nords (Gecko, Paris X).

KARTHALAsur Internet : http://www.karthala.com Paiement sécurisé

Couverture : Vue du sol de la place de l’Indépendance à Lomé : au premier plan le monument commémorant l’Indépendance, en arrière-plan l’hôtel du 2 février.

¤Éditions KARTHALA, 2007 ISBN : 978-2-84586-934-9

Philippe Gervais-Lambony, Gabriel Kwami Nyassogbo (éds)

Lomé Dynamiques d’une ville africaine

Éditions KARTHALA 22-24, boulevard Arago 75013 Paris

LES AUTEURS

Cyprien Coffi AHOLOU, sociologue et géographe, doctorant, Université de Paris X-Nanterre, Laboratoire de Géographie comparée des Suds et des Nords (GECKO).

Atiyihwè AWESSO, anthropologue, Université de Lomé.

Simon BEKKER, sociologue, Department of Sociology and Social Anthropology, University of Stellenbosch, South Africa.

Honoré Kodjo A. BIAKOUYE, géographe, doctorant, Département de Géographie, Université de Lomé et Université de Paris X-Nanterre, Laboratoire de Géographie comparée des Suds et des Nords (GECKO).

François BOST, géographe, Université de Paris X-Nanterre, Laboratoire de Géographie comparée des Suds et des Nords (GECKO).

Monica CORALLI, architecte et géographe, université de Lille 1, Laboratoire de Géographie comparée des Suds et des Nords (GECKO).

Philippe GERVAIS-LAMBONY, géographe, Université de Paris X-Nanterre, Laboratoire de Géographie comparée des Suds et des Nords (GECKO).

Mimpabe NAHM-TCHOUGLI, juriste, Université de Lomé. Gabriel Kwami NYASSOGBO, Géographe, Département de Géographie, Université de Lomé. Pascale PHILIFERT, urbaniste, Université de Paris X-Nanterre, UMR LOUEST, équipe Mosaïques.

Amandine SPIRE, géographe, doctorante, Université de Paris X-Nanterre, Laboratoire de Géographie comparée des Suds et des Nords (GECKO). Jean-Fabien STECK, géographe, Université de Paris X-Nanterre, Laboratoire de Géographie comparée des Suds et des Nords (GECKO). Kokou TOSSOU, Géographe, Département de Géographie, Université de Lomé.

INTRODUCTION

Lomé, ou ce qu’a, aujourd’hui, à dire une ville africaine

Philippe GERVAIS-LAMBONY et Gabriel Kwami NYASSOGBO

Depuis une quinzaine d’années, un débat traverse les études urbaines, celui de la fragmentation. Une abondante littérature portant sur les chan-gements urbains dans le contexte actuel de mondialisation décrit une tendance générale à l’éclatement des organismes urbains (voir notamment : Donzelot, 1999 ; Prevot-Schapira, 1999 ; Navez-Bouchanine, 2002 ; Jaglin, 2005 ; Bénit-Gbaffouet alii, 2007). Les termes employés varient et les réalités auxquelles il est fait référence sont diverses, et ne sont ni toujours liées, ni même concomitantes : étalement et fractionnement spatial et/ou archipellisation de la ville, rupture entre groupes sociaux urbains (disparition du lien social ou sécession de groupes sociaux), fracture et division économique de la ville, séparation politique de territoires urbains, replis communautaires et ancrages sur des micro-territoires avec perte du référent global à la ville. La diversité des formes d’évolution des espaces urbanisés mais aussi la diversité des points de vue scientifiques enrichissent un débat qui évolue constamment, nuançant au final l’analyse et montrant la complexité des processus plus qu’un changement univoque. S’il est clair qu’il n’y a pas de lien direct entre fragmentation spatiale et fragmentation sociale, reste à mieux comprendre dans leurs temporalités différentes les processus de différenciation socio-spatiale, à comprendre le rôle des acteurs politiques et économiques dans ce processus et à déterminer quels nouveaux acteurs et réseaux sociaux émergent dans les villes qui permettent la survie en ville, voire une refondation de l’urbanité.

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