135
pages
Français
Ebooks
2021
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2021
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Publié par
Date de parution
24 mars 2021
Nombre de lectures
10
EAN13
9782924941805
Langue
Français
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Date de parution
24 mars 2021
Nombre de lectures
10
EAN13
9782924941805
Langue
Français
info@performance-edition.com
www.performance-edition.com
Distribution pour le Canada : Prologue Inc.
Pour l’Europe : DG Diffusion
Pour l’Europe en ligne seulement : www.libreentreprise.com
© 2021 Performance Édition
ISBN 978-2-924941-78-2
EPDF 978-2-924941-79-9
EPUB 978-2-924941-80-5
Crédit photo : Louis Caron Photographe
Dépôt légal 2 e trimestre 2021
Dépôt légal Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Dépôt légal Bibliothèque nationale du Canada
Tous droits de traduction et d’adaptation, en totalité ou en partie, réservés pour tous les pays. La reproduction du tout ou d’un extrait de ce document, par quelque procédé que ce soit, tant électronique que mécanique, et en particulier par photocopie ou par microfilm, est interdite sans l'autorisation écrite de Performance Édition.
Nous remercions la Société de développement des entreprises actuelles du Québec pour son appui à notre programme de publication.
Nous remercions le gouvernement du Canada pour son aide financière par l’entremise du Fonds du livre du Canada pour nos activités d’édition.
Limite de responsabilité :
L’auteure et l’éditeur ne revendiquent ni ne garantissent l’exactitude, le caractère applicable et approprié ou l’exhaustivité du contenu de ce programme. Ils déclinent toute responsabilité, expresse ou implicite, quelle qu’elle soit.
Imprimé au Canada
Dédicace
À cette douce puissance qui m’a soufflé les mots et les idées qui m’ont guidée tout au long de la rédaction de ce livre, merci.
À vous qui lisez cet ouvrage, que vos ailes se délient pour vous ramener dans ce monde où vous serez à jamais libre d’Être et de vivre pleinement.
Table des matières
Remerciements
À propos de l’auteure
Avant-propos
Il était une fois la Vérité
CHAPITRE 1 : Entre la tête et l’Être
CHAPITRE 2 : De l’innocence à la quête
CHAPITRE 3 : Au coeur de la Vérité
CHAPITRE 4 : Ressentir sa Vérité
CHAPITRE 5 : La voix du mensonge
CHAPITRE 6 : Être et vivre pleinement
CHAPITRE 7 : Incepa ou accepter de ne pas savoir
CHAPITRE 8 : Entre taire et exprimer sa Vérité
CHAPITRE 9 : Les revers de la non-communication
CHAPITRE 10 : Le mur de la honte ou la fin de l’illusion
CHAPITRE 11 : S’aimer et vivre sa Vérité au quotidien
Conclusion
Il était une fois le retour de la Vérité
Postface de Jean-Marie-Lapointe
Pour joindre l’auteure
Remerciements
J’aimerais remercier du plus profond de mon coeur chaque Être qui a longuement ou momentanément fait partie de ma vie, qui l’a rendue plus douce et agréable et qui, par sa simple vérité, a influencé le cours de mon existence. Sans vous, je ne serais pas celle que je suis. Vous faites partie intégrante de ma Vérité.
Michael, toi mon reflet, mon miroir, celui qui m’a permis de voir tous mes mensonges, tu as été le plus grand enseignant qui soit sur la route de la vérité. Merci de m’avoir offert ce que nul autre, pas même moi, n’avait su m’offrir. Merci de m’avoir soutenue, épaulée et même si ce fut un véritable défi par moments, merci de m’avoir permis d’être moi, enfin. Ce livre, je te le dédie.
Merci à ceux qui sont restés, peu importe et malgré tout, et à tous ceux que la société appelle « les différents ».
Une pensée spéciale pour Marisol, Dave, Anita, Caro, tante Nicole, Marie-Josée, Nathalie et vous les « moms ».
Merci à ma charmante éditrice Marie-Josée Blanchard, une vérité pétillante, qui me permet par ce livre d’exposer publiquement, pour la toute première fois, ce que j’aime appeler ma pure vérité.
Je ne peux passer sous silence le travail extraordinaire de Patricia Prenoveau, réviseure chez Performance Édition, qui m’a permis d’approfondir considérablement mon expérience de la vérité.
À vous chers lecteurs, j’offre tout mon amour et ma gratitude pour votre rôle de piliers d’accueil de ce que mon coeur sent le besoin d’exprimer en ce monde. Vous êtes de merveilleuses perles, merci d’exister.
Merci du fond du coeur!
À propos de l’auteure
Le plus grand succès de ma vie
est d’avoir réussi à faire taire en moi les voix,
idées et concepts qui obstruaient la voie de ma Vérité .
J’aurais aimé recevoir le guide 101 de la vie sur Terre. J’aurais voulu me rappeler pourquoi je suis venue ici. J’aurais souhaité avoir choisi une expérience de vie moins souffrante et plus joyeuse. J’aurais apprécié suivre une flèche qui me dise où aller. J’aurais voulu être accompagnée tout au long de mon parcours. J’aurais aimé avoir été consciemment préparée à tout ça. J’ai souvent voulu retourner « à la maison ». Mais j’ai toujours choisi de rester.
J’ai suivi mon ressenti, sans même le connaître ni le comprendre. Mais si on m’avait laissé entrevoir, ne serait-ce qu’une seule seconde, ce que ce serait de vivre en ressentant le mensonge humain, jamais je n’aurais accepté cette expérience de fou.
