Sommaire :
Chapitre I. Déficiences de la pensée classique
Chapitre II. Vue d’ensemble de la pensée Keynésienne
1. Équilibre des produits et services
2. Équilibre sur le marché monétaire
3. Équilibre sur le marché du travail
Chapitre III. Prolongements de la pensée Keynésienne
1. Politiques monétaires et financières
2. Progrès de l’analyse économique
(...)
Extraits :
John Maynard Keynes (1883-1946) a été formé à l’université de Cambridge, élève d’Alfred Marshall, il devint lui-même professeur d’économie et enseigna à King’s College. De ses nombreux ouvrages, c’est probablement le dernier, « La théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie », qui est le plus important.
Publiée à une époque où le monde sort péniblement de la grande dépression déclenchée par la crise économique de 1929 et où, dans certains pays comme l’Angleterre, le chômage est devenu permanent, « la théorie générale » rompt avec l’analyse traditionnelle, elle explique pourquoi le plein-emploi n’est pas automatiquement atteint, à l’encontre des idées reçues, et la nécessité d’une intervention de l’État dans la vie économique.
Dans le système économique des auteurs classiques, c’est le volume de l’emploi de la main-d’œuvre qui détermine le niveau du revenu national.
Réfuté par les faits entre les deux guerres mondiales, ce système fait l’objet des critiques de Keynes, qui prend pour point de départ l’équilibre sur le marché des produits et services et sur le marché monétaire, pour aboutir au problème de l’équilibre sur le marché du travail.
Par opposition au modèle classique, le schéma keynésien a attiré l’attention des spécialistes sur les situations de sous-emploi et a conclu à la nécessité d’une intervention de l’État qui, tout en sauvegardant au maximum les principes du libéralisme économique, soit de nature à mettre fin au chômage permanent.
Le système keynésien a eu, de ce fait, d’importants prolongements en matière de politique économique, il a très largement influencé l’esprit des actions menées par la puissance publique dans les pays occidentaux jusque dans les années soixante-dix et contribué à faire du plein-emploi un objectif essentiel de ces interventions.
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