OSER PRENDRE LA PAROLE... ET DEVENIR UN ORATEUR , livre ebook
128
pages
Français
Ebooks
2022
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus
Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement
Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement
128
pages
Français
Ebooks
2022
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus
Publié par
Date de parution
01 janvier 2022
Nombre de lectures
65
EAN13
9782759045044
Langue
Français
L'art de parler en public est un acquis pas un don. Persuader, convaincre, enthousiasmer, galvaniser son public est possible pour chacun d'entre nous !Résolument pratique, cet ouvrage enseigne de manière concrète et facile quels moyens mettre en oeuvre pour acquérir l'art de l'éloquence.Il propose une méthode éprouvée accompagnée d'exercices simples qui permettent de progresser rapidement, de gagner en aisance et en assurance quels que soient vos sujets ou publics.
Voir
Publié par
Date de parution
01 janvier 2022
Nombre de lectures
65
EAN13
9782759045044
Langue
Français
i.lrf2sxn0p4aeo_d1EO
EFFICACITÉ PROFESSIONNELLE
OSER PRENDRE LA PAROLE ET DEVENIR UN ORATEUR
Angelo ARANCIO
r:i/a29d10m5
li.aefr_nd24s1x0poOE
:/ri10a5d92m
frliE.posae_nd341x20O
AVANTPROPOS
INTRODUCTION
1. L’inné/l’acquis
2. Le discours L’objectif est le point essentiel du discours La clarté La brièveté La convenance L’éclat L’adaptation 3. L’actio
4. Le jugement Show and tell L’auto-jugement L’anticipation Le miroir La caméra 5. Le trac Un état normal Un stress ponctuel Le trac moteur La répétition Témoignage
3
SOMMAIRE
9
13
15 19 19 20 22 22 23 23 26 31 31 32 33 35 36 39 40 41 41 42 45
i/5d:r291a0m
i.ndflr201xspo_ea4EO
6. La respiration Attention danger La respiration abdominale Exercice pratique La gestion du souffle Exercice pratique 7. La voix Le médium Exercice pratique Les résonateurs Le volume Témoignage 8. La diction L’articulation Exercice pratique La prosodie Témoignage 9. L’adresse Le regard La bulle Le destinataire 10. La mémoire Le par coeur L’improvisation Le discours mécanique Une économie de temps Le naturel À brèves échéances La lecture Témoignage 11. Les émotions Définition L’intonation L’intention Le ridicule
4
46 47 48 49 51 51 54 55 57 58 59 61 63 64 65 69 72 74 75 76 77 81 81 82 83 85 87 89 90 91 94 95 97 97 99
/ir:5da0129m
.i0lrfx2s45edn1oE_Oap
La conviction Le sérieux Le cabotinage Les avantages L’humain Témoignage 12. Le corps dans l’espace/la présence S’approprier l’espace L’effet loupe La mobilité Disparaître Les bras La marche en crabe La préparation Le non-verbal
CONCLUSION
5
100 103 103 104 104 107 109 110 111 112 112 113 114 115 116
119
i:/r90125dam
lrf.ie_apoE02x41s6dnO
r:i01/a2d9m5
lfr.i1a42x0eE_po7sndO
« Ne soyez pas non plus trop apprivoisé ; mais que votre propre discernement soit votre guide ! Mettez l’action d’accord avec la parole, la parole d’accord avec l’action, en vous appliquant spécia lement à ne jamais violer la nature ; car toute exagération s’écarte du but du théâtre qui, dès l’origine comme aujourd’hui, a eu et a encore pour objet d’être le miroir de la nature, de montrer à la vertu ses propres traits, à l’infamie sa propre image, et au temps même sa forme et ses traits dans la personnification du passé. Maintenant, si l’expression est exagérée ou affaiblie, elle aura beau faire rire l’ignorant, elle blessera à coup sûr l’homme judicieux dont la critique a, vous devez en convenir, plus de poids que celle d’une salle entière. Oh ! j’ai vu jouer des acteurs, j’en ai entendu louer hautement, pour ne pas dire sacrilègement, qui n’avaient ni l’accent, ni la tournure d’un chrétien, d’un païen, d’un homme ! Ils s’enflaient et hurlaient de telle façon que je les ai toujours crus enfantés par des journaliers de la nature qui, voulant faire des hommes, les avaient manqués et avaient produit une abominable contrefaçon de l’humanité. »
William Shakespeare, Hamlet.
