Repenser le profit de la « boîte noire » pour sauver le monde , livre ebook

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Donc l'erreur des gouvernements et institutions internationaux, c'est le fait qu'ils n'ont d'horizon que le taux de croissance économique alors que les anciens classiques avaient déjà posé les jalons d'autres signes de la prospérité des nations. Oser sortir du consensus de la croissance pour parler du profit, de la valeur travail, tout en mettant la question de l'environnement au cœur des politiques économiques, cela serait une façon nouvelle de concevoir un nouveau cadre économique, plus respectueux de l'environnement. Pédagogique, limpide et éclairant, "Repenser le profit de la “boîte noire” pour sauver le monde" n'oublie pas pour autant d'un être essai qui se veut force de proposition. Aussi est-ce une nouvelle approche du profit et sa redistribution que défend D. Omar au fil de ces pages qui lient cette problématique à des concepts forts: la valeur travail, le développement, l'écologie... Un plaidoyer pour une autre économie – l'économie de demain –, c'est donc ce que nous offre ce texte qui, en vous convainquant, veut changer la donne.
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Date de parution

02 avril 2015

EAN13

9782342036367

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

Repenser le profit de la « boîte noire » pour sauver le monde
Djamal Omar Repenser le profit de la « boîte noire » pour sauver le monde Tome I – Essai sur une nouvelle approche du profit
Publibook
Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions Publibook est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code français de la propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur. Éditions Publibook 14, rue des Volontaires 75015 PARIS – France Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55 IDDN.FR.010.0120309.000.R.P.2015.030.31500 Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2015
À mon épouse F.O.B, mes enfants, mes parents, l’humanité
Introduction La nouvelle mondialisation économique est un phéno-mène poignant pour l’Afrique qui dit au revoir au « Club de Paris » pour adopter celui de Pékin. Longtemps restées seules au sommet de l’économie mondiale, les grandes puissances économiques tradition-nelles voient leurs économies concurrencées par de nouvelles puissances économiques émergentes et décom-plexées comme la Chine ou l’Inde, au moment où le continent noir perçoit les règles commerciales de l’OMC comme un châtiment des grands. Entre la difficile situa-tion politico-économique des nations en voie de développement d’une part, et le confortable niveau de dé-veloppement des grandes puissances d’autre part, la question du développement n’a jamais eu autant le mérite d’être replacée au centre des préoccupations de la commu-nauté internationale. Dans ce monde à deux vitesses, les nations en voie de développement peinent à prendre leur envol tandis que les grandes puissances semblent en quête de nouvelles recettes en vue de redynamiser leurs écono-mies en phase de maturité ou en perte de vitesse pour certaines. Au regard de l’histoire internationale, on observe que chaque fois qu’une crise surgit dans le monde ou dans une partie du monde, les meilleures réponses qui y sont appor-tées sont de nature économique. De la crise de 1929, née du krach boursier, aux chocs pétroliers des années soixante-dix en passant par la Seconde Guerre mondiale, les problèmes nés de ces crises n’ont eu de solutions effi-caces qu’au travers des innovations économiques. À la
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suite de la grande dépression, Roosevelt préconisait en 1933 leNew Deal pour résoudre les problèmes de l’économie américaine dans un contexte de chômage mas-sif de l’ordre de 25 % de la population active. Quelques années plus tard, en 1936, le front populaire instaure un climat économique de confiance en France tandis que les grandes puissances vont peu à peu engager des réflexions sur l’avenir économique et institutionnel du Monde, qui conduiront à la création de l’ONU et des institutions fi-nancières internationales en 1944. Dans un contexte de crise économique mondiale, am-plifié par les conséquences de la Seconde Guerre mondiale, l’apport économique de J.-M. Keynes, formulé dans son ouvrage célèbre intituléThéorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie, aura été particuliè-rement bienvenu pour relancer les économies occidentales notamment, tout en occasionnant le développement de certains pays comme l’Allemagne ou le Japon. Au terme des « Trente Glorieuses », des mouvements d’économistes avertis tels que l’école des anticipations rationnelles, les nouveaux classiques ou les néokeynésiens, vont mettre en œuvre de nouvelles théories économiques pour tenter de résoudre les problèmes de l’inflation et du chômage des années 70-80. Aujourd’hui, états et communauté interna-tionale doivent trouver aussi de vraies réponses aux problèmes du réchauffement climatique et de l’accroissement de la pauvreté dans le monde. Si la mon-dialisation économique est un véritable tremplin économique pour certains pays de l’Asie du sud-est, Dra-gon asiatique plus Chine notamment, du fait de leur forte attractivité en matière d’investissement direct étranger (IDE) d’un côté, et de la forte compétitivité de leurs éco-nomies due en grande partie à la précarité de leur législation de travail de l’autre ; elle se heurte à la résis-tance de certaines grandes puissances comme la France par rapport aux questions agricoles ou culturelles, et sem-
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