Pêcheurs imraguen du Sahara atlantique , livre ebook

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Date de parution

01 janvier 2013

Nombre de lectures

0

EAN13

9782811108960

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

2 Mo

Sébastien Boulay
Pêcheurs du Sahara
imraguen atlantique
Mutations techniques et changements sociaux des années 1970 à nos jours
KARTHALA
PÊCHEURS IMRAGUEN DU SAHARA ATLANTIQUE
La réalisation technique de cet ouvrage a été assurée par Yvonne Lafitte, Service des publications et de diffusion du Burea u dAppui à la Recherche duCEPED,UMR196, Université Paris Descartes INEDIRD.
Avertissement: lauteur et KARTHALA PACOBA.
Les opinions exprimées dans cet ouvrage sont celles de ne représentent pas nécessairement lopinion des éditions ni celle duCEPED, pas plus que celle du programme
Visitez notre site KARTHALAsur Internet : http://www.karthala.com Paiement sécurisé
Couverture :
Amrîg à la barre dune lanche au large dIwîk, 2008. Photo:Sébastien Boulay.
Éditions KARTHALA, 2013 ISBN : 978-2-8111-0896-0
Sébastien Boulay
Pêcheurs imraguen du Sahara atlantique
Mutations techniques et changements sociaux des années 1970 à nos jours
Éditions KARTHALA 22-24, bd Arago 75013 Paris
Cet ouvrage est réalisé avec le soutien du Parc National du Banc dArguin (PNBA) et de lInstitut Mauritanien de Recherches Océanographiques et des Pêches (IMROP) dans le cadre du Projet dapprofondissement des connaissances scienti-fiques des écosystèmes du Banc dArguin (PACOBA) financé par le Service de coopératio n et daction culturelle de lAmbassade de France en République islamique de Mauritanie.
Pour Céleste et Aimée
À la mémoire de Šei6Kân et A$med Sâlem
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Lettre arabe
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PÊCHEURS IMRAGUEN DUSAHARA ATLANTIQUE
Note sur la transcription
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Note sur la transcription du$assâniyya:t, th anglais de « think »;$, h aspiré ;6, vélaire sonore, jota espagnole ;!,th anglais de « the » ;dj, dentale sonore palatalisée ; š, ch français ;%, s emphatique ;1, d emphatique ;0, t emphatique ;5, z emphatique ; c !,!emphatique ; , spirante sonore émise par le larynx comprimé ;", r grasseyé ; les voyelles longues sont indiquées par un accent circonflexe : â, û, î. La transcription des toponymes a volontairement été laissée, à peu de chose près, telle que figurant habituellement dans la cartographie du littoral mauritanien. L’écriture communément admise du nom de ce groupe de pêcheurs du littoral mauritanien – Imraguen – a été délibérément laissée dans le titre de l’ouvrage afin de ne pas en perturber le référencement.
Note sur les illustrations
Toutes les photographies figurant en cahier central sont de l’auteur du présent ouvrage, à l’exception des clichés de Josquin Debaz et de Pierre Campredon, ainsi que de la carte du littoral réalisée par les membres de l’Observatoire du PNBA. Nous remercions ces auteurs de nous avoir autorisé à reproduire gracieusement leurs productions dans cet ouvrage.
Remerciements
Ma gratitude va d’abord aux habitants des différents villages imrâg/n où je séjournai à l’occasion de mes enquêtes de terrain, entre octobre 2006 et mars 2008, et qui acceptèrent de se prêter à mes questions et à mes demandes d’explications parfois fastidieuses. Mes remerciements s’adressent ensuite à l’aministration du Parc national du Banc d’Arguin, à son directeur et à son personnel, pour avoir toujours facilité mes enquêtes, notamment par la mise à disposition de moyens de transport et d’hébergement dans le Parc. Ma vie sur le terrain, auprès des agents du Parc, a par ailleurs toujours été des plus conviviales. Je tiens en outre à exprimer ma reconnaissance à l’ensemble des membres de l’Observatoire du PNBA pour leur efficace collaboration dans la préparation des missions de terrain, leur accueil toujours chaleureux et surtout les discussions enrichissantes que j’ai pu régulièrement avoir avec eux. Ma gratitude va également à Marie-Christine Cormier-Salem, initiatrice et coordinatrice du programme BIODIVALLOC (2006-2009), sans les encoura-gements de laquelle je n’aurais sans doute pas été amené à m’intéresser au littoral mauritanien. Un merci particulier également à Omar Sarr, coordinateur du programme BIODIVALLOC en Afrique de l’Ouest, pour ses encouragements chaleureux et son aide précieuse. Je souhaite aussi adresser ma reconnaissance à Abdel Wedoud Ould Cheikh et Pierre Bonte, pour la confiance qu’ils m’ont accordée dans la coordination