J'arrête de m'épuiser ! , livre ebook

Résumé
É tat d’épuisement avancé, le burn-out concerne un nombre croissant de personnes. Marlène Schiappa, fondatrice du réseau et blog « Maman travaille », a réussi à surmonter l’épuisement et à concilier vie professionnelle et vie personnelle. Elle en a tiré un programme en 21 jours accessible à tous pour vous aider à lâcher la pression et à reprendre le dessus. Cédric Bruguière, expert en management de carrières, apporte un éclairage professionnel pour vous permettre de vous épanouir sans y laisser votre santé.
• 21 chapitres pour 21 jours de travail personnel à tous les niveaux : pensées, émotions, comportements, habitudes…
• Des conseils pour changer votre quotidien.
• Une batterie à colorier pour suivre vos progrès.
• Des exercices et des tests pour faire le point et aller à l’essentiel.
L’ouvrage indispensable à lire pour recharger vos batteries et retrouver votre énergie !

Biographie auteur

Fondatrice de « Maman travaille », Marlène Schiappa milite auprès des pouvoirs publics pour améliorer l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Elle anime des conférences et ateliers sur la prévention de l’épuisement. Elle a publié plusieurs ouvrages, dont le best-seller Les 200 astuces de Maman travaille et Pas plus de quatre heures de sommeil. Mère de deux enfants, elle est adjointe au Maire du Mans.