J’écris les livres que j’aimerais lire.
– Jacques Attali
J’ai écrit ce livre pour y mettre ce qui m’a manqué toute ma vie : des réponses à tout ce que je sentais d’incohérent en ce monde et qui n’avait pas de sens pour moi. J’aurais aimé les trouver dans les berceuses, les voir dans les dessins animés, les découvrir dans les boîtes de céréales. Au temps où le monde virtuel n’était encore qu’un songe, j’aurais aimé qu’on m’explique comment fonctionne la vie, et qu’on me dise la vérité sur ce que je suis et sur la nature de ce que je venais vivre ici sur Terre, mais personne ne savait vraiment. La vie est faite autrement. Ainsi ai-je tracé mon propre chemin, comme vous le vôtre, faisant du mieux que je le pouvais avec ce que je trimbalais dans mon petit baluchon.
Fillette hypersensible aux multiples facultés extra-sensorielles, j’ai haï la vie pendant quarante ans avec le profond sentiment que je n’aurais jamais dû être ici. J’ai toujours marché et respiré, je n’ai manqué de rien, mon coeur a toujours battu parfaitement, mais j’ai tout de même toujours eu l’impression d’être à moitié morte, vouant mes moindres efforts à survivre sans avoir le droit d’exister. Survivre, c’est pour moi cette impression de se battre sans cesse pour garder la tête hors de l’eau, sans jamais avoir la chance de s’étendre sur un radeau, le visage au soleil, et de se laisser porter. Ça vous dit peut-être quelque chose. Ne vivons-nous pas tous un peu de cela avant de choisir autre chose?
Jamais personne ne m’a dit que j’avais le droit de choisir ce que je voulais pour ma vie. Jamais personne ne m’a dit que j’avais le droit de m’exprimer, de partager ma vision du monde, d’être dingue si j’en avais envie, de dire des choses qui dérangent, de porter des bas de couleurs différentes, de me prendre pour une princesse, de parler aux animaux, d’écouter la nature, de penser à moi, de ne pas aimer certaines choses, de décevoir, d’être déloyale, de croire en ma fée marraine, et bien plus encore. La plupart d’entre nous ont appris à entrer dans les rangs, à s’adapter pour éviter les inconforts et les malaises, et ainsi à survivre plutôt qu’à vivre. Heureusement, le monde change. Heureusement, les esprits s’ouvrent. Heureusement, la vérité commence à éclater.
Je sens la vibration du mensonge depuis toujours, d’un simple refus même inconscient de voir une vérité dans de la grosse connerie assumée, sans n’avoir pu ni l’expliquer ni la comprendre avant d’entrer dans la quatrième décennie de ma vie. J’ai un pif phénoménal pour tout ce qui n’est pas vrai, que je ne peux comprendre avec la raison la plupart du temps. Je peux ressentir l’inauthenticité et le poison du mensonge en une fraction de seconde, à mille lieux à la ronde. Ça me déstabilise parfois. Je ne suis toutefois pas une exception, oh non! Je crois que cette faculté est innée pour chacun de nous, mais j’ai constaté qu’elle est beaucoup plus développée, accueillie, ressentie et exprimée chez la femme présente à son corps, son coeur et ses émotions.
J’ai beaucoup douté de ce que je ressentais comme j’ai douté de moi-même, n’osant jamais poser de questions pour le valider. J’ai toujours cru que j’étais la cause de tout problème, me demandant ce que j’avais fait d’incorrect pour ressentir ce que je ressentais et vivre ce que je vivais. Ce n’est que lorsque j’ai commencé à ouvrir la bouche et à oser nommer ce ressenti que des liens ont commencé à se faire dans mon cerveau à une vitesse fulgurante, que des repères ont pris forme et que j’ai pu commencer à comprendre ce que je ressentais. J’ai vite compris combien la vérité est salvatrice et à quel point le mensonge nous afflige. Je disais d’ailleurs à une amie : « Ce ne sont ni les frites, ni l’alcool ni le chocolat qui sont la source première de nos maux physiques, c’est tout le poison que nous ingurgitons en choisissant de taire la vérité sur ce que nous sommes, vivons, pensons et ressentons. » La vérité est amour, elle est pure, elle fait partie de notre essence. Les milliers de petites particules qui la composent sont tels de scintillants confettis qui illuminent notre obscurité intérieure, notre mensonge. Nous couper d’elle équivaut à rejeter une partie de nous par peur, honte, devoir ou culpabilité, entre autres. C’est une lubie de penser trouver le bien-être hors de la vérité, mais tout est expérience et afin de pouvoir choisir un jour la vérité, nous devons expérimenter le mensonge.
Nul ne peut jouer avec la vérité. Elle existe en chacun de nous et le fait de se la cacher relève du mensonge.
Ma famille a éclaté alors que je n’étais encore qu’une jeune et fragile adolescente. À l’école, on m’a ridiculisée à cause de ma taille, de mes broches, de mes cheveux crépus et de mon style trop mature pour mon âge. On m’a surnommée « la cruche », m’humiliant profondément et installant en moi l’ancrage de la honte. J’ai pleuré pendant quatre ans le premier gars que j’ai vraiment aimé et j’ai choisi de me séparer alors que mon fils n’avait même pas trois ans parce que tout s’effondrait en moi. C’est la vie, non? N’est-ce pas le reflet de ce que vous vivez ou avez vécu vous aussi? Ce n’est pas toujours apaisant ou enivrant,