Les déterminants de la production agricole en Afrique de l’Ouest Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana et Togo , livre ebook

186

pages

Français

Ebooks

2008

Écrit par
Bernard Kouassi (éd.)

Publié par
Karthala éditions

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Publié par

Karthala éditions

Date de parution

01 janvier 2008

Nombre de lectures

EAN13

9782845869721

Langue

Français

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Date de parution

01 janvier 2008

Nombre de lectures

EAN13

9782845869721

Langue

Français

Bernard Kouassi (éd.)

Les déterminants de la production agricole en Afrique de l’Ouest Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana et Togo

KARTHALA

LES DÉTERMINANTS DE LA

PRODUCTION AGRICOLE

EN AFRIQUE DE L’OUEST

KARTHALAsur internet : http://www.karthala.com (paiement sécurisé)

B. Kouassi (éd.)

Les déterminants de la production agricole en Afrique de l’Ouest

Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana et Togo

Éditions Karthala 22-24, boulevard Arago 75013 Paris

SÉRIESADAOC DIRIGÉEpar Bernard KOUASSI et publiée aux éditions Karthala

Commerce des produits agricoles et sécurité alimentaire durable en Afrique de l’Ouest centrale, Paris, 224 p., 2006. Infrastructures de commerce et échanges des produits alimentaires. Dispo-nibilité, utilisation et coût en Afrique de l’Ouest centrale, Paris, 352 p., 2005. Innovations technologiques et productions agricoles en Afrique de l’Ouest.Exemple du Burkina Faso, du Ghana et du Togo, Paris, 432 p., 2008. Les déterminants de la production agricole en Afrique de l’Ouest,Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana et Togo, Paris, 180 p., 2008. Pauvreté des ménages et accès à l’éducation en Afrique de l’Ouest,Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana et Togo, Paris, 180 p., 2008. Pauvreté des ménages et accès aux soins en Afrique de l’Ouest, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana et Togo, Paris, 296 p., 2008. Transformation et consommation des denrées alimentaires en Afrique de l’Ouest centrale, Burkina Faso, Côte d’Ivoire et Ghana, Paris, 180 p., 2008.

Liste des sigles et abréviations

BUNASOLSBureau National des Sols CECCapacité d’Échange Cationique INERAInstitut de l’Environnement et de Recherches Agricoles

MARA PNGT SADAOC SOFITEX UBT

Ministère de l’Agriculture et des Ressources Animales

Programme National de Gestion des Terroirs

Sécurité Alimentaire Durable en Afrique de l’Ouest Centre

Société Burkinabè des Fibres et Textiles.

Unité Bétail Tropical

Présentation des auteurs

Abatania L.N. Chercheur à SAVANA Agricultural Research Institute, Tamalé, Ghana.

Abbey A. Georges Chercheur au Département d’Économie et de Sociologie Rurale, Uni-versité de Lomé, Togo.

Adou-Rahim-Alimi A. Chercheur à l’Institut Togolais de Recherche Agronomique (ITRA), Lomé, Togo.

Ayeboua A. Chercheur au Département d’Économie et de Sociologie Rurale, Université de Lomé, Togo.

Bacye Bernard

Chercheur à l’Institut du Développement Rural (IDR), Université polytechnique de Bobo-Dioulasso, Bobo-Dioulasso, Burkina Faso.

Diarra Ibrahim

Enseignant Chercheur à l’Unité de Formation et de Recherche en en Sciences Économiques et de Gestion (UFRSEG) et au Centre Ivoirien de Recherche Économique et Sociale (CIRES), Abidjan, Côte d’Ivoire.

Djeguema K.F. Chercheur au Département d’Économie et de Sociologie Rurale, Université de Lomé, Togo.

Dokodjo K. Chercheur à l’Institut Togolais de Recherche Agronomique (ITRA), Lomé, Togo.

LES DÉTERMINANTS DE LA

PRODUCTION AGRICOLE

Gyasi K.O Chercheur à SAVANA Agricultural Research Institute, Tamalé, Ghana.

Homevor Etsri Chercheur au Département d’Économie et de Sociologie Rurale, Université de Lomé, Togo.

Labare K. Chercheur à l’Institut Togolais de Recherche Agronomique (ITRA), Lomé, Togo.

Langyintuo S.

Chercheur à SAVANA

Agricultural Research Institute, Tamalé, Ghana.

Nyemeck Binam Joachim

Enseignant Chercheur à l’Unité de Formation et de Recherche en Sciences Économiques et de Gestion (UFRSEG) et au Centre Ivoirien de Recherche Économique et Sociale (CIRES), Abidjan, Côte d’Ivoire.

Sylla Kalilou

Terbobri P. Chercheur à SAVANA Agricultural Research Institute, Tamalé, Ghana,

Tomyeba K. Chercheur à l’Institut Togolais de Recherche Agronomique (ITRA), Lomé, Togo.

Introduction

Au cours des deux dernières décennies, les États africains ont fait d’importants efforts pour accroître la productivité et la production agri-coles. Dans le cadre du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD), par exemple, il a été convenu que chaque État membre de l’Union Africaine consacre au moins 10 % de son budget à l’agriculture. Dans la même veine, la recherche agronomique s’est inten-siﬁée. Il en a résulté de nombreuses innovations technologiques dévelop-pées pour faire face aux conditions écologiques difﬁciles de la sous-région ouest-africaine. Cependant, l’adoption de ces nouvelles technologies reste très faible. Combiné à une série de facteurs naturels et économiques qui sapent les efforts consentis, cette situation constitue une menace pour la sécurité alimentaire des populations de cette sous-région. Ces facteurs sont, notamment, la dégradation de l’environnement, la forte croissance démo-graphique, les attaques acridiennes et la performance plus que sous-opti-male des économies caractérisée par une croissance faible qui reste, géné-ralement, en dessous du seuil des 7 % ﬁxé pour « les Objectifs du Millé-naire pour le Développement » ; il s’agit également de l’augmentation du prix du carburant qui a engendré un accroissement des coûts des intrants agricoles et du déclin de la disponibilité des denrées alimentaires sur le marché. La forte croissance démographique agit négativement sur les res-sources naturelles, entraînant une dégradation avancée de la forêt et du patrimoine foncier. Ainsi en 1994, on estime que, pour le seul Ghana, environ 8,2 millions d’hectares de forêts ont été détruits par des pratiques agricoles néfastes liées à la culture sur brûlis. Cette exploitation abusive du patrimoine forestier débouche sur la faible productivité des principales spéculations agricoles. Ainsi de nombreux pays enregistrent désormais d’énormes déﬁcits alimentaires. Pour l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest, la production totale céréalière est estimée à 11 500 000 tonnes durant la campagne 2003-2004. Celle-ci laisse apparaître un déﬁcit de 77 100 tonnes de céréales sèches. L’analyse par pays témoigne de contrastes encore plus forts. Ainsi, la Guinée-Bissau enregistre un déﬁcit céréalier de 22 100 ton-nes, le Cap-Vert de 36 500 tonnes, le Sénégal de 158 900 tonnes, le Niger de 233 300 tonnes. Les autres pays connaissent un déﬁcit structurel pro-noncé lié aux aléas climatiques, aux attaques acridiennes et aux conﬂits armés.

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Les déterminants de la production agricole en Afrique de l’Ouest Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana et Togo , livre ebook

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