des activités de recherche en sciences sociales du programme PACOBA (2007-2012) et pour leurs nombreux conseils toujours très amicaux. J’adresse des remerciements particuliers aux coordinateurs du programme PACOBA, Joannès Berque, Khallahi Brahim, Sylvain Leroux, Pierre Labrosse, Olivier Rüe et Lemhaba Ould Yarba, qui ont saisi très tôt l’importance des sciences sociales dans la compréhension des dynamiques actuelles de peuplement de la côte mauritanienne. Ma gratitude va également à Françoise Gianviti, responsable du Service de Coopération et d’Action Culturelle de l’Ambassade de France à Nouakchott (jusqu’en 2010) et à Michel Treutenaere, chargé des questions d’environnement et de recherche au SCAC (jusqu’en 2009), qui ont permis, à l’époque, la réalisation de cette recherche. Je souhaite également exprimer ma dette à l’égard des personnels des ONG qui interviennent dans le Parc (UICN, FIBA, IPADE, ASSPCI), qui ont toujours fait en sorte de faciliter mes enquêtes de terrain et au contact desquels j’ai beaucoup appris sur ce milieu littoral dont je n’étais absolument pas familier.
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PÊCHEURS IMRAGUEN DUSAHARA ATLANTIQUE
Je voudrais encore dire ma gratitude aux enquêteurs de l’Institut mauritanien de recherches océanographiques et des pêches (IMROP), connus à Mheyjrât, Mamghâr, Rgeyba, Teychot, Iwîk et Arkeis, ainsi qu’au suppléant-enquêteur de Teychot, Mohamed Samba Fall, pour leur disponibilité à mon égard. Leur connaissance approfondie du « milieu », tant environnemental que social, m’a souvent été très précieuse pour comprendre certaines situations.
Je voudrais encore remercier très amicalement et chaleureusement Jean-Pierre Cauzard et Yvonne Lafitte pour leurs relectures toujours très attentives et leurs suggestions de corrections sur ce manuscrit.
Enfin, je souhaite dire toute ma reconnaissance à mes deux filles, Céleste et Aimée, et à leur maman, Stéphanie, pour leur précieux soutien lors des différentes étapes de cette entreprise de recherche, qu’elles ont suivie avec patience et intérêt et qui leur a donné l’occasion de découvrir et d’aimer le littoral mauritanien.
Introduction
Le présent ouvrage porte sur une communauté de pêcheurs des côtes atlantiques du Sahara mauritanien, les Imrâg/n, et sur les transformations qu’elle a connues depuis une quarantaine d’années, dans un triple contexte d’ouverture à l’économie de marché, de diffusion rapide d’innovations technologiques et de mise en œuvre de politiques de protection de l’environnement.
1 Fruit d’une étude commandée en 2007 et achevée en juin 2008, celle-ci visait à décrire et analyser la façon dont ce petit groupe de pêcheurs nomades saisonniers, socialement stigmatisé, avait brutalement basculé dans une économie de pêche intensive inféodée aux lois du marché, et plus précisément à examiner quel rôle avaient pu jouer les innovations technologiques dans ce processus de dislocation des institutions sociales imrâg/n, conduisant ces derniers à entrer dans de nouvelles logiques sociales, économiques et politiques, à l’heure du « développement durable ».
Partant du postulat selon lequel la pratique technique était au cœur de la singularité de ce groupe, nous entendions aborder ces transformations sociales au prisme des changements techniques survenus dans cette communauté depuis les années 1970 et proposer ainsi une « photographie » de ce groupe qui sortît du stéréotype dans lequel il est encore souvent aujourd’hui cantonné, celui d’un peuple de pêcheurs ancestraux vivant en parfaite harmonie avec la nature.
Cette contribution à la fois ethnographique et historique sur une communauté aussi réduite que les Imrâg/n nous semblait enfin à même de fournir un certain nombre d’informations pouvant permettre de pallier les difficultés d’adéquation des politiques de conservation et de développement mises en œuvre sur le littoral mauritanien, et plus particulièrement dans le cadre du Parc national du Banc d’Arguin, aux usages qu’ont ces populations littorales de leur milieu de vie quotidien. En cela, l’ouvrage ne s’adresse pas seulement à un public académique, mais plus largement à toutes les personnes intéressées par le présent et le devenir de cette région et de cette communauté singulière de l’ouest du Sahara.
1 Étude commandée à l’époque par le Parc national du Banc d’Arguin et le Service de coopération et d’action culturelle français à Nouakchott, dans le cadre du lancement du programme de coopération scientifique PACOBA.
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