Vie de Léopold Sédar Senghor Noir, Français et Africain , livre ebook

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Date de parution

01 janvier 2006

Nombre de lectures

0

EAN13

9782845867573

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

Janet G. Vaillant
Vie de Léopold Sédar Senghor
Noir, Français et Africain
K a r t h a l a - S e p h i s
VIE DE LÉOPOLD SÉDAR SENGHOR
L’original de cet ouvrage a été publié en anglais sous le titre : Black, French, and African. A Life of Léopold Sédar Senghor, © 1990 by the President and Fellows of Harvard College
KARTHALAsur Internet : http://www.karthala.com Paiement sécurisé
Couverture : Léopold Sédar Senghor le jour de sa réception à l’Académie française, le 29 mars 1984. Coll. part.
© Éditions KARTHALA, 2006 pour l’édition en langue française ISBN : 2-84586-757-3
Janet G. Vaillant
Vie de LéopoldSédarSenghor
Noir, Français et Africain
Préface d’Abdou Diouf
Postface de Souleymane Bachir Diagne
Traduit de l’anglais américain par Roger Meunier
Éditions Karthala 22-24, boulevard Arago 75013 Paris
Cet ouvrage est publié avec le concours de l’Agence intergouvernementale de la Francophonie
Les noms de lieux ou de personnes et leurs orthographes, les jugements de valeurs sur les hommes et les faits, les opi-nions, constatations, interprétations et conclusions expri-mées dans cet ouvrage sont celles des auteurs et ne reflètent pas nécessairement les vues de l’Agence intergouvernemen-tale de la Francophonie ou des pairs qui en sont membres. Les appellations employées dans cette publication et la pré-sentation des données qui y figurent n’impliquent, de la part de l’Agence, aucune prise de position quant au statut juri-dique des pays, territoires, villes ou zones ou de leurs autori-tés, ni quant à leurs frontières ou limites. L’Agence ne garantit pas l’exactitude des données figurant dans la pré-sente publication et n’accepte aucune responsabilité quant aux conséquences de leur utilisation.
Préface
Léopold Sédar Senghor est de ces hommes qui ont donné à l’Afrique ses lettres de noblesse. C’est un monument qui a permis une meilleure compréhension de l’homme noir, de l’Africain et de l’homme tout court.
Par sa vie, par son œuvre poétique, par son action politique, il a su comprendre et faire comprendre à l’humanité que l’œuvre humaine est un espace ouvert sur l’éternité. Tout cela, le président Léopold Sédar Senghor le murmurait avec beaucoup de conviction et l’écho de sa voix nous revient à travers l’ouvrage de Janet Vaillant.
Cet ouvrage biographique retrace l’itinéraire de cet homme d’une carrure d’exception qui a pu sublimer le pouvoir politique en l’abreuvant aux sources du pouvoir poétique. La lecture de ce livre permet de cerner la personnalité de Senghor dans toutes ses dimensions : le philosophe et le théoricien à la recherche de la réconciliation des valeurs spirituelles ancestrales, les valeurs monothéistes et le marxisme ; le politicien qui a mis son talent de poète au service du politique ; l’écrivain dont l’œuvre poétique trace bien l’itinéraire de son tempérament et de son style avec une sérénité éloignée de toute passion. C’est tout le sens qu’il convient de donner à l’hommage à ce chantre de la négritude, au théoricien du métissage culturel et de la civilisation de l’universel et à l’homme d’État sénégalais.
Je tiens donc à saluer l’initiative prise par l’Organisation Internationale de la Francophonie de financer la traduction française et la publication de la biographie de Léopold Sédar Senghor, permettant ainsi à toute la communauté francophone de s’abreuver à la source de sa vie et de saisir les méandres de l’itinéraire parcouru par ce Président poète.
Abdou Diouf Secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie
REMERCIEMENTS
C’est un devoir agréable de remercier tous ceux qui m’ont aidée à réaliser cet ouvrage. J’ai commencé à écrire sur l’œuvre de Léopold Sédar Senghor lorsque, étudiante, je préparais une thèse sous la direction de Barrington Moore Jr., qui m’a appris qu’il est important de comprendre des théories sociologiques complexes puis de trouver des mots simples pour les exprimer. Quand j’ai entrepris ma recherche de terrain, j’ai pu rencontrer à Paris et au Sénégal des gens très occupés qui m’ont accueillie avec une gentillesse et un intérêt qui allaient au-delà de mes attentes. J’ai pour une part attribué cet accueil au respect et à l’admiration qu’ils avaient pour le sujet de ce livre. J’ai eu des entretiens, ou reçu tout autre forme d’aide de la part de Louis Achille, Sourou Migan Apithy, Michel Aurillac, Joanne me Murphy Bâ, M. et M Baumlain, Nicole Bernard-Duquênet, René Brouillet, Mody Sékéné Cissoko, Léon Damas, Cissé Dia, Annette Mbaye Derneville, Birago Diop, Roger Dorsinville, Mère Gonzague Valot, Armand Guibert, André Guillabert, le docteur Linhard, Abdoulaye Ly, Kabirou Mbodj, Ségan