/ir:01ad259m
.ilfr4x2s0po1ae_8dnOE
r:/di12a09m5
.idrfnle9opaE_02sOx41
AVANTPROPOS
Si les arts oratoires sont pluriels, c’est qu’en son temps, Cicéron qui en érigeait les principes théoriques distinguait trois styles de discours : laudatif, délibératif et juridique. À chacun correspon-dait une construction précisément établie par le rhéteur antique. Ses études relatives à l’éloquence écrite et orale ont traversé les siècles, étant considérées comme des références incontournables par les dépositaires des arts oratoires. L’art de discourir, de bien dire, de persuader, et de convaincre son e auditoire a perduré jusqu’à la fin duXIXsiècle en France, période où les romantiques rejetèrent la rhétorique, bien qu’ils n’en demeurassent pas moins de grands orateurs, en témoignent les diatribes parlementaires de Victor Hugo. Sans m’aventurer à spéculer sur les causes qui ont entraîné le déclin des grands orateurs, ce rejet des romantiques, suivi dans les faits de l’abandon de l’enseignement de la rhétorique à l’école e à l’approche duXXsiècle, peuvent l’expliquer en partie. En partie seulement, car les moyens de communication nés du progrès ont certainement contribué, eux aussi, à cette régression. En effet, là où l’orateur d’antan ne touchait qu’une centaine d’individus, les supports contemporains lui permettent d’en cibler des millions. Cependant, être entendu par quantité d’auditeurs n’est pas forcément gage de qualité en ce qui concerne le contenu, tant sur la forme que sur le fond. La volonté, assortie de la certituded’atteindre un public exponentiellement plus dense sans produc-tion d’efforts particuliers, a engendré de la négligence dans le traitement du fond et de la forme, dont le signe particulier le plus fréquent est une confusion entre vulgarisation et vulgarité. L’effet loupe de la radio, de la télévision, et d’Internet, a révolu-tionné les modes d’expression en créant de nouvelles conventions : Il faut être naturel. •Il faut adapter son discours afin d’être compris par le plus grand nombre. • Il faut que le public se reconnaisse en celui qui s’exprime.
9
/:ri105ad29m
fri.l_eExspo42dn0a1O
Oser prendre la parole et devenir un orateur
Parler sur scène, dans un microphone ou devant une caméra, exige un apprentissage, tout comme la construction d’un discours ou d’une quelconque intervention. L’histoire des arts oratoires démontre que l’éloquence s’acquiert, et qu’être un orateur néces-site un certain investissement.
Avant d’aller plus avant, il me semble prudent de définir ce qu’est un orateur. Voici la définition qu’en donne le Robert : « Orateur,-trice. 1) Personne qui compose et prononce souvent des discours. Conférencier, débatteur, rhéteur (péj.), tribun. Orateur sacré. Prédicateur. Orateur éloquent, persuasif. Une femme orateur,une oratrice. Personne qui est amenée occasionnellement à prendre la parole. À la fin du banquet l’orateur a été très applaudi. 2) Personne éloquente, qui sait parler en public, qui use du style des ouvrages d’éloquence. » Les occasions ne manquent pas, tant dans la vie privée, lors d’un mariage, d’un baptême, d’un anniversaire, d’un enterrement… que dans la vie professionnelle, en réunion, en entretien, en présenta-tion de projet… L’orateur est celui qui s’exprime devant un public dans n’importe quel contexte, le public commençant avec une personne. En conséquence, nombre d’entre vous sont des orateurs qui bien souvent s’ignorent. Pourquoi n’ai-je jamais appris cela à l’école, se demandent mes élèves, quand ils en découvrent les principes ? Pour couper court à toute mauvaise interprétation et éviter tout accès de susceptibilité, j’appelle « élèves » celles et ceux avec qui je travaille et à qui je transmets des savoir-faire, il n’y a donc rien d’infantilisant ni d’humiliant dans l’usage de ce terme. Ainsi qu’ils soient présidents(es), dirigeants(es), directeurs(rices), chefs de projets, chargés(es) de mission…, dans différents groupes français, avocats et étudiants, la question se pose invariablement. Si depuis quelques années certaines grandes écoles l’inscriventà nouveau dans leur programme, la discipline n’est proposéequ’optionnellement. Il en résulte que malheureusement pléthore de jeunes diplômés, à l’instar de leurs aînés, bien qu’ultracompétents dans leur domaine d’activité, intègrent leurs fonctions sans avoir reçu l’enseignement
10
ir:9/5a12d0m
