188
pages
Français
Ebooks
2015
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2015
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Publié par
Date de parution
15 avril 2015
Nombre de lectures
5
EAN13
9782954960715
Langue
Français
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Date de parution
15 avril 2015
Nombre de lectures
5
EAN13
9782954960715
Langue
Français
(R)évolutions-nous !
Métamorphoses pour une modernité responsable
Christophe legendre
2015
ISBN:978-2-9549607-1-5
Cet ebook a été réalisé avec IGGY FACTORY. Pour plus d'informations rendez-vous sur le site : www.iggybook.com
Table des matières
Avant-propos
Modernité revisitée
Des paradoxes identifiés
Modernité et Histoire
La modernité, un révélateur de nos états : La fin du « Nous, ensemble ! »
La modernité, un révélateur de nos états : L’obsession de la possession
La modernité, un révélateur de nos états : Le règne de l’ordinaire
La modernité, un révélateur de nos états : La compétition, comme unique principe de valeur
La modernité, un révélateur de nos états : La modernité, facteur de dynamique
La modernité, un révélateur de nos états : Modernité et néo-urbanité
La modernité, un révélateur de nos états : Droit et autonomie d’être
La modernité, un révélateur de nos états : Les chemins de liberté
La modernité, un révélateur de nos états : Usages et éthique modernes de la modernité
Modernité Responsable
Modernité Responsable : Les devoirs de liberté
Modernité Responsable : Responsabilisation des modèles d’État Providence et d’Entreprise Privée
Modernité Responsable : Rechercher les états d’excellence
Modernité Responsable : De l’État Providence à l’État Référence
Modernité Responsable : Vers de nouvelles convergences État-Entreprise
Modernité Responsable : Initier de nouveaux liens
Modernité Responsable : Vers une autre Europe
Modernité Responsable : La décohérence, caractéristique majeure de notre société
Le Projet d’une Modernité Responsable
Le Projet d’une Modernité Responsable : Intégrer la pluralité du temps à la nature réelle de nos projets
Le Projet d'une Modernité Responsable : Redéfinir un profit responsable
Le Projet d'une Modernité Responsable : Vers de nouveaux modèles d’organisations du travail et entrepreneuriaux
Le Projet d'une Modernité Responsable : Une nouvelle dynamique de profit
Le Projet d'une Modernité Responsable : La puissance du collaboratif
Le Projet d'une Modernité Responsable : Le collaboratif coopératif
Le Projet d'une Modernité Responsable : Des principes managériaux nouveaux
Conclusion
Avant-propos
Cet ouvrage n’est en rien une tentative ou un essai sur la condition humaine à l’aube de ce XXIème siècle. Il se veut positif, optimiste et ancré dans le réel. Le fruit d’un travail en rupture avec la complainte actuelle sur la métamorphose d’un monde qui semble décidé à vouloir échapper à nos intelligences. Un travail qui valorise non pas le « comment on en est arrivé là » mais le « Quoi ou le que faire ? », « Que faire après avoir tiré au clair tous ces savants constats ? », « Que faire pour le mieux être de la société, de l’entreprise ou de la nation ? ». Si les révolutions technologiques, qui se succèdent à un rythme jamais égalé jusqu’à présent, nous dépassent à l’évidence, cet essai se veut être un cadre de réflexion structurant le « nouveau progrès » qu’elles initient pour autant. Dans une première partie, je vous propose d’en repréciser l’objet (du progrès), tout en développant, dans un second temps, un sens plus novateur, en cohérence avec ce que je nomme la « polyvalence moderne » de l’Homme. Polyvalence qui caractérise si bien son état dans ce nième « Nouveau Monde ». Cet ouvrage est une source d’inspiration pour le chef d’entreprise, le manager, cet « Europeanus » du XXIème siècle qui peut trouver dans cette modernité réenchantée de nouveaux ingrédients (idées, concepts, actions, méthodes…) propres à nourrir son esprit d’entreprendre et à répondre à des ambitions, tant collectives qu’individuelles, pour un « présent futur » que nous devons concevoir comme plus responsable.
Que ce soit en sociologie, en marketing et communication ou en recherche sur le management, il existe actuellement une littérature abondante qui s’appuie sur des « prédications » (des discours) plus ou moins bien « markétées ». L’analyste ou l’archiviste de bibliothèque en est déjà le témoin privilégié. Cette effervescence livresque témoigne de la grande préoccupation de beaucoup d’entre nous, dans leurs arts et expertises, à vouloir inventer « autre chose », à vouloir proposer un nouveau cadre au « mieux vivre ensemble demain ». Elle est aussi caractéristique d’un symptôme inquiétant, celui de reconnaître que la « crise » européenne n’est plus un phénomène d’anormalité économique, mais bel et bien synonyme d’un « nouvel état » de notre société néolibérale occidentale. Mon propos n’est donc pas de décrire une modernité déjà décortiquée par de nombreux sociologues ou économiste qui en ont fait brillamment sa critique. Mais de proposer cet essai, réalisé à partir d’un constat partagé et avéré des phénomènes sociaux et économique actuels, sur la nature de la dynamique que sous-tend la modernité telle que je l’entends.
Notre société occidentale semble plus encline à « assumer » aujourd’hui un sentiment d’impuissance globale (par facilité et lâcheté) ou d’indifférence feinte que d’être porteuse de nouvelles ambitions en matière d’affaires économiques, sociales et/ou écologiques. Même si le poids des contraintes, via les assemblées constituantes de l’État et ses organisations, impose à la société de légiférer sur tout, de créer de la discrimination « positive », oblige à réfléchir à une économie sensée être devenue « positive », il n’est plus acceptable de s’imposer cet aveuglement institutionnel devenu indécent au regard (justement) des enjeux des générations à venir. Cet héritage nous impose de piloter la société des Hommes par le déni. L’important pour nos responsables est de maintenir un semblant de cohérence et de solidarité de façade, nourri de points de vue réducteurs et égoïstes, d’opinions idéologiques et de décisions dogmatiques qui, manifestement, ne servent pas une ambition citoyenne européenne. Tout cela alors que, et avec une certaine forme d’évidence, vivre ce début de XXIème siècle en Europe Occidentale nécessite de réinventer nos principes fondateurs tant les modèles, sur lesquels nous avons édifié notre développement, semblent éculés et tant l’attente de propositions est véritable. Nous sommes au bout d’un chemin. Il nous faut initier de nouvelles métamorphoses pour un nouvel élan.
Il n’est plus tenable de rester aveugle devant les effets catastrophiques de nos ambitions mercantiles court terme. En s’amplifiant, elles risquent de submerger notre civilisation de façon irrémédiable. Alors pour initier un nouveau modèle économique et social, porteur des rêves et des ambitions passées, de nombreux penseurs, économistes, philosophes, voire anthropologues des marchés s’escriment à analyser en vrac les milliards d’informations et de données qui nous concernent (statistiques, sondages, enquêtes…), en quête d’une vérité tangible. Mais faut-il avoir de bonnes « stats » pour être un excellent joueur de rugby ou de football ? Non ! Faut-il avoir des résultats d’enquêtes de climat social formidables pour dire qu’un tel, jugé par l’opinion de ses collaborateurs, est un bon PDG, ou que cette entreprise est performante ? Non ! Les données statistiques ne sont, au mieux, que le reflet de ce que nous voulons leur demander (leur faire dire) et n’illustrent que le passé, le miroir de nos actes. Au pire, leurs interprétations nous permettent de justifier n’importe quelle théorie ou stratégie, mais ce n’est, bien sûr, « jamais » pratiqu&