Cédric Bruguière est manager carrières dans une grande entreprise française. Spécialiste du développement des compétences, il a publié de nombreuses fiches conseils et chroniques pour des ouvrages et médias spécialisés.
www.editions-eyrolles.com
J’arrête le burn-out avant qu’il ne m’arrête !
• J’écoute (vraiment) mes besoins.
• J’apprends à déléguer.
• J’arrête de culpabiliser.
• J’apprends à dire non.
• Je recharge mes batteries.
Marlène Schiappa Cédric Bruguière
J’ARRÊTE DE M’ÉPUISER !
21 jours pour prévenir le burn-out
Groupe Eyrolles
61, bd Saint-Germain
75240 Paris Cedex 05
www.editions-eyrolles.com
La collection « J’arrête de… » est dirigée par Anne Ghesquière, fondatrice du magazine FemininBio.com , pour mieux vivre sa vie !
Dans la même collection :
J’arrête de stresser ! , Patrick Amar et Silvia André
J’arrête de (me) juger ! , Olivier Clerc
J’arrête la malbouffe ! , Marion Kaplan
J’arrête de râler ! , Christine Lewicki
J’arrête de râler sur mes enfants (et mon conjoint) ! ,
Christine Lewicki et Florence Leroy
J’arrête d’être débordée ! , Barbara Meyer et Isabelle Neveux
J’arrête le superflu ! , Joanne Tatham
Dessins originaux : Pacco
Création de maquette : Hung Ho Thanh
Mise en pages : STDI
En application de la loi du 11 mars 1957, il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement le présent ouvrage, sur quelque support que ce soit, sans autorisation de l’éditeur ou du Centre français d’exploitation du droit de copie, 20, rue des Grands- Augustins, 75006 Paris.
© Groupe Eyrolles, 2015 ISBN : 978-2-212-55853-1
Remerciements
J’arrête de m’épuiser s’inscrit dans la droite lignée des autres ouvrages de la collection. À ce titre, le programme a également bénéficié de l’expertise de sa directrice de collection, Anne Ghesquière.
Nous tenons à remercier l’équipe des éditions Eyrolles pour son accompagnement tout au long de l’écriture du livre, qui a permis de lui donner sa forme actuelle : Gwénaëlle Painvin pour avoir cru en ce projet et pour l’avoir mené à son terme avec l’enthousiasme et le professionnalisme qui la caractérisent, Sandrine Navarro pour le sérieux de son accompagnement, Valérie Mauriac pour la pertinence de ses corrections et ajouts.
Toute l’équipe a veillé avec bienveillance à la cohérence éditoriale du livre et à l’aspect pédagogique du programme en 21 jours, nous l’en remercions.
Que soient aussi remerciées ici celles qui nous ont mis sur ce chemin : Audrey Akoun et Isabelle Pailleau, Christine Lewicki, Sonia Bellouti, Audrey Etner.
Merci enfin à toutes les personnes qui ont accepté de nourrir ce livre de leurs témoignages et expertises, ainsi qu’aux membres du réseau « Maman travaille ».
Avertissement
Ce livre a été conçu comme un programme sur 21 jours, par un couple d’experts, Cédric Bruguière et Marlène Schiappa. Ils ont mené ensemble en 2013 une vaste étude statistique sur les difficultés liées à l’articulation des temps de vies professionnelle et personnelle. Dans le cadre des rencontres, journées et groupes de paroles « Maman travaille », ils ont écouté plusieurs milliers de mères. Le résultat est sans appel : 74 % sautent régulièrement des repas faute de temps et 63 % se déclarent en état d’épuisement. Marlène a alors décidé de s’adresser directement aux actifs et aux actives, dans le cadre d’ateliers de formation à la conciliation vie professionnelle/vie familiale dont une très large part est consacrée à la prévention de l’épuisement. Elle a reçu dans la construction de ses modules de formation l’appui et l’expertise de Cédric.
Grâce à leur écriture à quatre mains, Cédric apporte son expertise de la gestion de carrière, sa vision « entreprise », « management » et « employeur », et Marlène apporte, elle, son expérience personnelle de l’épuisement et sa compétence acquise autour des ateliers « Maman travaille ».
Si leurs visions de l’épuisement se rejoignent dans la construction commune des modules du programme, chacun d’eux a développé sa propre approche du sujet, selon sa sensibilité et son expérience personnelles. Ils se sont également entourés d’experts et de nombreux témoins.
Ce livre se destine aux personnes présentant des symptômes d’épuisement.
Les conseils rassemblés ici pourront faciliter la prise de conscience, permettront de se poser les bonnes questions et d’aider à construire une stratégie pour retrouver un rythme plus « normal ».
Toutefois, certaines situations d’épuisement nécessitent la consultation d’un professionnel de santé, comme par exemple en cas de burn-out sévère avec symptômes dépressifs, ou encore lorsque l’épuisement est un symptôme ou la résultante d’une maladie physiologique ou psychologique identifiée.
Sommaire
Remerciements
Avertissement
Avant-propos
Témoignage de Marlène Schiappa, fondatrice de « Maman travaille »
Introduction
Semaine 1 J’agis sur les sources internes de mon épuisement
Jour 1 Je prends conscience
Jour 2 J’écoute mes besoins
Jour 3 Je restaure mon estime de moi
Jour 4 Je dépose mes valises !
Jour 5 J’arrête de culpabiliser
Jour 6 Je transforme ma jalousie
Jour 7 Je réinvestis mon environnement
Bilan Semaine 1
Semaine 2 Je reprends la main sur mon environnement pro et perso
Jour 8 J’abandonne le rôle que je joue au travail
Jour 9 Je reconsidère mon rapport au travail
Jour 10 Je revois mon équilibre familial
Jour 11 Je renonce à l’épuisement 3.0
Jour 12 J’apprends à dire non
Jour 13 J’apprends à me détendre
Jour 14 J’essaie la sérendipité !
Bilan Semaine 2
Semaine 3 Je m’entoure des bonnes personnes et retrouve ma vitalité
Jour 15 Je renonce à être parfait
Jour 16 J’évite les personnes toxiques (et je deviens une personne ressource)
Jour 17 Je me fais accompagner par un professionnel
Jour 18 Je m’hydrate tout au long de la journée
Jour 19 Je suis ce que je mange
Jour 20 Je bouge, je bouge et… je bouge !
Jour 21 Je retrouve un sommeil de qualité
Bilan Semaine 3
Conclusion
Bibliographie
Sitographie
Avant-propos
L’épuisement, qu’est-ce que c’est ?
Un contexte difficile
Dans un environnement ultra-concurrentiel (les individus entre eux, les équipes entre elles, les entreprises entre elles, les pays entre eux, les monnaies entre elles, etc.), le syndrome des « personnes sans repos » s’étend de plus en plus. La peur de perdre son emploi, dans un contexte de crise économique où nul ne sait de quoi il vivra dans vingt ans (et pire, s’inquiète pour les générations à venir), la précarisation généralisée (la « sécurité de l’emploi » est bonne pour faire son entrée au Muséum national d’histoire naturelle, rayon « vestiges ») pousse à capitaliser au maximum sur son travail.
Une pression ressentie
L’étude « Women in Society », lancée par le magazine ELLE , a démontré fin 2014 que la première pression sociale ressentie par les femmes était : « réussir sa vie professionnelle ». En effet, travailler ne suffit plus : il faut désormais « faire carrière » ! Et comme deux couples sur trois divorcent dans les grandes villes, il faut pouvoir être prête à tout moment à subvenir seule à ses besoins et à ceux de ses enfants. Ce qui est valable aussi pour les hommes…
Une étude de l’ANACT, présentée dans le cadre de la « 11 e Semaine pour la qualité de vie au travail », a révélé que 49 % des salariés éprouvent des difficultés à passer suffisamment de temps avec leur conjoint et 57 %, trop pris par leur vie professionnelle, ont du mal à accomplir des formalités administratives. Le travail est désormais plus qu’une simple valeur : c’est un mode de vie.
Un manque de repos
Ariana Huffington (cofondatrice du Huffington Post ) a déclaré que le sommeil serait la prochaine grande cause féministe ! Et il est vrai que toutes et tous – hommes et femmes – vivons sous le joug des quatre normes masculines du pouvoir. Parmi elles, le refus de l’émotion (un homme ça ne pleure pas), mais aussi l’esprit de compétition ! Être le ou la meilleure, tout le temps…
On peut blâmer la culture du présentéisme en entreprise, et paradoxalement aussi, redouter cette forme de télétravail qui nous pousse à être actif « partout, tout le temps » !
Pour autant, si la société dans laquelle nous vivons a créé un terreau favorable au développement de l’épuisement, il serait malhonnête de ne blâmer qu’elle. Des facteurs individuels, psychologiques, managériaux…entrent aussi en compte dans le développement de l’épuisement.
Une maladie du « soi »
Dès les années soixante-dix, dans la continuité des travaux du professeur H.B. Bradley (université technique du Texas), l’épuisement est reconnu comme touchant avant tout les profes