125
pages
Français
Ebooks
2021
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Publié par
Date de parution
16 septembre 2021
Nombre de lectures
1
EAN13
9782897755256
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
2 Mo
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16 septembre 2021
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EAN13
9782897755256
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Français
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Huguette Thiboutot
La captivante histoire des fromages Princesse
Conception de la page couverture : © Les Éditions de l’Apothéose
Photo de couverture : Jules Pellerin Histoire Princeville
Sauf à des fins de citation, toute reproduction, par quelque procédé que ce soit, est interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur ou de l’éditeur .
Distributeur : Distribulivre www.distribulivre.com Tél. : 1-450-887-2182 Télécopieur : 1-450-915-2224
© Les Éditions de l’Apothéose Lanoraie ( Québec) J 0K 1E0 Canada apotheose@bell.net www.leseditionsdelapotheose.com
Dépôt légal — Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2021 Dépôt légal — Bibliothèque et Archives Canada, 2021
ISBN papier : 978-2-89775-496-9
ISBN epub : 978-2-89775-525-6
À toi, mon cosmos !
Table des matières
Préface
Aux racines du monde rural
L’électrification rurale !
Préambule
La captivante histoire des FROMAGES PRINCESSE
Introduction
De la naissance à l’installation à Princeville
1956 Les Provencher s’installent à Princeville
Pépé Prince
1957 Henri et Jeanne d’Arc Provencher achètent la beurrerie-fromagerie de la Société coopérative agricole des produits laitiers de Princeville
1960 Naissance des Fromages Princesse
L’agrandissement de la beurrerie-fromagerie
Plage Paquet
Les bulk tanks
1967 Quelle année !
Richard Houle
Création de « Frites-Fromage-Sauce » !!!
Partout en même temps !
Lancement de l’hymne à la poutine
Les patates frites et leurs kiosques (cabanes)
La fameuse tarte au sucre de madame Provencher ! (avec la recette !)
Travail ! Travail ! Travail !
1971 Un autre déménagement pour les Provencher !
L’après-Restaurant Princesse (entre 1971 et 1974)
Le Lys d’or
M. Henri Provencher lauréat au Salon de l ’ agriculture
La réaction d’Henri au Lys d’or
1974-1977
1977 Un acheteur sérieux
L’après-vente
Épinette Bleue
Très CHER HENRI
Funérailles-inhumation à Princeville le 29 juillet 1980
Que devient Jeanne d’Arc ?
Princevilloises-Princevillois d’origine
La captivante histoire des fromages Princesse (suite et fin)
De 1977 à 1983
Retour aux sources
18 mars 1997, Yvan Comtois est victime d’un accident
2001 Georges Côté, des Fromages Kingsey, achète Fromages Princesse
ANNEXE
Le fromage en grains québécois à travers le monde
Nathalie Frenette et Simon Baillargeon
2019 - Début de l’exportation du fromage en grains
Le fromage en grains de Saint-Guillaume fait de plus en plus de bruit en Europe
Remerciements
Préface
Par Jacques Baril
Aux racines du monde rural
« Nous allions tr è s souvent chez grand-papa Houle cultivateur dans le 12 e rang de Saint-Norbert d ’ Arthabaska » (p. 32, 114, rue Saint-Louis, toute une vie ! ). À partir de ces mots, Huguette (je me permets cette familiarité puisque l ’ autrice est ma cousine) décrit ses expériences vé cues à la ferme. Ici, elle nous présente des joueurs incontournables de l ’ industrie laiti è re des années 40 et 50. Pour mieux profiter des propos de l ’ autrice, voyons bri è vement l’état de la production du lait avant et pendant cette période.
Beaucoup de choses ont été dites ou écrites sur l ’ industrie laiti è re au Québec. À ceux et celles qui se demandent : « Pourquoi le Québec est-il le plus gros producteur de lait au Canada ? », ce livre sur l ’ histoire des fromages Princesse fournira plusieurs réponses.
