132
pages
Français
Ebooks
2023
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2023
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Publié par
Date de parution
05 avril 2023
Nombre de lectures
1
EAN13
9782924782729
Langue
Français
Publié par
Date de parution
05 avril 2023
Nombre de lectures
1
EAN13
9782924782729
Langue
Français
dition et direction du projet: Sylvain Harvey
R vision linguisitique: Suzan C t
Mise en page: Julia Harvey et milie Bonneau
Conception de la couverture: ric Robillard, Kinos
Photos couverture / avant: Mich le Grenier / arri re: Michel Roy,
Imageparfaite.com
Imprimeur: Copiexpress
Premi re dition, 2023
ditions Sylvain Harvey
ISBN 9782924782712
ISBN EPUB 9782924782729
Tous droits de traduction, de reproduction et d adaptation r serv s; toute reproduction d un extrait quelconque de ce livre par quelque moyen que ce soit est strictement interdite sans l autorisation crite de l diteur
Imprim au Canada
D p t l gal - Biblioth que et Archives nationales du Qu bec, 2023
D p t l gal - Biblioth que et Archives Canada, 2023
ditions Sylvain Harvey
T l phone: 418 692-1336 (r gion de Qu bec)
Sans frais: 1 800 476-2068 (Canada)
Courriel: info@editionssylvainharvey.com
Site Web: www.editionssylvainharvey.com
Diffusion: Les Guides de voyage Ulysse
Distribution au Canada: Socadis
Les ditions Sylvain Harvey remercient la Soci t de d veloppement des entreprises culturelles du Qu bec (SODEC) pour son aide l dition et la promotion.
Gouvernement du Qu bec - Programme de cr dit d imp t pour l dition de livres - Gestion SODEC
Le livre est aussi offert en version num rique (ePUB et PDF)
ISBN: 9782924782729 (e-pub)
9782924782736 (PDF)
Un mot sur le coauteur
D tenteur d un dipl me en Communication publique l Universit Laval, Charles Lalande effectue ses d buts comme journaliste en 2015, l ge de 20 ans, Qu bec Hebdo. Puis, il fait le saut Radio-Canada, d abord Regina en 2018, puis Ottawa-Gatineau en 2021. Ce m tier lui permet de cultiver sa passion pour diff rents sports, tels que le hockey, le football et la boxe. La biographie d ric Martel-Baho li est son premier livre.
Table des mati res
Pr face d tienne Boulay
Pr face de St phane Turcot
Avant-propos
Prologue
1 er round Grandir sans mon p re
PAUSE Ma vie au pensionnat
2 e round Mes d buts la boxe
PAUSE Les diff rences entre boxe professionnelle et boxe amateur
3 e round Malgr tout, la boxe m a sauv
PAUSE Mes nombreux tatouages
4 e round Un d but de carri re professionnelle clatant, puis
PAUSE Le myst re "Apou
5 e round Un championnat canadien et une victoire clatante
PAUSE Boxer sans (presque) n avoir jamais de promoteur
6 e round Quatre violents combats, trois d faites difficiles
PAUSE Organisation d un gala en C te d Ivoire
7 e round Un combat de championnat du monde inesp r
PAUSE Mon admiration inconditionnelle pour Mika l Barriault
8 e round La mort de mon meilleur ami et un dernier combat en son honneur
PAUSE Mes trois passages dans le hockey senior
9 e round Ma sobri t
PAUSE Sauver la vie d un inconnu
10 e round Discussion avec Fran ois
PAUSE Transmettre ma passion
11 e round tre un mod le et un ambassadeur
PAUSE Ma carri re d agent d intervention
12 e round La mort de mon p re
Conclusion Mes nouvelles aspirations
la m moire de David Whittom
Pr face d tienne Boulay
tant un grand amateur de boxe, plus particuli rement de boxe qu b coise, je connaissais ric Martel-Baho li avant d avoir la chance de lui parler. Je suivais l volution de sa carri re du coin de l il en lui souhaitant beaucoup de succ s. Un soir, il m a contact sur Instagram, o il s est ouvert moi au sujet de ses probl mes de consommation, car il savait que j tais pass par l moi aussi. Je suis maintenant sobre depuis le 6 janvier 2017 et j ai t touch de voir ric, un gros gaillard solide comme le roc, mettre un genou au sol et demander de l aide. Il n a pas h sit se montrer vuln rable et n a pas eu peur de passer pour un gars fragile. Il a m me, au contraire, transform en force ce qui aurait pu passer pour de la vuln rabilit . Je le respecte norm ment, car je connais le long chemin sinueux vers la sobri t , une route sur laquelle on tr buche plusieurs fois.
Je r alise qu ric et moi avons beaucoup de points communs: nous avons t tous les deux des athl tes professionnels qui se sont illustr s principalement sur la sc ne canadienne, moi au football, lui dans la boxe. En fin de carri re, et apr s l annonce de notre retraite, nous avons connu notre lot de probl mes de consommation et de difficult s personnelles. Nous avons m me cru, bri vement, que le monde serait meilleur sans nous. Nous nous sommes battus pour y rester et pour retrouver le bonheur. Et nous avons r ussi.
ric m a d j dit qu il se voyait en moi, en plus de me remercier de l avoir aid . Mais il ne sait pas quel point lui aussi m a aid . Le fait de lire des t moignages comme ceux d ric, qui s identifient moi, me rappelle que je suis loin d tre seul. Je n ai malheureusement ni les connaissances ni le temps pour r pondre toutes les personnes qui m crivent pour me parler de leurs probl mes de consommation. Cependant, chaque fois que j ai l occasion de lire un tel message, je me rappelle tout le chemin parcouru et jusqu quel point je ne veux pas retourner dans cet enfer de consommation. Cela m aide beaucoup.
