L'Esprit est son propre médecin , livre ebook

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Dans les traditions orientales, la méditation est une médecine du corps et de l’esprit. Aujourd’hui, les scientifiques du monde entier démontrent les effets positifs de cette pratique sur la santé physique et mentale.
Ce livre réunit, autour du Dalaï-Lama, les plus grands chercheurs mondiaux en médecine, en psychologie et en neurosciences, pour une exploration fascinante du pouvoir de guérison de l’esprit humain : Comment la méditation peut-elle agir sur la douleur et sur la souffrance psychique ? Notre esprit peut-il influencer réellement les résultats de la maladie physique ? Comment pouvons-nous libérer le potentiel de notre cerveau sans passer des heures en méditation ?
Édité par les deux scientifiques de renommée internationale Jon Kabat-Zinn, qui a introduit la méditation dans
la médecine, et Richard Davidson, fondateur des neurosciences contemplatives, ce dialogue lumineux réunit notamment Matthieu Ricard, Jack Kornfield, Jan Chozen Bays, Zindel Segal, Robert Sapolsky et Sharon Salzberg.
Pour la première fois, un livre qui met la science de la méditation à la portée de tous et qui passionnera ceux qui s’intéressent aux nouvelles approches de la médecine.
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Date de parution

14 mai 2014

Nombre de lectures

87

EAN13

9782894557631

Langue

Français

Guy Saint-Jean Éditeur
3440, boul. Industriel
Laval (Québec) Canada H7L 4R9
450 663-1777
info@saint-jeanediteur.com
www.saint-jeanediteur.com

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Mind’s own physician. Français

L’esprit est son propre médecin : le pouvoir de guérison de la méditation Traduction de : The mind’s own physician.

ISBN 978-2-89455-762-4

1. Bouddhisme - Psychologie. 2. Méditation - Bouddhisme. 3. Guérison par l’esprit. 4. Guérison par la foi. 5. Cerveau - Psychophysiologie. I. Kabat-Zinn, Jon. II. Davidson, Richard J. III. Houshmand, Zara. IV. Titre.

BQ4570.P76M5614 2014  294.3’3615  C2014-940596-0

Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) ainsi que celle de la SODEC pour nos activités d’édition.


Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres – Gestion SODEC

© 2011 by Jon Kabat-Zinn, PhD, Richard J. Davidson, PhD, and Zara Houshmand, and New Harbinger Publications, 5674 Shattuck Avenue, Oakland, CA 94 609
© Éditions des Arènes, Paris, 2014, pour l’édition en langue française
© Guy Saint-Jean Éditeu r inc., 2014, pour l’édition en langue française publiée en Amérique du Nord
Adaptation québécoise : Linda Nantel
Correction d’épreuves : Audrey Faille
Conception graphique : Olivier Lasser
Photo en première de couverture : Chamussy/Sipa

Dépôt légal — Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Bibliothèque et Archives Canada, 2014
ISBN : 978-2-89 455-762-4
ISBN ePub : 978-2-89 455-763-1
ISBN PDF : 978-2-89 455-764-8

Tous droits de traduction et d’adaptation réservés. Toute reproduction d’un extrait de ce livre, par quelque procédé que ce soit, est strictement interdite sans l’autorisation écrite de l’éditeur.

Guy Saint-Jean Éditeur est membre de
l’Association nationale des éditeurs de livres (ANEL).

INTRODUCTION
Lorsque les chemins se rejoignent et que les possibilités fleurissent
I L SE PRODUIT DE NOS JOURS UNE EXTRAORDINAIRE confluence de différents chemins de connaissance. Le poète Gary Snyder évoque l’image de ces glaciers qui se rejoignent lentement tout en conservant une preuve de leurs origines dans les traces qu’ils laissent :

