125
pages
Français
Ebooks
2011
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Publié par
Date de parution
07 juillet 2011
Nombre de lectures
174
EAN13
9782212223132
Langue
Français
Etre heureux, goûter au bonheur, même un peu, ici et maintenant, qui n'en a pas envie ? En revenant à la philosophie, ouvrons-nous au message des stoïciens. Pourquoi eux particulièrement ? Parce que ces penseurs antiques ont osé faire du bonheur leur but pratique et su confectionner un véritable arsenal d'exercices pour atteindre sérénité et équilibre.
D'une plume vive, Gilles Prod'homme nous accompagne dans une saisissante plongée au coeur du stoïcisme. Il en évoque les idées, les auteurs, les influences, les techniques, et développe au passage une salutaire perspective critique.
Mais surtout, il expose les résultats d'une entreprise totalement inédite : la présentation de récits d'expériences des fameux exercices stoïciens. Ces récits sont autant de pistes d'action dont chacun peut s'inspirer au quotidien et démontrent que le stoïcisme, s'il est un enseignement majeur, est surtout une voie vers le bonheur. Car, ainsi que le dit Epictète, la philosophie consiste à vivre les principes et non à les réciter.
Ouvrage publié avec le concours du Centre national du livre.
Publié par
Date de parution
07 juillet 2011
Nombre de lectures
174
EAN13
9782212223132
Langue
Français
Résumé
Être heureux, goûter au bonheur, même un peu, ici et maintenant,qui n’en a pas envie ? En revenant à la philosophie, ouvronsnousau message des stoïciens. Pourquoi eux particulièrement ?Parce que ces penseurs antiques ont osé faire du bonheur leur butpratique et su confectionner un véritable arsenal d’exercices pouratteindre sérénité et équilibre.
D’ une plume vive, Gilles Prod’homme nous accompagne dansune saisissante plongée au coeur du stoïcisme. Il en évoque lesidées, les auteurs, les influences, les techniques, et développe aupassage une salutaire perspective critique.
Mais surtout, il expose les résultats d’une entreprise totalementinédite : la présentation de récits d’expériences des fameuxexercices stoïciens. Ces récits sont autant de pistes d’action dontchacun peut s’inspirer au quotidien et démontrent que lestoïcisme, s’il est un enseignement majeur, est surtout une voievers le bonheur. Car, ainsi que le dit Épictète, la philosophieconsiste à vivre les principes et non à les réciter.
Biographie auteur
Journaliste et sociologue de formation, Gilles Prod’homme travaille de longuedate dans la presse économique et financière. Amateur passionné de philosophie,il est l’auteur de plusieurs ouvrages consacrés à la « philo », au développementpersonnel et au management.
« Vide est le discours du philosophequi ne soigne aucune affection humaine » Épicure
www.editions-eyrolles.com
Groupe Eyrolles 61, bd Saint-Germain 75240 Paris cedex 05
www.editions-eyrolles.com
Chez le même éditeur :
Luc de Brabandere, Petite philosophie des histoires drôles .
Éric Suárez, La philo-thérapie .
Eugénie Vegleris, Des philosophes pour bien vivre .
Du même auteur :
S’affirmer sans s’imposer, techniques d’affirmation de soi pour gérer les conflits et établir des relations positives , Dunod, 1999 (réédité en 2003 et 2007).
Le développement personnel, c’est quoi ? InterÉditions, 2002.
Métro, boulot… Philo ! Pratiquer la philosophie au quotidien pour vivre mieux, InterÉditions, 2004.
En application de la loi du 11 mars 1957, il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement le présent ouvrage, sur quelque support que ce soit, sans autorisation de l’éditeur ou du Centre Français d’Exploitation du Droit de copie, 20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris.
© Groupe Eyrolles, 2008 ISBN : 978-2-212-54050-5
Gilles Prod’homme
S’exercer au bonheur
La voie des stoïciens
« En partenariat avec le CNL »
« Quand vas-tu enfin commencer à vivre vertueusement, disait Platon à un vieillard qui lui racontait qu’il écoutait des leçons sur la vertu. Il ne s’agit pas de spéculer toujours, mais il faut une bonne fois penser à passer à l’exercice. Mais aujourd’hui on prend pour un exalté celui qui vit d’une manière conforme à ce qu’il enseigne. »
Emmanuel Kant
« Il ne s’agit plus du tout de discourir sur ce que doit être l’homme de bien, mais de l’être. »
Marc Aurèle
Remerciements
Mes remerciements vont à Chantal Siebenfoercher pour son talent d’écriture. En effet, elle a précieusement collaboré à la rédaction de ce livre.