Apr s notre premi re conversation, nous avons continu nous crire de temps autre. Je l ai encourag avant son combat de championnat du monde, en f vrier 2017. Je lui ai m me achet une casquette portant l insigne "Team Baho pour une photo que j ai publi e sur les r seaux sociaux. Je portais fi rement cette casquette ainsi qu un chandail sur lequel tait inscrit "Sober Gang . Un peu moins de deux ans plus tard, le 1 er juillet 2019, ric est devenu sobre son tour. Il m a rapidement crit qu il tait fier de se joindre la "Sober Gang et qu il se sentait vraiment bien. J tais r ellement fier de lui et je lui ai dit qu il avait pris l la meilleure d cision de sa vie. Je l ai encourag pers v rer et c est ce qu il a fait. Il est sobre depuis cette date. C est un vrai bonheur de le savoir heureux et accompli.
Pour ric et moi, le fait d tre retrait s ne veut pas dire que nous sommes inactifs. M me si le sport professionnel est termin pour nous, nous tenons tre actifs et nous d passer physiquement. Il le fait tr s bien travers tous les d fis qu il se donne. Nous aimons nous surpasser tout en redonnant aux autres de la meilleure mani re possible. Je le consid re aussi comme un excellent mod le suivre pour les jeunes qui l entourent, que ce soit travers son travail au Centre jeunesse de Qu bec ou au gymnase de boxe. Le sport, qu il soit individuel ou collectif, nous inculque beaucoup de valeurs et de notions transposer dans la vie de tous les jours. ric et moi en partageons quelques-unes, comme le d passement de soi et la t nacit . Nous en avons d j parl , et nous aimerions un jour participer un projet qui refl terait nos valeurs communes. Chose certaine, je ne refuserai jamais une occasion de m associer, de pr s ou de loin, ric.
Pr face de St phane Turcot
La premi re fois que j ai rencontr ric, j tais plus grand et plus costaud que lui. Depuis, les choses ont bien chang ! Cette rencontre avait eu lieu la Citadelle de Qu bec dans le cadre d une soir e pour l organisme Les Grands Fr res et Grandes S urs de Qu bec. Quelques gens d affaires et des journalistes avaient t jumel s des jeunes pour une soir e. J tais alors journaliste T l vision Quatre-Saisons (TQS). Alors g d environ 10 ans, ric affichait d j son sourire l gendaire. Sa m re, C line, croyait qu il serait bien pour cet enfant unique et attachant de pouvoir compter sur une figure masculine, afin de partager ou de combler quelques moments. En effet, son p re avait quitt le Qu bec t t apr s sa naissance.
Pour les gens pr sents, cela devait donc tre une rencontre d un soir ayant pour but de promouvoir l organisme. Mais pour ric et moi, ce fut beaucoup plus que cela. tant moi-m me un peu enfantin et cabotin l occasion, lui et moi avons rapidement d velopp une chimie. Quelques jours plus tard, la responsable de l organisme me contactait pour savoir si je voulais devenir officiellement le Grand Fr re d ric. J ai accept , et il a t convenu que j allais occuper ce r le jusqu ses 18 ans. l poque, je n avais pas encore d enfants et je me disais que cela allait tre une belle exp rience.
Une ou deux fois par semaine, ric et moi pratiquions des activit s surtout sportives. Nous allions souvent jouer au hockey l ext rieur et nous avions toujours du plaisir. Comme j habite Stoneham, ma conjointe et moi avions invit ric faire du ski ou plut t essayer! Je me souviens encore de le voir quatre pattes dans la pente- cole. Il tait incapable de freiner. Cela fut une catastrophe, et surtout la derni re le on de ski d ric.
Je l ai souvent invit me suivre sur le terrain lors de mes rencontres avec des sportifs. Rapidement, j ai vu qu il avait de la facilit s exprimer. Lorsque nous avons tourn une publicit pour TQS au Stade municipal de Qu bec, il n avait pas eu besoin de beaucoup de prises. Un vrai naturel!
Au fil des ann es, nous nous sommes quelque peu loign s, mais nous avons toujours gard un certain contact. J ai suivi sa carri re de boxeur, d abord chez les amateurs, puis chez les professionnels. Je me souviens de l un de ses derniers combats amateurs, alors qu il avait pass un K.-O. percutant Simon Kean dans ce qui s tait av r le clou de la soir e. J tais all le voir en coulisses avec un grand sentiment de fiert son gard. J ai regard aux c t s de sa m re quelques-unes de ses bagarres. Elle ne s est jamais habitu e voir son fils dans un ring. la fin de son parcours professionnel, elle craignait "le combat de trop . son dernier affrontement au Centre Vid otron, facilement remport , j tais all voir ric dans le vestiaire pour lui demander: "L , c est vraiment le dernier. Pense ta m re et toi-m me .
Son apr s-carri re n a pas t facile. Je le sentais, je le voyais: il avait un manque combler. Il a fait de mauvais choix. Il a fini par les assumer et corriger le tir, et c est tout en son honneur. Sa sensibilit lui a souvent jou des tours, mais la vie et surtout lui-m me ont r ussi le remettre au bon endroit. Pour le conna tre depuis longtemps, je sa