« Nous voici sur la moraine latérale du glacier qu’aplanirent Newton et Descartes. Le glacier revivifié de la déesse Gaïa descend une autre vallée depuis notre lointain passé païen, et d’une autre arête encore s’écoule un autre bras de glace : pragmatique, la vision méditative du bouddhisme, qui valorise lucidité et compassion en un univers vide 1 . »
Deux décennies à peine se sont écoulées et nous savons désormais que les glaciers de la Terre se précipitent, de façon littérale et non plus métaphorique, vers leur complète disparition. Peut-être la métaphore était-elle vouée à une inévitable obsolescence, au regard de la vitesse sans précédent des changements que l’humanité impose à cette planète et dont nous commençons tout juste à entrevoir les conséquences. À ce point de l’histoire, peut-être est-il plus approprié de comparer la convergence des cultures et des théories de la connaissance à celle de fleuves qui s’écouleraient ensemble, plutôt qu’à des glaciers. Plus fluide, plus turbulente aussi, cette métaphore évoque les nombreuses traditions, disciplines, perspectives et technologies différentes qui se rejoignent aujourd’hui par des voies imprévisibles. L’avenir en dira plus. Et dans peu de temps, au train où vont les choses.
La convergence particulière à laquelle nous faisons allusion est celle qui rapproche la science des traditions contemplatives, et plus particulièrement des traditions méditatives.
Il existe différentes théories de la connaissance, différentes façons d’expliquer et de formaliser l’expérience humaine et la relation au vaste monde dans lequel nous sommes embarqués. Jamais auparavant la science moderne et les traditions contemplatives ne s’étaient réunies pour s’informer mutuellement comme elles le font aujourd’hui, comme en témoignent cet ouvrage et d’autres dédiés aux Dialogues Mind and Life : ils nous avisent d’un brassage d’une ampleur plus importante encore, qui se déroule en ce moment même. La science et les traditions contemplatives sont aussi anciennes que vénérables et leur lignage est bien établi.
Des chercheurs sincères ont tracé un sillon pour leurs successeurs, en consignant leur expérience et leurs découvertes avec une rigueur extrême, en vertu de méthodologies et d’hypothèses spécifiques procédant de puissantes motivations comparables à l’amour. Dans le cas de la science, la réalité en question était jusqu’à présent tournée vers l’extérieur : intérêt pour la nature de la nature et pour notre place en son sein, intérêt pour l’essence de la réalité et les lois gouvernant les phénomènes physiques. La compréhension de la chose observée prévalait sur l’étude de l’observateur. À cet effet, méthodes et instruments ont évolué et continuent d’évoluer en permanence, afin que soient sondées avec toute la précision voulue la nature de la matière et de l’énergie, ainsi que leurs manifestations, depuis les particules élémentaires jusqu’aux agencements de matière les plus complexes observés dans l’univers tel que nous le connaissons, autrement dit nous- mêmes. Sans oublier l’indéniable sentience qui apparaît au sein des systèmes vivants complexes, à commencer par notre espèce –  Homo sapiens sapiens  –, et modèle nos sociétés comme nos cultures.
Dans les traditions contemplatives, la recherche et l’investigation sont jusqu’à présent restées tournées surtout vers l’intérieur à sonder le domaine de l’esprit. Et pourtant, jusqu’à une date récente, certains cercles académiques rejetaient l’expérience intérieure, jugée seulement « subjective » (par opposition à « objective »). Elle a droit désormais à une seconde chance : la voici considérée comme une dimension essentielle de l’expérience et de la connaissance humaines. Cette vision plus équilibrée est attribuable en grande partie à Francisco Varela, qui est malheureusement décédé en 2001.
À ce jour, la science ne réussit en rien à expliquer vraiment la nature de notre expérience intérieure 2 . Il semble donc sage de caresser l’éventualité qu’une exploration de cette expérience intérieure puisse présenter ses propres paramètres tout à fait recevables ; sage aussi d’envisager qu’elle dispose du potentiel nécessaire pour contribuer en profondeur à une exploration de l’expérience de l’esprit et de l’humain. L’exploration de dilemmes tels que la souffrance, la cupidité, l’agressivité, l’illusion et l’ignorance, la tyrannie et les dangers inhérents à la « vie non examinée », selon Socrate, lorsque l’esprit, désavouant la dénomination Homo sapiens sapiens, ne se connaît pas lui-même. Cette arène on ne peut plus vivace est le territoire des traditions contemplatives, ce qu’on pourrait appeler leur « champ expérimental ».
Considérer que la science est exclusivement tournée vers l’extérieur, et les traditions méditatives vers l’intérieur, relève bien sûr de la généralisation. En vérité, la nature des phénomènes mentaux et son étude mobilisent de nombreuses disciplines scientifiques. La sagesse contemplative, elle, ne distingue pas le dehors du dedans : elle pose qu’il existe différentes facettes d’un tout plus profond et non duel, et que l’accomplissement ultime d’un processus introspectif quel qu’il soit se manifeste dans la façon dont chacun vit sa propre vie. On ne peut nier pour autant que l’état d’esprit et le mode d’investigation scientifiques donnent l’impression d’être, pour le moins, surtout dirigés vers l’extérieur, alors que, du côté des traditions contemplatives, l’exploration paraît plus intérieure. Les Dialogues Mind and Life contribuent à remettre en question et à effacer les démarcations de cette nature. Ils participent à la fertilisation croisée de différents chemins de connaissance et d’initiatives prometteuses en matière de recherche à la manière d’un trait d’union reliant les grands mouvem

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