Sommaire
Introduction
I. Une histoire gréco-latine
1. Les trois grandes périodes du Portique
2. Socrate, patron des philosophes et des stoïciens
3. Zénon de Citium, le fondateur de la doctrine
4. Épictète, l’esclave devenu maître de philosophie
5. Marc Aurèle, l’empereur-philosophe
6. Sénèque, le chroniqueur de la vie bonne
II. La lumière sur les principes
7. Une pensée du Logos
8. Rationalisme et panthéisme : deux idées de base du stoïcisme
9. L’usage correct des représentations
III. Une pharmacopée de la conscience
10. Précisions et précautions
11. Le point de départ… est aussi le point d’arrivée
12. Le recueil de pensées
13. La troublante question de l’imagination
14. L’arrachement à la fascination de l’immédiat
15. L’examen de conscience
16. L’épreuve de la maladie
IV. Penser, agir et vivre en mode stoïcien
17. Au fait, pour le Portique, l’action c’est quoi ?
18. Action et détachement
19. La liberté, jusqu’où ?
Conclusion
Annexes
Glossaire
Bibliographie
Le Portique sur Internet
Index des concepts
Index des noms propres
Tables des matières
Introduction
Pourquoi le stoïcisme ? Une voie d’accès à la « vie heureuse »
« La seule chose qui ne change pas… c’est le changement. »
Propos attribué au Bouddha, L’Éveillé
La Krisis, redoutable défi et formidable opportunité
Nous vivons une époque formidable. Hommes politiques, économistes, sociologues, experts et journalistes ne cessent de nous le répéter : les sociétés occidentales traversent une mutation sans précédent. Mieux : elles connaissent une véritable crise de civilisation. Chacun y va de son diagnostic sur la nature et la portée des transformations actuelles, en soulignant, à juste titre, que la Krisis (du grec, « décision ») est à la fois un redoutable défi et une formidable opportunité. D’ailleurs, la crise n’est-elle pas le lot commun de l’humanité depuis son apparition ? Tout lecteur d’un manuel d’histoire universelle est pris de vertige face à cette invraisemblable succession d’évolutions/révolutions religieuses, politiques, sociales, culturelles, scientifiques, techniques, etc. Des empires se constituent puis s’effondrent, des civilisations se structurent puis sont englouties. Des écoles de pensée émergent, se transforment, puis subitement appartiennent au passé. Des dieux sont adorés pour être ensuite oubliés, rebaptisés, assimilés. Des doctrines perdent leur pouvoir de conviction ou de fascination sur les esprits, remplacées par d’autres, jugées plus en phase avec les réalités du moment. Et ainsi à l’infini. Des monnaies au tracé des frontières, en passant par les coutumes, les croyances, les représentations collectives, et les modes de vie, à l’échelle de l’Histoire, le changement, rapide ou lent, a toujours été la norme.
Pourtant, un fait majeur concerne spécifiquement l’humanité moderne, celle qui, grosso modo , est issue de la Seconde Guerre mondiale : le développement continu des moyens de communication électroniques (pour faire court, de la radio à l’Internet) a créé les conditions objectives d’un embryon de conscience planétaire. Depuis les années 1950, la population mondiale (principalement dans les économies développées) est devenue « contemporaine d’elle-même ». Elle se voit, s’observe, s’analyse en temps réel, par médias interposés. Nous avons tous basculé dans l’ère de la « simultanéité universelle ». D’où une redoutable complexité que l’esprit humain peine à organiser et à intégrer. L’excès d’information disparate, mal structurée, insuffisamment hiérarchisée, peut entraîner brouillage, confusion et désordre. Mais surtout, et on l’oublie trop souvent, le miroir communicationnel/informationnel reflète/ déforme un monde extraordinairement déroutant.
Que le lecteur se rassure : mon propos n’est pas de me lancer dans le énième réquisitoire sur, je cite pêle-mêle, « la crise des valeurs intellectuelles et morales », « le risque de fragmentation généralisée de toute la société », « la dérive des idéologies », « le rejet des élites », « la perte du sens de l’intérêt général face à la montée des égoïsmes », « l’abandon du vivre-ensemble », « le déclin de la religion et l’effarante expansion des spiritualités-mirages », « le discrédit du politique et des grands partis de gouvernement », « l’emprise inexorable de l’économie et de la finance sur les destins individuels », « la nécessité de tisser à nouveau du lien social », « le besoin d’autorité dans une société en perte de repères »