Ndiaye, Théodore Ndiaye, Mjaib Ndaw, me Claude Pompidou, Jacques Rabémananjara, M Alioune Sène, Blaise Senghor, Dior Senghor, François Senghor, Katrine Senghor, Lat Senghor, Pierre Senghor, Bakary Traoré, Jean Valdeyron et Robert Verdier. Beaucoup ont donné d’eux-mêmes bien au-delà de la simple courtoisie que peut espérer un chercheur étranger. Je les remercie tous pour leur générosité, tout spécialement Hélène Senghor et Mamadou Dia. D’autres ont pris le temps de m’aider à comprendre ce que pouvait signifier être africain et français. Parmi ces derniers, je voudrais particulièrement remercier Tahirou Diao, Ibrahima Diallo et surtout Édouard Basse et Marie-Thérèse Senghor Basse qui m’ont fait partager leur réflexion sur leur famille et leur pays et m’ont offert un foyer, loin de chez moi, à Dakar. Le président Senghor a pris sur son précieux temps pour me recevoir plusieurs fois et n’a jamais essayé d’influencer mon travail.
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VIE DE LÉOPOLD SÉDAR SENGHOR
Parmi ceux qui ont lu des parties ou l’ensemble du manuscrit, en m’offrant tour à tour critiques et encouragements, je citerai Pathé Diagne, Suzannah B. Hatt, Nathan Huggins, Jill Kneerim, Martin Kilson, Robert Rotberg et James Spiegler. Mercer Cook, qui a rencontré pour la première fois Senghor dans les année 1930 et a été l’ambassadeur des États-Unis au Sénégal dans les années 1960, a joué un rôle tout particulier par sa lecture, ses commentaires, ses souvenirs et ses encouragements à un moment crucial. Saliou Mbaye m’a guidée dans les arcanes des Archives me nationales du Sénégal. Il en a été de même à Paris avec M Nathan aux Archives du ministère de l’Éducation nationale, avec Michèle Le Pavec à la Bibliothèque nationale et avec Père Noël aux archives de la Congrégation du Saint-Esprit. Abdoulaye Lett m’a aidée astucieusement pour certaines des photographies. Je suis reconnaissante envers Caroll Marshall, Ellen Lapenson et Suzan Zayre pour la dactylographie du manuscrit. Sur le plan éditorial, Camille Smith m’a fait profiter de son œil exercé et de sa compétence intellectuelle. Je suis reconnaissante à l’American Philosophical Society, au Wheaton College Faculty Fund (Massachussets) et au Bunting Institute de Radcliffe College pour leur soutien à certaines étapes de ce travail et aussi à cette extraordinaire institution qu’est le Russian Research Center de l’Université de Harvard où de nombreux collègues ont toléré mon intérêt aberrant pour ce sujet et m’ont permis de travailler dans une ambiance agréable. Je voudrais mentionner tout spécialement quelqu’un qui a été pour moi un maître, depuis aussi longtemps que je me souvienne : Nancy L. Roelker m’a introduite aux plaisirs de l’histoire et à ce peuple intrigant et contradictoire, les Français. Elle a soutenu pendant des années mon travail avec beaucoup d’énergie, d’intelligence et de tact. Enfin, je remercie ma famille qui m’a permis de me détendre dans les moments difficiles et a toujours été présente pour fêter les bons moments : mes parents et Henry, Marian, Derek et Eliza, à qui ce livre est affectueusement dédié. Je voudrais en conclusion remercier les nombreuses personnes qui ont rendu possible cette traduction en français, l’Organisation internationale de la francophonie et plus particulièrement Yvonne Duringer de la Direction des langues et de l’écrit et deux jeunes chercheurs sénégalais pour leur détermination à rendre ce livre disponible au public français, Mamadou Diouf actuellement à l’Université du Michigan à Ann Arbor et Souleymane Bachir Diagne de la Northwestern University à Evanston, Illinois. J’aimerais aussi remercier le traducteur de cet ouvrage, Roger Meunier.
REMERCIEMENTS DU TRADUCTEUR
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Je voudrais remercier l’Organisation internationale de la francophonie, et en particulier Yvonne Duringer, pour avoir rendu possible la mise à la disposition du public francophone de cet ouvrage, les éditions Karthala et Anne Kraft pour sa relecture attentive. Je voudrais également remercier celles et ceux qui ont collaboré à différentes phases de cette traduction : Josette Sicsic (chapitre 3), Laurence Mazure (chapitres 5 et 10), Ingolf Diener (chapitre 6), Josiane Vincent (chapitres 7 et 8), Michel Lafon (chapitre 9), Mireille Darot (chapitre 11), Monique Marquet (chapitre 12) et Sylvie Meunier pour ses recherches bibliographiques. Enfin je souhaite exprimer toute ma gratitude à l’auteur, Janet Vaillant, pour l’intérêt qu’elle a manifesté de bout en bout pour la traduction de cet ouvrage en français, pour ses précieuses suggestions et mises au point et pour le temps qu’elle a généreusement consacré à la vérification du texte français de citations difficilement accessibles dans les bibliothèques parisiennes.
Roger Meunier
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