D ’ abord, il faut se souvenir qu ’ au début du XX e si è cle, des petites laiteries qu ’ on appelait « beurreries » à l’époque s ’ implantaient dans presque toutes les municipalités au Québec.
C’était une né cessit é pour les cultivateurs afin de pouvoir écouler le lait de leur troupeau de dix à vingt vaches pour les grosses fermes de l’époque.
Les raisons sont multiples, mais rappelons-en quelques-unes. D ’ abord, la production était irréguli è re parce que pour certains, l ’ homme montait dans les chantiers pour mieux faire vivre sa famille. La femme et les enfants entretenaient les animaux et trayaient à la main une à deux vaches pour les besoins de la famille. Le petit troupeau produisait peu ou pas de surplus. Au printemps, la production augmentait. Toutefois, les moyens de transport étaient bien limités à cause de la condition souvent impraticable des rangs de campagne, construits sur terre battue, sans égouttement. Aux endroits les plus bas, on calait des pi è ces de bois pour empêcher les voitures de s ’ enfoncer. L ’ hiver, les résidents roulaient la neige dans le rang afin que cette derni è re durcisse.
Donc, chaque producteur allait avec son cheval livrer son produit à la beurrerie du coin. C’était aussi l ’ occasion pour échanger sur « la pluie et le beau temps » . Certains cultivateurs profitaient de l ’ occasion pour rapporter le petit lait (lactosérum) à l’étable dans de grosses « canisses à lait » . Mé lang é à des céréales moulues, le petit lait servait à nourrir les cochons, de là l ’ expression « on n ’ engraisse pas les petits cochons à l ’ eau claire » .
L’électrification rurale !
À compter du milieu des années 40, le gouvernement Duplessis étend le réseau électrique de 60HZ aux campagnes. Cet événement a donné un énorme élan à la production laiti è re entre autres. La mécanisation de la traite des vaches avec la trayeuse a incité les cultivateurs à augmenter considérablement leur production en grossissant leur troupeau. Constatant ces faits, le gouvernement et les municipalités furent forcés d ’ investir afin de rendre les chemins plus praticables.
C ’ est alors que le ramassage du lait par camion a connu ses premiers balbutiements. Pour les producteurs qui fournissaient les marchés des grandes villes, l ’ hiver, lorsque les grandes routes étaient fermées par les tempêtes de neige, ils devaient transporter eux-mêmes leurs bidons de lait à la gare afin qu ’ ils soient acheminés par train jusqu’à la destination. Mais leur surplus de lait restait à la beurrerie locale, ce qui régularisait pour elle l ’ approvisionnement de sa mati è re premi ère, le lait.
La modernisation et la mécanisation de la production laiti è re sont arrivées en même temps que les coopératives laiti è res comme Agropur, Natrel et de grosses usines de transformation comme Lactantia, Saputo, pour n e nommer que celles-là.
Constatant l’évolution rapide de la production laiti è re et l ’ apport économique pour le Québec, le gouvernement a r é glementé l ’ industrie dans l ’ intérêt du producteur, des transformateurs et surtout pour garantir aux consommateurs un produit de qualité.
Cela a chamboulé les coutumes et les pratiques. En ces temps difficiles o ù l ’ argent était rare, ça prenait des gens courageux pour investir et se moderniser. Leur audace, leur courage, leur amour du métier ont permis de produire, de transformer et de livrer un produit de qualité.
Pendant plus de deux décennies, ces propriétaires de petites laiteries constituaient le seul débouché pour les petits producteurs avant l ’ arriv ée des grosses coopératives et transformateurs privé s.
En conclusion, comme l ’ histoire des fromages Princesse racontée dans ce livre, les petites laiteries furent l ’ embryon de ce qu ’ est l ’ industrie laiti è re du Québec d ’ aujourd ’ hui.
Jacques Baril, Princeville, 12 mars 2021
***
Agriculteur de Princeville o ù il habite toujours, Jacques Baril a été un homme politique dévoué et efficace. Élu en 1976 avec le gouvernement pé quiste de Ren é L&